Petites et grandes bassesses des medias
Après la béatification de Jean-Paul II. En Belgique (rapporté par Belgicatho) et en France. Appel à ceux qui ont relayé le "bidonnage" de TF1 (2/5/2011)
Hier, l'Eglise fêtait dans la joie la béatification de Jean-Paul II.
Un million de personnes dans les rues de Rome (certainement plus), cela ne s'ignore pas.
Je ne voulais pas jouer les trouble-fête, et j'ai préféré attendre un peu, pour publier cet article.
En Belgique
Le site ami Belgicatho rapporte en ces termes la couverture de l'évènement par la chaîne publique belge RTBF -preuve que nos amis d'outre-Quièvrain ne sont pas mieux lottis que nous... ou, pire encore, qu'il n'y a plus vraiment de presse nationale.
Extrait:
01.05.2011
Boycottons la RTBF !
La RTBF est une méprisable entreprise de désinformation qui ne mérite pas que l'on s'y connecte. Un sommet a été atteint hier soir lors des séquences du JT consacrées à la béatification de Jean-Paul II. Dépités sans doute de constater que, malgré tous leurs efforts pour disqualifier l'Eglise, des centaines de milliers de pèlerins se pressent à Rome pour participer à cette grande fête de la foi, rien n'a été épargné pour tenter de discréditer l'évènement et l'institution.
Voyons comment cet institut de télédiffusion présente les choses :
- La béatification? Une entreprise désespérée à laquelle recourt une "multinationale" en perdition pour tenter de freiner son inéluctable déclin!
- La veillée de prière au Circo Massimo? Un "show" à connotation religieuse!
- Les Polonais, compatriotes du pape béatifié? Des tarés qui s'offrent à grand prix une gigantesque statue du Christ couronné!
- Un évènement religieux? Une entreprise commerciale où le Vatican va largement profiter de la vente de milliers de porte-clefs et gadgets en tout genre!
Et la RTBF de réserver un large écho à ceux qui dans notre triste landerneau politique sont scandalisés par la participation du Roi, flanqué de son premier ministre, à un évènement religieux, ce qui compromettrait la neutralité de l'Etat et la séparation entre l'Etat et l'Eglise.
...
La suite ici: Belgicatho
En France
Là, on dérape carrément dans le blasphème, et contre les discours lénifiants qui nous expliquent que le Christ a tendu l'autre joue, dont j'ai déjà parlé ici, je ne pense pas qu'il faille laisser passer.
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Voici donc ce que j'écrivais (et hésitais à publier) hier:
Un million de personnes dans les rues de Rome (certainement plus), cela ne s'ignore pas.
Une certaine station périphérique en éprouvait manifestement beaucoup de dépit, donnant dans les journaux successifs la priorité à des informations dérisoires - sitôt entendues, sitôt oubliées - pour éviter d'en parler.
Les vides entre les flashes d'infos y sont généralement meublés par des plages horaires de plus en plus énormes consacrées au sport (nouvel opium du peuple - surtout le foot - pour bien l'abrutir) et par des rubriques "magazine", "culurelles", "politiques", toutes plus orientées les unes que les autres.
Parmi elles, celle d'un nommé Commandeur, qui livre ses "humeurs" censées être drôles, mais dont le niveau ferait passer les émissions de télé-réalité pour des émissions culturelles. Pour faire rire, il faut du talent, mais n'est pas Coluche qui veut (s'il était néfaste, il était souvent drôle, même s'il ne nous rendait pas forcément fier de rire de ses sarcasmes), et le misérable roquet, qui mord très fort les mollets de ceux dont il est sûr qu'ils ne lui répondront pas (il s'en est pris cette semaine, actualité oblige, à la famille royale d'Angleterre, en des termes à faire rougir un acteur de film porno), en manque cruellement.
Le xxx (je m'auto-censure), a choisi ce matin de parler des réseaux sociaux: il explique aux auditeurs qu'il suppose aussi abrutis que lui ce que signifie "twitter".
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Jerome-Commandeur/Sons/Twittermaniaques-521757/
Ecoutez attentivement, c'est à peu près au bout de 2 minutes:
De plus en plus de téléspectateurs twittent en regardant leurs émissions à la télé....
Même "le jour du Seigneur" (ndlr: pour les lecteurs étrangers, l'émission "religieuse" dominicale de France 2. Inutile de dire que le xxx pèche ici par naïveté!) est twitté.
(vers 2'29): Exemple d'ecclésiastweek, "j'comprends pas, y'a un mec qui est en train de se bourrer la gueule dans l'église". Contre-tweet: "non, non, c'est le prêtre, et c'est du vin de messe".
La cerise sur le gâteau (façon de parler), ce sont les ricanements des deux volatiles qui lui donnent la réplique!
Le soir, dans une émission qui se prétend d'"analyse", la même station de radio a choisi d'inviter, comme grand témoin de Jean-Paul II... Thierry Ardisson, qui se fait aussi passer pour royaliste. Autant dire qu'il s'agit d'une provocation, d'autant plus que l'histrion faux-rebelle s'est permis de rappeler que Benoît XVI (qu'il n'aime pas... j'allais dire: heureusement!) avait été élevé par des parents qui avaient choisi de l'inscrire aux jeunesses hitlériennes.
La coupe est pleine.
J'en ai décidément assez de subir ce genre d'insultes. Et j'invoque le droit au respect, dont ces gens ont la bouche pleine, mais dans un contexte bien précis, qui n'inclut pas ce qui se rapporte à la religion catholique.
On m'objectera que rien ne m'oblige à les écouter. Mettons que je le fais pour témoigner, et qu'il faut bien que quelqu'un s'en charge (et de toutes façons, en France, dans les medias en général, on n'a guère le choix, sauf à s'astreindre au jeûne médiatique).
Mais aujourd'hui, en attendant de jeûner, je dénonce avec la plus grande fermeté cette insulte blasphématoire. Il y a clairement des gens qui testent jusqu'où les catholiques tolèrent de se faire insulter. A défaut de réponse, il est certain que cela ira crescendo. Des insultes et des calomnies, au blasphème verbal puis à la profanation physique, comme c'est déjà le cas en Espagne. Ou pire.
Il est temps de réagir.
Je profite donc - sans illusion - du "pic d'audience" momentané que m'a donné ma "dénonciation" d'un "bidonnage sur TF1" (il m'a au moins assurée que je suis lue!!! mais finalement, à côté de cela, c'était peu de chose)... pour mettre au défi ceux qui m'ont alors donné la parole de faire pareil aujourd'hui, et de dire au Commandeur et à ses pareils: maintenant, BASTA!
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On pourra relire sur mon site ce cri d'indignation d'un prêtre italien: La satire tété qui fait mal.
