La nature est sans pitié
Jacqueline, à propos de la catastrophe japonaise (17/3/2011)
La nature est sans pitié. Il a suffit d’une tremblement de terre suivi d’un épouvantable tsunami pour faire d’un pays hyper-industrialisé un champ de ruine. Certes, seul le nord a été durement touché par la nature déchaînée mais son débordement touche depuis quelques jours à l’essence même de la technologie à savoir ses centrales nucléaires. Cette technologie susceptible de nous apporter le confort dans notre vie quotidienne devient en un instant la pire calamité et un danger extrême pour toute une population.
Mon propos n’est pas d'instruire le procès de cette science tant décriée par la politique écologique mais plutôt de constater le caractère simplement humain d’un tel évènement. Il est bouleversant de voir les japonais errer dans les ruines à la recherche d’un disparu, d’une maison qui n’existe plus. Il est insupportable de regarder les images de la centrale nucléaire dont finalement on ne sait pas grand chose dont les murs s’écroulent dans les flammes en laissant monter vers le ciel des nuages inquiétants.
Les rues sont vides et la nourriture manque, les industries déménagent, on donne le prix fort pour un billet d’avion, les gens fuient vers le sud. Dans le sud, il y a une ville qui ne guérira jamais à cause de cette technologie, elle porte le nom d’Hiroshima...
Les hommes sont sans pitié. Par la tyrannie meurtrière de quelques potentats, des pays d’Afrique et du Moyen Orient sont en proie à d’autres dévastations. Celui qui se révolte sera tué. Celui qui a faim sera ignoré. Celui qui est malade sera abandonné. Pourquoi ? Parce-que ces pays sont rongés par l’injustice et le mépris des populations. Seul l’argent compte. Et le pétrole. Celui-ci a fait d’une poignée de bédouins les rois de ce monde sans honte. Alors, les insurgés ne compteront que sur eux-mêmes pour conquérir un peu de justice. Ceux qui ont faim se contenteront de nos surplus occidentaux. Les malades, avec un peu de chance, recevront quelques médicaments dont certains seront périmés.
C’est cela notre Monde ?
Qu’attendons-nous pour agir d’une manière sensée ?
Jacqueline.
