Benoit-et-moi 2017
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Les antifas ont traversé l'Atlantique

et ils s'acharnent sur les statues des héros de la guerre de Sécession. Qui les sponsorise? En marge de l'affaire de Charlottesville, une révélation stupéfiante de Maurizio Blondet (18/8/2017)

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USA, racisme et anti-racisme

Une nouvelle chassant l'autre, dans ce sautillement de la mémoire qui constitue le bagage politique et culturel de l'homo occidentalis, après le bras de fer mis en scène de Donald Trump et Kim Jon (qui a fait pschitt, pour le moment, et c'est tant mieux!), le double attentat en Espagne, dont la nouvelle a commencé à atteindre les salles de rédaction hier à 17 heures, a accordé un moment (sans doute bref) de répit au président américain, cloué juqu'à 16 heures 59 top chrono au pilori médiatique à cause des (grâce aux?) faits (que j'hésite à qualifier) survenus le week-end dernier à Charlottesville.
Des médias manifestement aux ordres, on devine de qui, et qui en rajoutent des tonnes dans la surenchère contre une haine qu'ils prétendent dénoncer et pratiquent eux-mêmes sans aucune pudeur.
Des médias qui, à défaut du tri sélectif des ordures, pratiquent celui de l'information, "oubliant" de founir au consommateur de news les éléments qui pourraient lui permettre de se faire une idée plus équilibrée des faits, mais qui auraient l'inconvénient de donner au moins partiellement raison au «taré à la tignasse orange» de la Maison Blanche (entendu hier à la radio dans la bouche d'un prétendu amuseur!!!)
J'avais traduit avant hier l'excellent article de La Bussola.
Un autre blog italien de grande qualité, celui de Giampaolo Rossi, publiait une video de ABC News, montrant la destruction de la statue d'un héros de la Guerre de Sécession, à Durham (Caroline du Nord), et à propos des manifestants qu'on voit s'acharner à coups de crachats, de coup de pieds et d'insultes sur la statue démantelée, il évoquait «la folie iconoclaste des djihadistes de Daech quand ils détruisent les symboles d'une chrétienté occidentale plus antique et immense que tout ce qu'ils pourraient jamais imaginer»

En complément, voici l'information stupéfiante du "complotiste" Maurizio Blondet - dont l'article s'inspire d'une réflexion de Nicolas Bonnal (à lire en français ici):

Foules à la demande

«Cette destruction des statues équivaut aux autodafés»

Maurizio Blondet
www.maurizioblondet.it
17 août 2017
Ma traduction

* * *

[Je partage avec les lecteurs cette observation de l'écrivain et ami Nicolas Bonnal].
Partout dans les villes américaines, de but en blanc, on voit abattre ou violer les monuments de personnalité confédérées; après un siècle et demi qu'elles sont là, tout à coup les «Antifa» ne les tolèrent plus: ce sont des «esclavagistes». Les maires et les gouverneurs exécutent, et même précèdent les foule dans les opérations de destruction. En haine de Trump, bien sûr. A l'évidence, on entrevoit une tentative froide, délibérée et organisée pour déclencher la guerre civile raciale, les Noirs contre les Blancs.

À Charlottesville, peu de temps avant l'affrontement entre les «antifa» et «les suprémacistes», une agence basée à Los Angeles, appelée de manière significative «Crowds on Demand» (Foules à la demande ...) cherchait des «acteurs», «militants» «photographes» pour des «événements et manifestations» dans la région, offrant 25 $ l'heure - un très bon salaire pour un emploi temporaire. Spécialement par les temps qui courent.

L'annonce de «Crowds on demand» sur Craiglist, un site américain de petites annonces.
25 $ de l'heure pour protester!

L'organisateur de la Marche «Unissons la droite» qui a eu lieu à Charlottesville, un certain Jason Kessler [chercher son nom dans le moteur de recherche, ndt], s'est avéré ne pas du tout être «de droite», mais un supporter d'Obama, qui s'était infiltré il y a un an dans le mouvement Occupy Wall Street, dont il a été expulsé comme provocateur volontaire. En 2005 , il a même été reconnu coupable de vol à l'étalage.

Mais les destructeurs, ceux qui se déchaînent contre les symboles du passé, qui se transforment en policiers de la pensée, ce sont des volontaires de masse [autre nom des idiots utiles, ndt]: malgré le fait qu'ils s'attribuent les étiquettes auto-sanctifiante d'«antifa» et anti-racistes, il ne faut pas oublier qu'ils annoncent et préparent un pouvoir d'intolérance totalitaire, fanatique et violente. Visant à supprimer la liberté de pensée et d'expression.
(..)
Rappelons-leur - tant que nous le pouvons encore - que «les nazis faisaient pareil, et cette envie de détruire les statues ne peut que se comparer à celle de brûler les livres».
Rappelons-leur aussi, à ces «antifa», qu'ils le font avec la permission des supérieurs, car la chose est fortement voulue par le système oligarchique: il suffit de se souvenir des directives européennes contre «l'influence russe» («ne regardez pas Russia Today et Sputnik News») et les «fake news sur le web», et de la législation adoptée par Angela Merkel, condamnant à des amendes les «réseaux sociaux» qui ne surveillent pas les expressions de «haine», autrement dit politiquement incorrectes. La seule différence avec les nazis, c'est qu'ils n'ont pas besoin de faire des feux de joie. Nous sommes à «la fin du free speech ordonnée par les ingénieurs ilotes, les robots et les logiciels de la Silicon Valley» [Nicolas Bonnal].