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Qui se soucie de Boff?

Un prêtre blogueur madrilène se moque de la prétention des théologiens de la Libération, actuellement très actifs dans les médias, de "récupérer" le pape François. Traduction de Carlota (27/7/213)

>> Article relié: Leonardo Boff aime François...

Nous avons déjà rencontré ce prêtre diocésain madrilène, Jorge González Guadalix (benoit-et-moi.fr/2012(III)/articles/si-je-voulais-en-finir-avec-leglise), qui sans être un curé « tradi » stricto sensu avec messe selon le rite extraordinaire, n’en est pas moins un prêtre orthodoxe, dont le franc parler décapant est particulièrement appréciable. Il tient un blog « de profession, curé » et ses articles ont d’ailleurs faits l’objet d’un livre sorti récemment (ici)

Dans cet article, il adopte le ton d’un humour cinglant pour se moquer des Boff & cie qui semblent attendre beaucoup de l’arrivée de François… mais seront peut-être déçus.
(Carlota)

     

Qui se soucie des rêves d’Arias, Boff ou Vidal?
24 juillet 2013
http://berbellin.wordpress.com.
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Bon rêveur, que José Manuel Vidal, qui se fait l’écho des paroles d’un autre fantaisiste de la foi nommé Genésio Darci Boff, quoique sur les affiches médiatiques il a décidé de changer ce Genésio, si peu commercial, pour Léonardo, qui résonne fort et se vend plus. Ne tirez pas de mauvaises conclusions. C’est pour faciliter les choses aux gens simples.

Donc Vidal dit que Boff lui a dit qu’Arias (sans doute Juan Arias, ex-prêtre) lui a dit que, selon une amie du pape, de l'époque où ce dernier était à Buenos Aires, qui parle avec François toutes les semaines, on dit que le pape pourrait réhabiliter les cinq cents théologiens condamnés par l’Église durant les années où Ratzinger et Wojtyla étaient aux commandes, mais qu’il croit qu’il ne le fera pas « tant que Benoît XVI vivra ».

Ce qui est certain c’est qu’il est curieux que François ne soit pas Bergoglio alors que Jean Paul II et Benoît XVI sont Wojtyla et Ratzinger. Mystères de la haute théologie, inaccessibles au commun des mortels.

[…] Suit un paragraphe avec diverses réflexions humoristiques sur quelques théologiens très peu orthodoxes

Mais peut-on savoir qui se soucie de la réhabilitation de Pepito Pérez (ndt un jésuite dissident) qui n’a jamais rien écrit d’important, mais qui aujourd’hui, pour faire le ridicule, porte la médaille du « condamné par l’inquisition » - faute d’un quelconque autre mérite ?
Allons, ni Pepito Pérez, ni Küng, Boff, Tony de Mello (autre jésuite à la doctrine bizarroïde), ni Tamayo (Juan José Tamayo, autre théologien de la libération ) n’intéressent la catholicité universelle.

Ce que veulent les catholiques, c’est que le pape François réhabilite toutes ces paroisses fermées ou semi-fermées, dépoussière les rituels des sacrements, au cas où ils existeraient encore sous la poussière et la paresse, fasse briller les confessionnaux, fasse des éditions nouvelles du catéchisme de l’Église et se préoccupe de ce qu’est la base de la formation chrétienne, enseigne à prier en particulier devant le Saint Sacrement, rappelle la morale de toute la vie et parle du Salut qui est seulement dans le Christ tel et comme l’a reçu et transmis l’Église Catholique.

Les catholiques souhaitent que François réhabilite la vie religieuse, encourage les religieux et les religieuses à vivre comme tels, heureux dans la prière, généreusement pauvres, chastes pour le Règne, allégrement obéissants devant leurs supérieurs et l’Église. Une vie religieuse qui soit un témoignage du Règne de Dieu qui commence à vivre en nous.

Les catholiques mettent leur confiance en ce que François réhabilite la foi des jeunes, une foi dans le Christ, le Fils de Dieu vivant, Dieu lui-même, pour qui cela vaut le coup de donner sa vie entière. Qu’il encourage les jeunes à vivre unis dans la prière devant le Maître, qu’ils sachent célébrer leur foi chaque jour, donnent leur vie radicalement au Christ, dans la vie religieuse, le sacerdoce ou comme laïcs, comme il les appellera.
Les catholiques ne veulent pas de démagogie avec les pauvres. Ils cherchent à ce que François les aide à vivre leur engagement dans le monde, dans la politique, les réalités sociales, les organisations civiles. Et ils désirent servir les pauvres comme croyants, comme frères, comme amis.

Bon, tout au moins c’est ce que vient de me dire Rafaela (ndt: je comprends une jeune de la paroisse de l’auteur, une catholique du bout du banc).
P.S. Tamayo vient de m’appeler (ndt: je pense que c’est de l’humour !), il dit que la seule chose que veulent les catholiques, c’est le célibat optionnel, le sacerdoce de la femme et la vente du Vatican.