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Un prix pour don Georg

... de l'Université catholique du Sacré-Coeur. Et quelques confidences (18/6/2011)

Compte-rendu de Salvatore IZZO (AGI)


Don Georg: Être son secrétaire n'est pas difficile
Salvatore Izzo(AGI)
17 Juin
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Ce n'est pas difficile d'être secrétaire d'un Pape comme Benoît XVI.
Parole de Don Georg Gaenswein, qui assiste Joseph Ratzinger depuis 2003, soit deux ans avant l'élection.
"Pouvoir être aux côtés du Pape comme secrétaire est un don qui apporte de la joie", assure le prélat allemand qui a reçu ce soir, avec le ministre Tremonti (NDT- ministre des finances de Berlusconi: il est difficile d'imaginer une quelconque hostilité du Saint-Père envers la politique du Cavaliere "ostracisé" - mot choisi par Robi Ronza dans un passionnant article - alors que son secrétaire participe à une manifestion commune avec un de ses plus importants ministres. C'est l'objet du dernier billet de Tornielli ), un prix décerné par l'Université Catholique du Sacré Cœur à l'occasion de la fête patronnale.

Cette position, en effet, "nous invite à voir - dit Mgr Gaenswein - comment Benoît XVI aborde les problèmes qui doivent être résolus et avec quel esprit de sacrifice et de joie, il "fait" le Pape et le successeur de Pierre".
"Pour ma part, je dois être présent et aider de façon très invisible, et quand cela n'est pas possible, de façon visible mais discrète. Et ce soir, ce n'est pas très facile", plaisante le prêtre, qui pour ne pas répondre à une question du présentateur de la cérémonie, le journaliste de Tg1 Francesco Giorgino, sur le dialogue entre foi et raison dans l'Italie d'aujourd'hui, dit qu'il ne comprend pas la question.
"Je ne comprends pas la question - plaisante encore don Georg - mais je crois que ceux qui suivent les écrits, les homélies et les activités du pape Benoît, la trouveront là, la réponse à la question que je n'ai pas comprise, en constatant que la rencontre entre foi et raison, est l'un des piliers de l'enseignement de ce Pape".

"Souvent - concède le secrétaire du Pape - on parle de la clarté intellectuelle du théologien Ratzinger à laquelle s'ajoute aujourd'hui l'autorité magistérielle, et ceci est l'un des aspects, mais quand il parle, le Pape nous invite à le suivre avec le cerveau et le cœur , dans un voyage très important et très joyeux. Le mot-clé est toujours la joie. Elle est au début de la foi et elle est à la fin. Ce n'est pas un fardeau qui s'ajoute à celui que nous devons porter, mais une aide pour porter celui que nous devons porter". Voilà, conclut le prélat en s'adressant à Giorgino, "c'est une réponse à votre question, un peu aventureuse".
Et Tremonti, prenant la parole immédiatement après pour répondre lui aussi à une question de Giorgino sur la situation politique, revient sur la boutade de don Georg: "Moi non plus, je ne vous répondrai pas, pas parce que je n'ai pas bien compris la question, parce que j'ai bien trop bien compris ce que vous vouliez me faire dire".

Aux journalistes qui le saluent à l'extérieur du grand Amphi du siège romain de l'Université catholique - où il a été accueilli par le Recteur Lorenzo Ornaghi, l'ex-président de la CEI, le cardinal Camillo Ruini et le Président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation, Mgr Rino Fisichella - don Georg concède à la fin une indiscrétion: "Cet été, le Saint-Père continue à écrire son livre sur Jésus".
Il a déjà commencé et pendant le séjour à Castel Gandolfo, Benoît XVI continuera "très fortement".
"En rendant ainsi hommage aujourd'hui à Monseigneur Gaenswein -explique pour sa part le recteur Ornaghi à l'assemblée très nombreuse - l'Université Catholique du Sacré Coeur tient à exprime de manière spéciale ses sentiments sincères d'estime et de profonde gratitude envers celui qui, en tant que secrétaire du Saint-Père, le sert tous les jours fidèlement et efficacement".
À ce propos, le recteur cite ensuite une phrase du fondateur de l'Université Catholique, le Père Augustin Gemelli: "Le Pape sera toujours le préféré du Sacré-Cœur de Jésus, et nous, en le servant, nous servons Jésus-Christ et nous le faisons régner".
" Avec ce prix, conclut Ornaghi, en remettant la médaille à Gaenswein, "l'Université» veulent confirmer sa dévotion filiale au Saint Père, qui par la volonté du Père Gemelli est le seul qui peut disposer de l'Université et deson adresse".

© Copyright (AGI) , ma traduction.

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