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L ' A M I C O D E L P O P O L O . . . L'Amico del Popolo, l'hebdomadaire d'information de la province de Belluno, a couvert l'évènement avec deux beaux numéros spéciaux que je conserve précieusement (et dont le ton tranche de façon étonnante avec celui auquel nous sommes habitués, y compris dans la presse transalpine): il résume tout ce que ces pages ne sont peut-être pas parvenues à exprimer. J'ai choisi de traduire deux articles parus dans le numéro du 28 juillet, dont les titres devraient se passer de commentaires: l'éditorial ( Grazie Santo Padre ) et le récit du concert offert au pape par les Choeurs alpins, qui se prolonge par une belle réflexion (Quand le Pape exprime tendresse et humanité ).
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I L C O R R I E R E D E L L E A L P I Malgré de bons compte-rendus, le Corriere delle Alpi ne se démarque malheureusement pas toujours du ton critique adopté par la presse occidentale en général. Après avoir souligné le coût du séjour, critiqué la lourdeur du dispositif de sécurité, s'être plaint de la difficulté d'approcher le Saint-Père, et même de la brutalité des gardes du corps, et déploré le jour de son départ qu'il n'ait pas fait avec l'hélicoptère un détour par le cimetière où sont inhumées les victimes du Vajont, il ose écrire, en première page de l'édition du 28 juillet (lendemain du départ, donc): -------------------- « L'attente insistante [du passage de la voiture du Pape] des résidents et des vacanciers témoigne de l'affection des cadoriens pour ce pape qui était considéré comme "glacial" jusqu'à la veille de son arrivée, le 9 juillet. » ------------------- Je reste confondue devant tant de mauvaise foi! Car qui, sinon le journal local, est le mieux à même d'informer ses lecteurs que le caractère glacial du pape n'est qu'une fable, inventée par... les journalistes eux-mêmes! Fable d'ailleurs d'autant plus difficile à accréditer ici que chaque dimanche, à midi, en direct sur la principale chaîne de télévision, les italiens peuvent constater de visu lors de l'Angelus, l'humanité souriante et la gentillesse du Saint-Père.
Je note que le marchand de journaux du village est parfaitement achalandé - au moins durant cette période - y compris avec la presse étrangère, sans parler de l'Avvenire, et de l'Osservatore Romano. Je n'ai pas vu de trace de la presse française, en revanche...
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