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FRÉNÉTIQUE CAMPAGNE DU LOBBY PRO-EUTHANASIE
 

L'appel de Mgr Aillet. Le Salon Beige se mobililise contre la campagne - abondamment relayée par les médias - de l'ADMD, Association pour le droit à mourir dans la dignité. Ce que disait le cardinal ,Ratzinger en 1993 (16/8/2011)

Ouvrant en ce moment la radio à n'importe quel moment de la journée, on n'échappe pas à la terrible ritournelle des témoignages (qui a un frère souffrant de Parkinson, qui une mère d'Alzheimer...) visant à justifier auprès de l'opinion publique l'inommable: le meurtre institutionalisé... au nom de la compassion!!!

>>> Pétition du Salon Beige.




 

Répondant en 1993 aux questions d'Inside the Vatican, Joseph Ratzinger s'exprimait ainsi (benoit-et-moi.fr/ete2010/ ):
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Il est terrifiant de voir comment, en cette fin du XXème siècle, des pays qui se sont battus contre Hitler ont embrassé quelques-unes des idéologies anti-humaines favorisées par lui: euthanasie, par exemple, expérimentation sur les embryons humains.
D'une certaine façon, Hitler a anticipé beaucoup de développements actuels. Et il y a actuellement un débat historique très intéressant sur cette question, en Allemagne. Parce que, vu d'un certain angle, Le Nazisme était certainement un mouvement anti-moderne. Avec l'exaltation romantique du passé allemand, de la nature, contre ce que les nazis appelaient l'"intellectualisme judeo-bourgeois" du monde moderne. Il est vrai que c'était là une réaction anti-moderne, anti-libérale.
D'un autre côté, il y a maintenant une seconde école de pensée, qui soutient que le Nazisme, paradoxalement, donna une grande impulsion au processus de modernisation en Allemagne et en Europe,
anticipant des réalisations et des idées qui n'étaient pas encore acceptées par la conscience commune.
Par exemple, précisément, l'idée de débarasser la communauté de ceux qui sont malades ou incapables de faire leur part de travail dans la société, les malades mentaux, en les tuant - cette idée n'était pas acceptée, même par ceux qui avaient une certaine sympathie pour le régime. Mais je dirais que s'il advenait qu'un pareil régime revînt, la résistance contre de telles choses, parmi les gens, serait bien moindre que ce qu'elle était dans ma jeunesse.




Lu sur Sud-Ouest

L'évêque réagit à l'affaire d'euthanasie

Monseigneur Aillet s'est invité hier dans le débat suite à l'affaire du docteur Bonnemaison. Il n'est d'ailleurs pas le seul.
À rebours de milliers d'internautes, l'évêque Monseigneur Aillet condamne la banalisation de l'euthanasie dans le débat né à Bayonne.
http://www.sudouest.fr/
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Ce qu'il faut bien appeler « l'affaire Bonnemaison » a nourri le débat ce week-end encore. Au centre hospitalier de Bayonne, des personnels ont décidé d'organiser aujourd'hui, à partir de 15 h 30 dans leurs locaux, une manifestation de soutien au docteur Bonnemaison mis en examen la semaine dernière.

En ce week-end du 15 août, Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, a choisi de donner son avis, malgré son programme très chargé dans l'accueil des Journées mondiales de la jeunesse.

« Accusé d'avoir délibérément provoqué la mort de plusieurs patients en fin de vie, un médecin urgentiste de l'hôpital de Bayonne vient d'être mis en examen. Comme on pouvait s'y attendre, cette triste affaire est ''instrumentalisée'' par des personnes ou des lobbies qui tentent de relancer le débat sur la légalisation de l'euthanasie.

Or, il n'est pas concevable qu'un médecin, dont la vocation est de soigner les personnes qui lui sont confiées, puisse s'arroger le droit de supprimer un patient. Moralement inacceptable, l'euthanasie, qui consiste à mettre fin à la vie d'un malade, est parfaitement illégale en France. L'acharnement thérapeutique (c'est-à-dire ''l'obstination déraisonnable'' par laquelle un malade est artificiellement maintenu en vie au prix d'actes inutiles et disproportionnés) est également interdit par la loi Leonetti du 22 avril 2005, qui impose au corps médical la prise en charge des malades en fin de vie et l'obligation de soulager leurs souffrances. Mais la mise en œuvre de cette loi se heurte, en particulier, à l'insuffisance des centres de soins palliatifs, dont le développement devrait être une des priorités des pouvoirs publics en France.
D'une façon générale, la banalisation de l'euthanasie, et a fortiori sa légalisation, ponctue l'évêque, est une ''évolution'' (ou plutôt, une terrible régression) à laquelle nous nous opposons au nom même du droit de chacun de vivre et de mourir dignement.
»
...

[Le communiqué en entier figure sur le site de la CEF, où il est rappelé qu'il représente la postion de l'Eglise].




La pétition du Salon Beige

Mobilisation contre l'euthanasie

Une nouvelle campagne pour la légalisation de l'euthanasie a été lancée suite à l'inculpation du médecin de Bayonne ayant achevé des patients au moyen d'une injection mortelle. Sur internet, diverses manifestations de soutien, bien souvent téléguidées par le lobby ADMD, fleurissent comme par enchantement au beau milieu des vacances, espérant faire de ce thème un clivage pour les prochaines élections.

Il est temps d’arrêter de laisser dire que l’euthanasie, ou le suicide assisté, permettent de sauvegarder la dignité d’un malade qui souffre, et qui ne souffre pas de sa perte de contrôle de lui-même. Cette souffrance-là est digne… digne d’être secourue, soignée, et sublimée par son sens profond qui demeurera toujours dans ce monde une réalité et un mystère. Il faut dire que la dignité que brise l’euthanasie, c’est celle de celui qui prend la vie d’autrui. Le mal fait plus de mal à celui qui le commet qu’à celui qui le subit. C’est le tueur qui s’expose à devenir moins qu’un homme – même s’il pense avoir d’excellentes raisons. Celui qui aime, soigne, réconforte le malade qui souffre, et lui donne des raisons de vivre, celui-là grandit.

C'est un triple scandale auquel nous assistons :administration d’une mort violente par injection d’un poison mortel à des personnes vulnérables ;

pratique qui consiste à régler de cette façon une surcharge d’activité hospitalière ou un déficit de lieux d’accueil appropriés ou de soins palliatifs ;

réactions de ceux qu’un pareil drame conduit à réclamer l’euthanasie, notamment celle des personnes âgées en fin de vie.Certains médias entretiennent la confusion en affirmant que nos concitoyens se disent ou se croient favorables à l’euthanasie, alors qu’ils sont simplement (et tout à fait légitimement) opposés à l’acharnement thérapeutique.

Si vous pensez que la suppression des malades en fin de vie est la bonne solution, adhérez à l’ADMD, sinon signez ICI:
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/08/mobilisation-contre-leuthanasie.html




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