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LE PAPE QUI ENCHANTE LES JEUNES: NEW YORK
 

Voyage aux Etats Unis, 15-21 avril 2008. Le 19 avril, dans la soirée, le Saint-Père avait rendez-vous avec les jeunes et les séminaristes du Séminaire Saint-Joseph de New York (20/7/2011)

L'enthousiasme était indescriptible.
Les images (et le son!) en témoignent mieux que tous les discours.

-> A revivre sur le site du Vatican, avec tous les discours et homélies: ici.
-> Pages spéciales de mon site: http://benoit-et-moi.fr/USA/ (et le discours prononcé par le Saint-Père, dans ma traducton "à cahaud" ici)




 

We love you!




 

Voici encore un diaporama que j'avais composé à l'époque:
http://beatriceweb.eu/Flash/Stjoseph/SlideShow.swf

Je me permets de me citer...
J'écrivais (ici), au lendemain du voyage:

Nous gardons dans les yeux une foule d'images, et parmi les plus belles, celles de la veillée avec les séminaristes et les jeunes , ses plaisanteries ("je vous donne un A+ pour votre excellent accent en Allemand"), son rire, lorsqu'il s'aperçoit qu'il a oublié la partie en espagnol de son discours (à ce moment, il m'a fait vraiment penser à un professeur qui se sent bien dans sa classe, car il sait que ses élèves l'aiment), l'atmosphère de ferveur et d'affection, l'enthousiasme bruyant de l'assistance...
Il y a eu aussi son intervention improvisée à la fin de la messe à Saint-Patrick, dans un anglais peut-être pas aussi académique que le langage qu'il utilise habituellement, mais pour cela tellement émouvant.
Autre épisode étonnant, à la Park East Synagogue de New York, dans son discours de bienvenue, le rabbin compare les chérubins peints (ou sculptés?) sur les murs au "visage angélique de Votre Sainteté"!!!
Et puis, ce geste gracieux des doigts, paumes ouvertes, buste creusé, bras tendus. Au moment de monter dans l'avion Papal , (que des journalistes américains facétieux ont baptisé Shepperd One), il a eu une dernière fois ce geste sur le sol américain, et le commentateur de la chaîne ETWN a attiré l'attention des spectateurs, avec gentillesse, sur "les doigts de pianiste".




Quel bilan, pour Saint-Joseph?

Le Pape a touché le coeur de l'Amérique.
Depuis les églises remplies de fidèles jusqu'au Séminaire St-Joseph au centre d'un "tsunami d'intérêt", un mois après le voyage aux Etats-Unis, l'effet Benoît XVI ne se calme pas.
NY, Elena Molinari, L'Avvenire, 4 juin 2008
(voir ici)
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Une vague de demandes d'inscription au Séminaire de St. Joseph, des églises pleines dans les villes où Benoît XVI a prié. Et de très nombreuses nouvelles connections aux sites internet dédiés à la foi. Un mois après sa visite aux Etats-Unis, "l'effet-Pape" n'a pas diminué. Au contraire.
L'exemple le plus évident est le Séminaire de St. Joseph à Yonkers, tout près de Manhattan, où le 19 avril Benoît XVI pria avec 25 milles jeunes de l'archidiocèse de New York.
L'institut, qui depuis quelques années ne recueille qu'une poignée d'inscriptions pour chaque nouveau cours, a reçu au cours des quatre dernières semaines « un tsunami d'intérêt », ainsi que le définit le père Luke Sweeney, le directeur du Bureau vocations de l'archidiocèse.
Le Père Sweeney parle de « douzaines » de demandes déjà transmises, en plus des dizaines d'e-mails et de coups de téléphone de jeunes qui veulent le rencontrer ou aller visiter le Séminaire pour en savoir de plus.
« Mes journées sont pleines de rendez-vous et j'ai beaucoup d'e-mails auxquels je n'ai pas encore réussi à répondre - explique-t'il entre surprise et émerveillement - c'est incroyable ».

La visite du Pape ne pouvait pas arriver en un meilleur moment pour St. Joseph.
Justement cette année, pour la première fois au cours de ses 108 ans d'histoire, le Séminaire newyorkais risquait d'ouvrir ses portes en septembre sans aucune nouvelle recrue alors que pour les quatre prochaines années on prévoit 23 ordinations sacerdotales.
Trop peu pour combler les besoins d'une communauté où les prêtres sont 648 pour deux millions et demi de fidèles.
« Nous faisons face à une sérieux chute de vocations - continue le père Sweeney - mais la visite du Pape réussira là où nos campagnes pour encourager les jeunes à s'approcher à la vie sacerdotale ont échoué ».
Pour s'en tenir aux expériences rencontrées par le directeur du bureau des vocations, les jeunes qui se sont manifestés le mois dernier cultivait leur vocation depuis des années, sans jamais se décider à accomplir le pas décisif : « Ils viennent me voir et me disent qu'ils sont allés à la prière du Pape, qu'ils ont vu la foule exultante, écouté son message d'amour et ont trouvé, en un jour, la réponse à toutes leurs questions ».
Les doutes des catholiques qui dialoguent via Internet sur des sites comme beliefnet.com (dédié à la spiritualité en général) ou comme BustedHalo.com, fondé par des Pauliniens de New York, ne se sont pas tous dissipés après la visite du Pontife, mais à coup sûr, leur échange d'opinions s'est fait plus vif et plus profond.

« Benoît XVI a défié ouvertement le préjugé de beaucoup de croyants américains selon lequel la religion est seulement une question privée et qu'elle n'a pas d'implications publiques - écrivait récemment un participant .

Peut-être revenait-il vraiment au leader du monde catholique de défier l'individualisme radical et de susciter le malaise et la réflexion dans beaucoup de domaines de notre societé. En ce sens, Benoît XVI a atteint son but ».
On peut comprendre à quel point il a réussi en observant, de manière empirique, les dizaines de catholiques qui avaient mis en réserve leur implication individuelle dans la vie de leur paroisse et qui se sont sentis appelés personnellement par l'invitation du Pape à sortir de leur coquille. Et plus que tous, peut-être, ceux d'origine allemande, émus par l'arrivée de « leur » Pape. Dans les dimanches suivants le départ de Papa Ratzinger, l'église de St. Joseph, dans l'Upper East Side de Manhattan, l'unique église à New York à célébrer encore la Messe en allemand, a vu un insolite afflux de fidèles, environ le double de l'afflux habituel un mois auparavant. « C'est un don de Dieu, je sens un nouvel esprit de communion dans notre église - explique une paroissienne de longue date, Kathryn Jolowicz . Comme beaucoup, je me sens plus forte parce que le Pape est venu ».




Elle a vu le Pape de près

Le témoignage d'une étudiante qui a vu le Pape de près:
La rencontre avec Benoît XVI continue de résonner chez l'étudiante de Fordham
(Voir ici)
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Quand le pape Benoît XVI a visité les Etats-Unis en avril dernier, des millions de personnes ont été témoins de ses déplacements, à la télévision.
Des dizaines de milliers l'ont entendu parler au Nationals Park à Washington, et au Yankee Stadium dans le Bronx. Des centaines étaient à portée de voix quand il a célébré la messe à la cathédrale Saint-Patrick, et quand il s'est adressé aux Nations Unies.
Des quantités de gens étaient assez proches pour saluer le pontife personnellement et pour lui serrer la main.

Mais une seule personne a vu ce moment capturé dans une photographie qui est parue sur la couverture d'un des principaux magazines catholiques.
Et c'était l'étudiante de première année (freshman) Caitlin Willis, de Fordham.
"J'étais complètement exaltée, dans le sens le plus vrai du mot, dit-elle, à propos de sa rencontre avec le pape.
" Ce n'était pas vraiment une poignée de main, en fait. Il saisit votre main et la tient, et vous regarde dans les yeux; c'était un instant très pénétrant (piercing)".

Elle a rencontré Benoît XVI comme membre de la Chorale de Communion et Libération, qui a chanté le 19 avril lors du rassemblement de la jeunesse au séminaire de Saint-Joseph.
La Bay Ridge, une chorale de Brooklyn, faisait partie des musiciens et chanteurs qui ont fourni des intermèdes entre les messages du pape et du cardinal Edouard Egan, l'archevêque de New York. "

"C'était particulièrement émouvant et important pour moi " a dit Willis. "Le pape a parlé avec une grande conviction et une grande autorité, mais d'une manière affectueuse. Il a dit " Je ne suis pas venu pour imposer la foi, mais pour éclairer par elle, ce qui m'a beaucoup frappée."

Comme la foule l'acclamait, le pontife dut s'approcher du choeur et se mélanger à ses membres: " Là, j'étais devant le Vicaire du Christ, qui a l'autorité pour dire que le sens de la vie est amour, et avec beaucoup d'affection et de sollicitude, il a pris nos mains dans les siennes et a dit aux jeunes d'avoir du courage", dit- elle . " C'était incroyable d'être devant un homme qui est si complètement extraordinaire et exceptionel (so completely extraordinary and exceptional)".

Willis a dit que l'expérience restera gravée en elle pour toujours, mais si le souvenir en venait à s'estomper, elle peut toujours se procurer un exemplaire du numéro du 5 mai du magazine "America" qui a reproduit sur sa couverture le moment exact où Benoît XVI a serré sa main. La photo a été prise par un photographe catholique du service de presse".

"C'est sympa (cool) d'être sur la couverture, mais en plus, cela prouve que c'était vrai - que quelque chose d'aussi beau a réellement eu lieu " dit-elle.

Fondée en 1841, Fordham est l'université jésuite de New York, offrant l'éducation exceptionnelle distinguée par la tradition jésuite à environ 14.700 étudiants répartis dans ses quatre undergraduate colleges et ses six graduate and professional schools.




 



Voir aussi

Le Pape qui enchante les jeunes
Le Pape qui enchante les jeunes: Gênes
Le Pape qui enchante les jeunes: Lorette



JMJ 2011, Madrid | Les bons fruits de Medjugorje (suite)