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La maçonnerie française vue par M. Introvigne

Il commente le dossier du Point. (28/1/2011)

Massimo Introvigne a écrit hier sur la Bussola Quotidiana un billet intitulé ironiquement: France, le bunga bunga (1) de la franc-maçonnerie.
Carlota me signale que l'article a été repris sur le portail religieux espagnol www.religionenlibertad.com/
Il s'appuie d'une part sur un documentaire récent de Canal +, et d'autre part sur un dossier récurrent (on appelle cela un marronnier...) du Point, intitulé "Francs-maçons: la main invisible"; le Salon Beige en a parlé ici.

Selon Massimo Introvigne, qui est un spécialiste de la question, la maçonnerie française aurait au moins deux spécificités. D'une part, les deux principales obédiences, le Grand Orient, et la Grande Loge, ne sont pas reconnues par la maçonnerie "mère" britannique (parce qu' "elles admettent les athées, et permettent les discussions politiques et électorales dans les loges, et parce que depuis 2010, elles admettent à plein titre les femmes, ce qui est interdit par les statuts d'origine).
Mais surtout, dit-il, parce qu'"elles conservent une hégémonie politique et parlementaire" impensable ailleurs. Sans parler de la magistrature, des instances dirigeantes des multinationales... et du Ministère de l'éducation, qui serait un "fief maçon".

Introvigne souligne qu'en dehors des nombreux maçons présents au gouvernement,"le véritable point de référence de la maçonnerie française, l'ex-Grand Maître du Grand Orient, Alain Bauer occupe actuellement le poste très délicat de conseiller de Nicolas Sarkozy pour la sécurité nationale, en plus de faire partie d'un nombre impressionnant de comités et conseils d'administration".

Les maçons, conclut-il, ne gagnent pas toujours. "La mère de toutes les batailles politiques (selon le Point, dit-il) aurait été la tentative de faire tomber le premier ministre non-maçon, François Fillon, pour le remplacer par l'hyper-maçon Jean-Louis Borloo, un anti-clérical fanatique, en vue, entre autre, du débat parlementaire sur l'euthanasie. Bataille perdue. Sarkozy a soutenu Fillion, qui est immédiatement monté en ligne contre l'euthanasie".

Je suis un tout petit peu plus circonspecte que Massimo Introvigne. La bataille est perdue... pour le moment. Mais le fait même qu'il y ait pu avoir un débat prouve qu'une brèche s'est ouverte, et qu'on a préparé l'opinion.... en attendant une prochaine offensive, qui ne saurait tarder!

La maçonnerie racontée par le Point ne me fait pas fantasmer. Mais c'est vrai que ce genre de demi-révélations fait regarder les choses avec d'autres yeux.
Parmi les commentaires du Salon Beige je lis cela: "J'ai lu l'intégralité de l'article du Point, c'est du flan. Ils parlent des réseaux d'influence et des magouilles, mais ce n'est pas ça le plus important. Je me demande même s'ils n'ont pas écrit cela comme un exutoire pour éviter que les gens ne cherchent plus loin...."
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(1) Explication du titre:
"Bunga bunga, c’est ainsi que le Président du Conseil italien nomme les « divertissements » qui clôturent les soirées privées dans sa villa d’Arcore. Le nom vient d’un jeu sexuel enseigné à Berlusconi par Khadafhi".

C'est du moins ce qu'on lit dans la presse italienne - et dans celle française, qui recopie servilement - qui a fait de la chasse au Berlusconi le sport à la mode.
Massimo Introvigne évoque, lui, avec humour "quelques bonga bonga qui auraient impliqué des magistrats maçons, et qui auraient été étouffés grâce au réseau de protection des loges...



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