Benoit-et-moi 2017
Vous êtes ici: Page d'accueil » Actualité

D'abord

Plaidoyer pour la préférence nationale (mais pas seulement) par Maurizio Veneziani - qui vit dans un pays où apparemment celle-ci n'est pas encore criminalisée par la loi! (31/8/2017)

Je suis en train d'explorer le site de Marcello Veneziani (voir Le Pape président d'une ONG et Le Pape qui s'est retiré), il en vaut la peine
Cet article du 28 août évoque (en élargissant son domaine d'application) un principe bien (façon de parler!) connu en France, la "préférence nationale". Une pratique qui coule de source, mais qui vous vaut pourtant si vous l'exposez publiquement, le harcèlement d'associations subventionnées, assorti de poursuites judiciaires pour "incitation à la haine raciale" (quel rapport?) et, dans le cas où il est appliqué par un édile public au niveau local, l'annulation des mesures prises en conséquence par un quelconque Conseil de "Sages".
Plus largement, Veneziani nous parle de l'accueil des étrangers, et c'est un thème particulièrement d'actualité surtout quand le pape lui-même s'invite dans le débat.
Sur ce sujet, il faut absolument lire cette "lettre ouverte au Pape François" de l'abbé de Taouarn (lesalonbeige.blogs.com), qui donne au Pape une leçon de lecture biblique, celui-ci ayant cité dans son message pour la journée 2018 pour les migrants un passage du Lévitique. L'abbé lui rappelle:

(...) il existe une petite nuance entre « hospitalité » et « immigration ». L’hôte ne s’installe pas ; l’immigré, si. L’accueil de l’étranger, tel qu’il est recommandé dans la Bible et dans ce passage du Lévitique en particulier, relève du devoir d’hospitalité, qui est sacré. Il ne s’agit pas, pour les juifs, de faire de la place aux étrangers dans la Terre promise, sinon sous certaines modalités bien précises et vraiment drastiques qui sont définies dans la Torah ... [et qui sont explicitées dans la suite de l'article]

D'abord les italiens

28 août 2017
www.marcelloveneziani.com
Ma traduction

* * *

À peine ont-ils débarqué clandestinement en Italie que déjà ils réclament droits, assistance, maison et mosquée. Ils se sont embarqués sur des navires criminels, à nous de les sauver, de les amener chez nous, de les nourrir, les installer, les habiller, leur fournir un téléphone et un petit pécule, les stabiliser.
Et après, le logement gratuit. Et si on ne le leur donne pas, ils l'occupent, et si on veut les expulser, il faut d'abord penser à où les loger, puisque dorénavent cela deviendra la pratique, si tu veux avoir une maison, occupes-en une au hasard, et tu en auras une publique.
D'un abus mûrira un droit, voire une priorité. Les bâtiments publics qui peuvent être réquisitionnés par le préfet pour accueillir les migrants clandestins, sont un critère autoritaire périlleux.

Non, je ne vais pas ressortir les choses habituelles: les droits qui viennent avant les devoirs, la revendication d'être respectés dans leurs habitudes et traditions, sans toutefois respecter les lois et coutumes de notre pays, les requêtes syndicales à peine sont-ils arrivés de nous, l'assistance sanitaire engloutie par les flux migratoires, les pensions perçues de nous et peut-être transférés à l'étranger; et puis les protestations et les rébellions, et malheur à celui qui les touche quand ils sont violents, sans parler du taux élevé de délinquence, des violences, sexuelles ou non, du risque de terrorisme qu'ils apportent inévitablement avec eux comme le montre un vaste collection d'exemples (prenez la France voisine, des banlieues aux actes de terrorisme).
Tout cela est vrai, tout cela est archiconnu.

D'un autre côté, il est vrai aussi qu'il est impossible d'arrêter le flux, on peut seulement le ralentir, le gouverner, l'échelonner. Tout comme, face à des réfugiés, des nécessiteux, des enfants, nous devons montrer de l'humanité, de la compassion, de la solidarité. Et les sauver si leur vie est en danger.

Tout est juste, le pour et le contre, mais ce qui manque dans notre pays, et pas seulement dans les relations entre les Italiens et les immigrants, c'est une règle élémentaire de bon sens: la priorité. Si l'Italie [ndt: il va de soi que cela devrait s'appliquer partout] l'adoptait dans tous les domaines, ce serait un pays meilleur, plus vivable, plus juste.

Que signifie la priorité?
Que pour une communauté, une nation, un Etat, viennent d'abord les compatriotes dans le besoin, et ensuite les autres. D'abord nos citoyens, ensuite les étrangers. D'abord les vieillards et les enfants, ensuite les adultes. D'abord les valides et les méritants et ensuite les autres. D'abord ceux qui protègent l'ordre et la sécurité, et ensuite ceux qui les mettent en danger. D'abord les personnes honnêtes, et ensuite les délinquantss. D'abord les familles, et ensuite les célibataires ou les autres unions. D'abord.

La politique devrait servir à cela, fixer les priorités, à partir du critère de proximité. C'est une loi naturelle, qui nous touche de près, et commence par notre amour pour nos proches.
Il ne s'agit pas de haïr, de mépriser qui que ce soit, il n'y a aucune phobie, et encore moins de racisme; il y a juste une hiérarchie d'amour et de priorité à respecter. Dans le cas contraire, les communautés, les villes, les États se disloquent.
Si en Italie on établissait ce critère général, et si ensuite on le structurait mieux, précisant les domaines, les contextes, les règles et les exceptions, on vivrait mieux. Nous nous sentirions tous plus en sécurité.

Ainsi, pour en revenir aux okkupants, à ceux qui spéculent démagogiquement sur eux et à ceux qui font de l'argent sous la table sur leurs besoins et leur logement, il suffirait qu'on établisse cette priorités.
Quant aux autres migrants, ceux qui après une longue période dans notre pays ne travaillent pas, ne s'intègrent pas dans notre tissu, dans nos lois, dans nos habitudes, mais protestent, exigent tout de nous, même les mosquées, il n'y a qu'une seule route: rentrer chez eux, dans leur habitat naturel et culturel, personne ne les a réclamés.

À une exception près: la minorité des véritables réfugiés.
Pour les autres qui sont intégrés, travaillent, respectent nos lois, qu'ils soient introduits dans nos classements pour la maison et pour tous les autres types d'assistance.

Mais après les Italiens.

Très bien, mais... Veneziani n'entend-il pas déjà les hurlements des ligues de vertu?