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Sur la Lybie: relire le Pape

dans son discours au Palais de verre de l'ONU, le 18 avril 2008, pour chercher des issues à la crise. Editorial de la Bussola. (25/3/2011)

Andrea Tornielli et Riccardo Cascioli, dans l'éditorial de la Bussola d'aujourd'hui, pour justifier la nécessité d'arrêter immédiatement les bombardements sur la Lybie, s'appuient sur le très important discours prononcé par le Saint-Père à la tribune de l'ONU, le 18 avril 2008

Article ici: http://www.labussolaquotidiana.it/
25-03-2011

Sur la Libye, il faut relire le Pape et chercher des alternatives réelles à la guerre
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De nos jours, plus d'un a rappelé le discours important de Benoît XVI à l'ONU, le 18 avril 2008, quand le Pape a parlé de la "responsabilité de protéger." Beaucoup ont appliqué ces paroles à l'opération militaire massive en cours en Libye. L'opération menée ces jours-ci par la "coalition de volontaires" a soulevé de nombreuses inqhiètudes.

Cela vaut la peine de relire dans son intégralité ce passage du pape.
"La reconnaissance de l’unité de la famille humaine - a dit Ratzinger au siège de l'ONU à New York - et l’attention portée à la dignité innée de toute femme et de tout homme reçoivent aujourd’hui un nouvel élan dans le principe de la responsabilité de protéger. Il n’a été défini que récemment, mais il était déjà implicitement présent dès les origines des Nations unies et, actuellement, il caractérise toujours davantage son activité".

"Tout État - a dit le Pape - a le devoir primordial de protéger sa population contre les violations graves et répétées des droits de l’homme, de même que des conséquences de crises humanitaires liées à des causes naturelles ou provoquées par l’action de l’homme. S’il arrive que les États ne soient pas en mesure d’assurer une telle protection, il revient à la communauté internationale d’intervenir avec les moyens juridiques prévus par la Charte des Nations unies et par d’autres instruments internationaux."

"L’action de la communauté internationale et de ses institutions, dans la mesure où elle est respectueuse des principes qui fondent l’ordre international, ne devrait jamais être interprétée comme une coercition injustifiée ou comme une limitation de la souveraineté. À l’inverse, c’est l’indifférence ou la non-intervention qui causent de réels dommages. Il faut - concluait le Pape - réaliser une étude approfondie des modalités pour prévenir et gérer les conflits, en utilisant tous les moyens dont dispose l’action diplomatique et en accordant attention et soutien même au plus léger signe de dialogue et de volonté de réconciliation".

Voilà le point-clé: la responsabilité de protéger est sacro-sainte, même s'il faut essayer de l'appliquer toujours et partout, et pas seulement quand il s'agit de pays stratégiques en termes d'énergie. Mais est également sacro-sainte la nécessité d'étudier "tous les moyens dont dispose l'action diplomatique" , encourageant "le plus léger signe de dialogue." Tout cela a-t-il été fait dans le cas de la Libye? Il nous semble que non.

À ce stade, compte tenu que l'objectif de détruire l'aviation de Kadhafi a déjà été atteint, il serait utile d'écouter la voix de ceux qui - comme le vicaire Apostolique Mgr Martinelli - invitent à arrêter les bombardements immédiatement et à reprendre les négociations auxquelles les deux parties du conflit (le gouvernement du Rais et les rebelles) se sont déclarés disponibles.




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