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Samedi 14 janvier, le nouveau Président du Conseil italien rencontrait le Saint-Père. Il répondait aujourd'hui à Radio Vatican, et il admet avoir vécu une expérience profonde et inoubliable. (18/1/2012)

-> Voir ici:
Mario Monti chez le Pape


Mario Monti répond aux questions de Radio Vatican.

En lisant les échanges, on a un peu l'impression qu'il s'esquive (peut-il faire autrement?), par exemple quand il ne répond pas directement à cette question:

- Président, êtes-vous d'accord que les difficultés de l'Occident sont causées par une crise éthique et de valeurs, avant même d'être économiques En somme - à votre avis - la sécularisation et l'affaiblissement des «racines chrétiennes» de l'Europe ont-elles une influence sur tout cela?

En réponse, il qualifie la crise de "sociale" (et non pas "éthique") et admet juste que "pour être surmontée dans tous ses aspects graves, la crise demande qu'on regarde devant soi avec courage, avec espérance, mais aussi de reconnaître ses propres racines" (et pas "chrétiennes").

Je ne traduis pas l'interviewe, assez longue, et pas inoubliable, sauf le dernier échange, à écouter en VO ici (cité par Radio Vatican): monti.mp3 [1 987 KB]

* * *

Dans la formation, dans l'intégration, dans la responsabilité civile et morale, la contribution de l'Eglise est vraiment précieuse. Quand j'ai rencontré le Saint-Père, j'ai vécu une expérience profonde et inoubliable. C'était une visite officielle et j'espère que - bien qu'ému - j'ai représenté mon pays d'une manière convenable. Les mains du pape sont des mains fortes, qui soutiennent le poids d'un grand nombre de gens; ce sont des mains rassurantes, parce qu'à leur tour, elles se laissent soutenir. Le Saint-Père a clairement affirmé que «la distinction entre le politique et religieux» sert à protéger la liberté religieuse et à reconnaître la responsabilité de l'État envers les citoyens. Le président Napolitano a déclaré que «le sens de la laïcité de l'Etat embrasse la reconnaissance de la dimension sociale et publique de la religion».
Je me reconnais pleinement dans le critère de la distinction, et de la coopération mutuelle.
Certes, la foi est une valeur, avant tout à vivre et à partager selon le style et la sensibilité de chacun, dans un périmètre de liberté commun à tous. Je considère comme étant d'une grande et immuable actualité ce qu'écrivait Joseph Ratzinger en 1968: «Tant le croyant que l'incroyant, chacun à sa manière, partage le doute et la foi. Personne ne peut échapper complètement au doute, mais pas non plus à la foi. Et qui sait si le doute, justement, ne deviendra pas un lieu de communication. "

Radio Vatican
(© L'Osservatore Romano 19 Janvier 2012)