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L'OR rendait hommage à Benoît XVI

... dans des premières pages de toute beauté, jusqu'en 2007, moment où GianMaria Vian a pris les rênes (6/10/2013)

>>> Voir aussi: benoit-et-moi.fr/2007

     

Le 29 septembre 2007 était annoncé le changement du directeur de l'OR. Mario Agnes, 76 ans, qui était à sa tête depuis 1984, prenait sa retraite, et laissait sa place à Giovanni Maria Vian, 55 ans.
A l'époque, l'évènement avait eu un écho inhabituel dans la presse mondiale libérale, y compris en France, et jusque dans "Libération" qui publiait sur son site un article de l'AFP exceptionnellement bienveillant.
D'autres échos positifs venaient de "confrères" généralement hostiles, qui saluaient le changement de maquette, et le souffle d'air nouveau ainsi apporté au journal du pape (cf. John Allen): en général, ces "coups de chapeau" ne présagent rien de bon.
Dernier épisode de "l'aggiornamento" du journal du Pape, la création en mai 2012 d'un supplément "féminin" dirigée par l'historienne un peu (trop) féministe, Lucetta Scaraffia, dont nous avons parlé récemment (Le Pape François aux prises avec l'ultime tabou... ) car elle s'exprimait dans un autre journal italien pour réclamer l'ouverture du cardinalat aux femmes. Un projet qui n'est pas dans les cartons pour le moment, mais pour obtenir la satisfaction d'un minimum de revendications, mieux vaut réclamer le maximum....

Et pourtant, la maquette soi-disant "kitsch" de l'ancienne version de l'OR avait proposé quelques "unes" consacrées à Benoît XVI, peut-être "glamour" selon le qualificatif ironique de John Allen, mais belles et souvent poétiques, et j'en avais en leur temps archivées quelques-unes.
(http://benoit-et-moi.fr/2008-I)

Le gardien de la vie (juillet 2006, Valence)

http://beatriceweb.eu
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La main du gardien est forte et tendre. C'est la main de l'étreinte vigoureuse, et la main de la caresse délicate. C'est la main capable d'entraîner et de réconforter, de bouleverser, et d'encourager. C'est la main qui tient le bâton de pélerin, qui éponge la sueur et essuie les larmes, qui indique l'horizon et le chemin au marcheur.
La main de Benoît XVI, de l'intrépide et tenace "gardien de la vie" s'est posée sur des milliers et des milliers de familles, qui, lors de ces journées se sont retrouvées à Valence pour leur Vème Rencontre Mondiale. Avec la même vibrante paternité, il les a serrées dans ses bras, étreintes, les exhortant à être d'audacieuses avant-gardes de l'espoir dans un monde perdu et inquiet. A devenir des écoles de liberté et de responsabilité, témoignages de joie et d'enthousiasme, laboratoires efficaces de foi et d'humanité.
Un engagement ardu, exaltant, auquel on ne peut renoncer, qui réunit et soude les générations. Des pères aux mères, des enfants les plus petits aux grands-parents. Tous tenus fermement par la main par le gardien de la famille, de l'homme, de l'avenir du monde.

Voeux pour le 80e anniversaire (16 avril 2007)

Coeurs débordants de joie
http://beatriceweb.eu/Blog/downloads/086q01.pdf
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«Joie». Ce mot-clé du Magistère du Pasteur universel remplit encore plus les cœurs en ces jours si intenses. Le parfum de la brise pascale se fait encore plus délicat et intérieurement pénétrant pour l'heureuse occasion de l'anniversaire du Saint-Père Benoît XVI.
C'est une fête. C'est une fête de la beauté, de la grandeur et de la clarté de la foi. De cette foi qu'avec les yeux rieurs et doucement paternels Il ravive dans les cœurs et l'intelligence des croyants et de ceux qui regardent vers lui avec espoir.
C'est la fête de Pierre. C'est la fête du Pasteur qui vous communique une fraîcheur intérieure que l'on ressent même physiquement.
C'est une fête. Une fête qui a le goût de la famille, l'arôme de l'encens de la paroisse, les confins de l'universalité.

Pâques 2007

L'intrépide timonier de l'Eglise
http://beatriceweb.eu/
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Deux évènements "pétriniens" vécus comme une unique, intense, journée de fête. La fête du peuple de Dieu pour le 80ème anniversaire de Benoît XVI se prolonge et se dilate en ce mercredi de printemps ensoleillé, veille du second anniversaire du pontificat. Ce n'est pas seulement un printemps météorologique mais surtout spirituel et écclésial, celui qui baigne la Place Saint-Pierre de sa lumière radieuse.
Un printemps qui palpite de foi et d'allégresse intérieure, dans cette singulière audience où résonne l'écho de l'étreinte qui a serré des milliers de fidèles autour du successeur de Pierre, lui apportant leurs voeux débordant d'affection filiale.
Il est printannier, le climat de la Place Saint-Pierre, où, plus que jamais bat le coeur ardent et dévot de l'Eglise. Elles sont printannières, les couleurs de la place Saint-Pierre qui, telle une palette de l'Esprit, montre au Pape la variété bariolée d'un peuple inestimable par son attachement et sa chaleur.

"Louons et remercions Dieu pour le don de notre pape Benoît" peut-on lire sur une des nombreuses banderoles brandies avec enthousiasme dans l'azur du ciel.
Peu de mots, qui sont l'écho simple d'une prière universelle de reconnaissance.

Et il est printannier, aussi, l'esprit de fraîcheur juvénile avec lequel le Pape vit ces journées. Elle est printannière, cette saison de son coeur et de sa vie. Elle est printannière, l'âme de ce jeune octogénaire qui -avec ce sourire doux, cette paternité délicate qui l'ont fait connaître au monde dès le premier jour du pontificat- depuis deux ans conduit la barque de Pierre sans s'épargner pour la cause du Règne.
"Bien-aimé Saint-Père, avec Vous pour toujours dans la joie et dans l'amour de la Vigne du Seigneur", peut-on lire encore sur l'une des banderoles. C'est l'affection en forme de prière d'un peuple en fête, qui accompagne les pas de l'intrépide Timonier de l'Eglise.

La pluie de la foi (7 octobre 2007, Mariazell)

http://benoit-et-moi.fr/2007
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C'est une des images-symboles du voyage apostolique accompli il y a un mois par Benoît XVI en Autriche. Une de celles qui nous semblent renfermer le plus fidèlement l'esprit et la fécondité d'un pélerinage aux racines chrétiennes et mariales de l'Europe.
Livrée à la mémoire vive du coeur -et pas seulement dans les archives grises et poussiéreuses des souvenirs- cette image évoque bien plus que le simple évènement météorologique, qui pourtant a accompagné avec une insistance obstinée les trois jours de la visite. Elle fait revivre une ambiance qui était avant tout "intérieure", une atmosphère essentiellement spirituelle.
Sous cette pluie, la foi tenace et courageuse de tout un peuple, pressé autour du Successeur de Pierre, s'est manifestée. Elle a fait apparaître dans son exubérance entraînante "la réalité vivante, fidèle et 'plurielle' de l'Eglise Catholique" autrichienne, comme l'a rappelé Benoît XVI, au lendemain du pélerinage.

La force à la fois tendre et cinglante de cette pluie a caressé les visages, retrempé les âmes, elle a ouvert tout grand les coeurs à l'Esprit. Elle a rendu fertile le terrain où est tombé le grain évangélique semé par le Pape. Pareille à cette pluie de la Parole qui -selon l'image suggestive d'Isaïe- descend du Ciel, et n'y retourne pas avant d'avoir irrigué et fait germer la terre.