Le Pape lit un seul journal: Il Messagero
et pas "La Repubblica". Rectificatif... par le Pape lui-même, interpelé à ce sujet: il s'agissait d'un lapsus, admet-il.
>>> Cf. Le Pape lit un seul journal: La Repubblica
>>> Image ci-contre: Francesca Giansoldati, la vaticaniste de "Il Messagero", qui a interviewé le Pape en juin 2014 (voir ici: www.aleteia.org/it/religione/interviste/francesco-primo-papa-in-un-secolo-a-essere-intervistato-da-una-donna)
Combien d'autres lapsus y a-t-il déjà eu, parmi les déclarations papales "qui ont surpris et laissé beaucoup de gens perplexes"?
Rappelons que la vaticaniste du Messagero est Franca Giansoldati, à laquelle le pape a déjà accordé une longue interview en juin 2014 (cf. benoit-et-moi.fr/2014-I).
C'est un choix évidemment moins caricatural que la Repubblica, mais c'est un journal laïc(iste), politiquement correct et aligné au système "dans la moyenne" qui est la source UNIQUE d'information du Pape... lequel ne lit donc ni l'OR, ni l'Avvenire (il est vrai qu'il n'apprécie pas le ton courtisan, comment lui donner tort en cela?).
Evidemment, on peut aussi penser que cette mise au point de l'Agence Zenit (peu suspecte de bergogliophobie) n'est qu'un énième épisode de la course des collaborateurs de François pour rattraper les "bourdes" papales (le mot peut paraître irrespectueux, mais sous Benoît XVI, il était d'usage courant - et dans 99,9% des cas non justifié - et personne n'y trouvait rien à redire). Notons d'ailleurs que, si l'on en croit Marco Tosatti, le "rectificatif" n'est pas officiel, mais issu du compte Twitter d'une obscure collaboratrice d'une radio espagnole.
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Evidemment, le Pape n'étant pas italien, certains diront que la confusion entre les titres est bien excusable. Quoique c'est un peu comme si en France, il avait confondu Libération avec le Parisien. Et c'est encore plus difficile à croire quand on sait les liens très spéciaux (créés par lui-même) qui le lient au journal de la gauche caviar italienne.
Ce que lit vraiment le pape ...
Que lit le pape chaque jour? Pas "Repubblica", mais "Il Messagero": c'est ce qu'annonce l'agence Zenit. La première déclaration était un lapsus. Qui avait surpris et laissé beaucoup de gens perplexes.
Marco Tosatti
29/05/2015
san-pietro-e-dintorni
Ma traduction
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Que lit tous les jours le pape? Non pas "Republicca", mais "Il Messagero" annonce l'agence Zenit avec cette nouvelle:
Des salles de la Casa Santa Marta arrive une nouvelle curieuse: le Pape François ne lit pas la Repubblica, mais le quotidien romain Il Messaggero. La déclaration rapportée dans l'interview au journal argentin La Voz del Pueblo était donc "un lapsus" du pape, comme il l'a lui-même admis à certains de ses collaborateurs qui réclamaient des explications. Dans l'interview en question - où Bergoglio entre autres choses déclarait ne pas regarder la télévision depuis 1990 à la suite d'un voeu à la Virgen del Carmen - le pape justifiait son choix en disant qu'il s'agissait d'"un journal destiné à la classe moyenne".
Mais la nouvelle que le Successeur de Pierre était un aficionado du journal fondé par Eugenio Scalfari et dirigé par Ezio Mauro, avait fait faire la grimace à beaucoup. Surtout aux catholiques italiens qui reconnaissent dans la Repubblica le journal, parmi ceux laïques, le moins proche de la foi catholique, en plus de propager des idées contraires à la tradition chrétienne. Etant bien entendu que chacun, même le Pape, est libre de lire ce qu'il préfère, il semble qu'ayant appris le bruit qu'avait causé cette rapide lecture quotidienne de 10 minutes par jour, François, surpris, se soit exclamé: "C'était un lapsus!" expliquant qu'il a l'habitude, en revanche, de lire Il Messagero. La nouvelle a été confirmée par le correspondant de la station de radio espagnole Cope, Paloma García Ovejero, sur son compte Twitter.
Effectivement, la nouvelle que le pape François effectuait sa prière du matin (selon Emmanuel Kant, qui définit ainsi la lecture du journal pour l'homme moderne) sur un quotidien aussi partisan politiquement, et anthropologiquement éloigné de l'esprit de l'Eglise et de nombreux catholiques, avaient frappé, et rendu perplexes beaucoup de gens. Un peu comme si Paul VI avait admis qu'il lisait uniquement L'Unità (organe du Parti communiste d'alors, ndt).
Nombreux sont ceux qui poussent aujourd'hui un soupir de soulagement.
Le fait demeure que la confession du Pape François peut facilement s'insérer dans le catalogue de celles qui ont un peu blessé. Qui? Eh bien! Je pense aux journaux catholiques, et même aux Ufficiali de la Secrétairerie d'Etat qui, chaque matin, se donnent du mal avec des coupures de presse et des photocopies pour préparer la revue de presse. Et qui savent désormais que, sous ces yeux et ces lunettes, elle ne passe jamais ...
