Le Corriere delle Alpi a eu l'excellente idée d'une rubrique en forme de lexique alphabétique, intitulée "Tutti i personaggi della lunga vacanza tra le Dolimiti".
Pour ne vexer personne, les rubriques vont de Andrich (l'évêque de Belluno) à Zandegiacomo (le maire d'Auronzo), en passant par Tremonti (nom porté par beaucoup de protagonistes, entre autres le maire de Lorenzago, l'ancien ministre du gouvernement Berlusconi, et le propriétaire de l'Hôtel Trieste)... et surtout Segretario, dont on se doute qu'il y est question de Georg Gänswein.
A noter l'allusion faite à l'interview accordée au Süddeutsche Zeitung , que je préfère éviter de commenter ici. Ou juste pour me demander, par comparaison, ce que don Georg a vraiment dit lors du fameux dîner riservatissimo!
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Traduction:

P O U R   " D O N "   G E O R G ,   C E   N ' E S T   P A S   F A C I L E 

Segretario
Mgr Georg, le secrétaire du Pape.
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Il a été photographié autant que son patron. Tout comme le chauffeur du Pape.
Don Georg a eu des mots extraordinaires pour l'ambience de Lorenzago.
Il a déclaré qu'il s'était trouvé en présence d'une symphonie musicale entre la demeure, les montagnes, les bois, les paysages, les lacs, les vallées.
Il aurait désiré emmener Benoît XVI en vacances en Allemagne.
Lorenzago l'a apprécié à cause du message du Pape, qu'il a apporté au concert qui lui était destiné à l'occasion de la Saint-Benoît.
Il a été trahi par certain vaticaniste qui a dévoilé, encore que de façon très partielle, le contenu d'un repas très privé (una cena "riservatissima") qui s'est déroulé à Laggio di Cadore, où don Georg a donné l'impression de ne pas supporter les servitudes jugées excessives de sa vie au Vatican: l'impossibilité, par exemple, de ne pouvoir aller skier.
Dans une interview à un quotidien allemand, rendue publique ces jours-ci, don Georg affirme qu'il est sage de contrer l'Islam (à l'opposé de ce qu'a dit le Pape à Auronzo), et admet recevoir de temps en temps des lettres d'amour...