Plus d'immigrés, moins d'enfants


Ou le pourquoi du "grand remplacement" voulu par ceux qui nous gouvernent, et la société (encore plus) "liquide" qu'ils nous préparent... avec l'appui actif et la "bénédiction" de François. Un article de Maurizio Blondet, qui tire la sonnette d'alarme. (9/5/2016)

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Voir aussi, autour de la remise du Prix Charlemagne au Pape:
¤ Le Pape et les racines de l'Europe
¤ L’Europe s’est construite sur des murs

 

Sadiq Kahn, musulman d'origine pakistanaise, élu maire de Londres le 6 mai 2016

Et pendant ce temps-là, à Londres....

 

Plus d'immigrés, moins d'enfants.

C'est l'UE qui le demande - et El Papa.


Maurizio Blondet
7 mai 2016
Ma traduction

* * *

Le web est (à juste titre) en ébullition à la suite des propos tenus par les deux ministres de l'Education, Stefania Giannini et Johanna Wanka, après avoir signé un accord franco-allemand sur la formation,
Selon IntelligoNews, le premier à donner l'alarme:

«L'Italie doit s'inspirer de l'Allemagne et combler l'écart qui nous sépare des Allemands. L'accord d'aujourd'hui n'est que la dernière étape (..) pour réformer radicalement notre système» dit Stefana Giannini. Et elle a dépeint, avec Johanna Wanka, une nouvelle société: «Il n'y aura plus de place pour la famille que nous connaissons aujourd'hui. La flexibilité induit les gens à se déplacer individuellement, le modèle de famille auquel nous sommes habitués, qui représente la stabilité et la sécurité, n'existera plus». Et encore: «Nous devons tendre toujours plus vers un modèle américain, où la flexibilité, qui est synonyme de précarité, est la base de tout le système économique».

Affirmations que la Giannini a tenté ensuite d'atténuer. Par exemple, elle aurait dit «la flexibilité N'EST PAS synonyme de précarité».
Mais il est vraiment étrange que tous les présents aient mal compris le discours des deux démentes. Dans le rapport le plus complet que j'ai trouvé (sur un site d'enseignants), la Giannini annonçait, toute réjouie: «L'Italie met en œuvre les réformes du marché du travail que l'Allemagne a mises en place il y a plus de 10 ans avec le gouvernement Schroeder. Nous nous adoptons aux temps, éliminant nos points faibles».
Les réformes Hartz, celles de la précarisation et de la force de travail peu productive, avec des mini-jobs et des mini-salaires de 480 € par mois.

«La flexibilité signifie la précarité qui n'est pas synonyme de [situation de] gêne», a poursuivi la Giannini. «Nous devons nous habituer à l'idée d'un monde défini sur un modèle économique de style américain, où la précarité est la norme. Nous devons nous habituer à des vies avec moins de certitudes immédiates, faites par des gens qui sont constamment en mouvement et nous devons encourager leurs mouvements».
«Les gens, surtout les parents, doivent pouvoir se déplacer individuellement et c'est pourquoi le noyau familial n'aura plus la fonction de stabilité sociale qu'il a eue pour ma génération»
«Les vies des italiens, nos vies, vont vers d'énormes changements, enfants de la mondialisation et des réformes mises en place pour être en phase avec le temps. Des vies plus précaires, professionnellement et affectivement, où la réussite économique d'un pays, comme dans le cas de l'Allemagne, ne se traduit pas en augmentation de la natalité ou de la stabilité individuelle et sociale. Il sera de plus en plus difficile de créer sa propre famille stable, et de s'occuper de ses enfants».

Bien entendu, il a été objecté que dans ce splendide nouvel ordre précaire et nomade, une fois la famille disparue, le taux de natalité va s'écrouler: dans les deux pays, l'Italie et l'Allemagne, qui ont une démographie déjà effondrée. Les deux pays ont un taux de natalité de 1,2 enfants par couple, ce qui signifie l'extinction de leurs nations respectives d'ici la fin du siècle. C'est ici qu'est intervenue l'autre réjouie, Johanna Wanka, qui a déclaré: «En dix ans , la population allemande a été réduite de 22%. Le seul secteur où la productivité a diminué est celui des enfants».
En dix ans, réduction de 22 pour cent. En vingt, de 40, en trente de 70 pour cent ou au-delà. Mais la «compétitivité allemande» sera maintenue, voire améliorée: de moins en moins de travailleurs, de plus en plus de produits manufacturés à faible coût. Dans une Allemagne sans Allemands. C'est pour cela - a expliqué la Wanka, toute réjouie, que nous importons des centaines de milliers, voire des millions d'immigrés (...) Les nouveaux arrivants ont une fonction économique bien précise, car ils doivent s'insérer dans un espace laissé vide».

Voilà donc ce qu'elles ont dit. Leurs propos, qui répètent probablement les instructions reçues par les deux folles, coïncident trop bien avec l'accélération du projet mondialiste que nous voyons en cours: accélération de la déstabilisation au Moyen-Orient, traités transatlantiques que l'on fait avaler de force aux occidentaux des deux rives, etc... Et la fin de l'Europe, de la civilisation européenne avec ses articulations nationales, ses cultures différentes et pourtant unifiées par le christianisme.
Et il est impressionnant de voir avec quel timing "El Papa" soutient, et même consacre - sous les acclamations des médias et des politiques progressistes - ce projet mondialiste (parodie de l'universalité chrétienne): l'inondation de musulmans sera un bien pour grand-mère Europe, elle la rendra "féconde".
Mais il n'est pas inquiet, "François", que le christianisme disparaisse? Pas du tout. Comme l'a expliqué Eugenio Scalfari - son interprète autorisé - l'autre soir au Teatro Eliseo: «C'est le premier pape qui dit que Dieu est un, et qu'il n'est à personne. Les chrétiens sont une des confessions».



LE PAPE DU G.A.D.U.
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Le rêve maçonnique devenu réalité: un Pape à la tête de la religion 'générale' (*) pour le monde, dé-sacralisé, celui du Dieu générique, le Grand Architecte de l'Univers, bon (à ce qu'ils croient), pour éterniser le système terminal.

Déjà L'Osservatore Romano a publié le 26 Avril, un article important pour le tournant en cours, intitulé «Le malaise des religions monothéistes», signé par Marco Vannini, spécialiste de la mystique mais sur des positions gnostiques.
Sur le journal de l'ex Saint-Siège (!!), Vannini soutient et exalte la thèse (typiquement maçonnico-gnostique) «que les monothéismes, tous, judéo-christianisme en tête, sont par essence exclusifs et violents envers toute autre croyance, à l'opposé des vieux polythéismes, par essence pacifique». Et il poursuit:

«En un temps de regain de violence au nom de Dieu, une vraie tolérance religieuse, capable de reconnaître la relativité sans tomber dans la banalité, ne peut exister qu'en dépassant la distinction mosaïque entre vraie et fausse religion (...) Dans notre monde globalisé, la religion ne peut trouver une place que comme "religio duplex" autrement dit religion à deux étages, qui a appris à se voir comme une parmi d'autres. (...) Puisque, malgré la mondialisation, il n'y aura jamais une religion unique, une vérité unique, un Dieu unique, la "religio duplex" est celle qui permet de rester unis et solidaires dans le destin commun de l'humanité». (cf. Settimo Cielo)

Ne serait-ce pas la religion de El Papa? Hostile aux catholiques, «fermés et pharisiens» liés à la doctrine, à la «vérité» qui doit être dépassée au nom de la «charité». Et du business qui doit rester «efficace» pour le capital mondial. En effet, a dit Scalfari «Aujourd'hui, cette question est d'une énorme importance», et c'est précisément dans la direction indiqué par Johanna Wanka: insérer les nouveaux arrivants dans le système de production allemand, le plus efficace. François et Wanka unis dans la lutte pour un gouvernement mondial. Voulu par le capitalisme terminal, qui a une hâte extraordinaire de voir ces jours arriver.


FAIRE DURER LE CAPITALISME TERMINAL
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Les deux sottes - répétant ce qui leur a été ordonné - ont élaboré un projet singulier: celui de transformer en Utopie désirable un système économique qui n'est pas viable - celui de la déflation et de la dette inremboursable - qu'ils ont créé. Rendre permanente, éternelle, la situation des créanciers qui ont recherché avec tellement d'"efficacité" la rémunération maximale du capital, jusqu'à l'usure, jusqu'à vider les pays des populations de travailleurs européens, qualifiés parce que préparés par une civilisation qui jusqu'à hier était industrielle, mais nourrie d'une culture plus ancienne et plus haute, et innervée par le christianisme, s'illusionnant de les remplacer par des noirs et des musulmans, sans aucune qualification, et sans "éthique du travail", parce que cette dernière aussi - comme tous les éléments de la civilisation - est un héritage chrétien.
Je laisse la parole à l'ami Gianluigi Marletta:

«Voilà ce que nous préparent les pouvoirs forts...
«L'aspect positif de nos dirigeants est qu'ils ne se cachent plus dans leurs déclarations (il n'en ont plus besoin). La ministre Giannini explique que, dans la société future, il n'y aura plus de place pour la famille parce que nous devons tous nous habituer à être ballotés par les continents pour chercher du travail; puisque les néo-esclaves européens ne feront plus d'enfants, nous allons remplir notre pays d'immmigrés. Et voilà! Comprenez-vous à quoi ont servi le féminisme, la révolution sexuelle, le gender, l'immigration sauvage et la déstabilisation des continents entiers? Vous devez être précaires, anaffectifs, éternels migrants. Parole de 'ministre' de la République».

Eh oui: toutes les joies de l'hédonisme libertaire se sont déversées dans le néo-esclavage. Le nomade anaffectif aura toujours la pornographie comme consolation tandis qu'il se trimballe d'un continent à l'autre à la recherche de travail. La fin de la famille, le rêve du capitalisme terminal - et de Satan - est enfin devenu réalité.

Le hic (petit et insignifiant) est que cette «civilisation» de Satan qui fait de vos enfants des esclaves nomades et masturbateurs, n'est tout simplement pas viable. Et eux, ils veulent la rendre éternelle, les usuriers. Ils se font aider par El Papa. Mais elle échouera "par ses propres contradictions". comme déjà le soviétisme.

Ettore Gotti Tedeschi, économiste qui a été brièvement "le banquier du Vatican" (avant d'être expulsé: ils ne veulent pas de catholiques dans le Saint-Siège de Bergoglio) le dit noir sur blanc (Voir ICI)
Sur les solutions de la ministre allemande Wanka, Gotti Tedeschi dit:

«Les considérations de Wanka ne sont pas viables. L'"accueil" réel, bénéfique [d'un tel nombre d'immigrés], ne peut être réalisé que dans des conditions d'équilibre économique, pas de grave crise - comme celle actuelle - qui va aggraver le modèle même de l'accueil. L'intégration nécessite des investissements très élevés, et les ressources ne sont pas là; elles seront donc soustraites aux dépenses pour la santé et les retraites des personnes âgées. Ce que ces bureaucrates ne comprennent pas, c'est que les solutions qu'ils proposent provoqueront une révolution qui fera date, sociale, culturelle et politique. Vous verrez aux prochaines élections quels partis prendront le pouvoir en Europe ...»

Mais oui: les «partis populistes, xénophobes" qui progressent. Et contre ce projet. Le système terminal va les réprimer par tous les moyens, même violents, et provoquera le choc.
Gotti Tedeschi poursuit:

«Si on veut être pragmatique, il faut aussi faire les comptes. Combien d'immigrés sont nécessaires pour compenser l'écart de population (sans véritables solutions économiques)? disons, juste pour l'Italie, dix millions? Mais si c'est vrai, s'il est vrai que pour résoudre la crise économique en Europe cinquante millions d'émigrés sont nécessaires, avons-nous finalement compris ce que projettent les dirigeants européens, PEUT-ÊTRE MÊME AVEC LE SOUTIEN DE L'AUTORITÉ MORALE?»
«Le problème que ceux-là veulent résoudre est dû précisément aux politiques malthusienno-écologistes initiées dans les années 70, quand fut lancé le Nouvel Ordre Mondial, et quand, toujours grâce aux politiques anti-natalistes des années 70, commença la crise économique qu'aujourd'hui certains veulent résoudre avec les politiques d'immigration. En pratique, on veut solutionner les effets (et non les causes) en agissant jsur les effets. Pour comprendre, il suffirait d'aller relire ce que l'OMS (Organisation mondiale de la santé) écrivait en 1992, invitant à prendre soin de ceux qui sont en bonne santé et productifs (et non de ceux qui sont vieux et malades), laissant entendre que l'immigré a ces caractères. Le Directeur général de l'OMS (Hiroschi Nakaijama) expliquait aussi que l'éthique chrétienne ne pourrait plus être appliquée à l'avenir. Je ne suis même pas étonné par la considération qu'"il n'y a plus de place pour la famille que nous connaissons aujourd'hui". Il est évident que l'un des véritables objectifs est précisément la destruction de la famille (chrétienne), qui éduque ses enfants subjectivement, les soustrayant à l'éducation homogène d'"État" voulue par la culture gnostique».
«Pensons à la difficulté qui est en train de se révèler dans l'"intégration européenne", à cause de la différence entre les visions protestante et catholique».

Intégrer dans cette Europe des musulmans par millions, et d'un coup, ce serait comme répéter «l'erreur qui a été faite avec l'euro, avec la même approche superficielle utilisée à la fin des années 90, cette fois du point de vue socio-compétitif. Excusez-moi si je réaffirme que notre vrai problème est l'insuffisance de notre classe dirigeante politique (et religieuse). Amen».

Amen.

NDT

(*) C'est sans doute dans la même logique que s'insère cette information relayée par Radio Vatican, le 5 mai, selon laquelle Sciences Po (qui est, rappelons à l'avant-garde de toutes les "avancées" sociétales, et promoteur acharné du multiculturalisme, ayant lancé dès 2001 une initiative destinée à faire tache d'huile, en faveur de la discrimination positive: recruter des élèves dans des lycées des Zep) va lancer une formation interreligieuse:

Dès la rentrée 2016, prêtres, pasteurs, rabbins, imams et moines bouddhistes seront les nouveaux étudiants de l'Institut d'Études Politiques de Paris.
Ce nouvel enseignement est destiné à mieux former les responsables et cadres religieux, clercs ou laïcs, des différentes communautés religieuses. Elle est baptisée "Emouna, l'amphi des religions". L'objectif, précise le communiqué, est de renforcer les liens et la connaissance mutuelle, et assumer une juste place dans la laïcité et la culture françaises. «Nous ne pouvons rester immobiles et impuissants face à une sorte de crispation qui entoure le fait religieux en France, de même que face aux pratiques les plus extrêmes, double écueil qui menace notre société» explique le directeur de Sciences Po, Frédéric Mion.
(...)
L’initiative est portée par un groupe interconfessionnel en lien avec le grand rabbinat de France, le conseil des rabbins libéraux Kerem, la Conférence des évêques de France (CEF), la Fédération protestante de France, l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, le Conseil français du culte musulman (CFCM) et l’Union des bouddhistes de France. Et le projet a reçu le soutien de l’État français.