Benoit-et-moi 2017
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La nouvelle vidéo du Pape pour novembre 2017

Le titre est "Témoigner de l'Evangile en Asie", mais dans le texte, il n'est nulle part question d'annonce de l'Evangile, seulement de "dialogue avec les croyants d'autres religions". On est très loin de Benoît XVI! (7/11/2017, mise à jour ultérieure)

Et maintenant, les mensonges publics
Un catholique indigné

www.unavox.it
Ma traduction

* * *

Et maintenant, les mensonges publics
Il est vrai que le pire n'a jamais de fin, mais aller jusqu'à répandre publiquement des mensonges est vraiment le comble.

La vidéo du Pape de novembre est présentée en ces termes: "Témoigner de l'Evangile en Asie". Eh bien, si on compare ce titre au texte de cette vidéo, on n'y trouve même pas une virgule qui parle du témoignage de l'Évangile.

Voici le titre:
TÉMOIGNER DE L'EVANGILE EN ASIE - NOVEMBRE 2017

et le texte:

Ce qui m’impressionne le plus au sujet de l’Asie, c’est la variété de ses peuples, héritiers d’anciennes cultures, religions et traditions.
Sur ce continent où l’Eglise est une minorité, le défi à relever est passionnant.
Nous devons promouvoir le dialogue entre les religions et les cultures.
Le dialogue joue un rôle essentiel dans la mission de l’Eglise en Asie.
Prions pour les chrétiens d’Asie, qu’ils favorisent le dialogue, la paix et la compréhension réciproque, particulièrement avec ceux qui appartiennent à d’autres religions.

Or, le seul mot qui semble évoquer le témoignage de l'Évangile, c'est "mission", là où l'on parle de la "mission de l'Église en Asie" [*]. Mais c'est une impression qui vient de nous, que nous nourrissons en nous, avec entêtement et peut-être un sentiment de culpabilité, l'espoir que ce pape pourra dire de temps à autre quelque chose de catholique, et donc de vrai. En réalité, là encore, Bergoglio explique que la "partie essentielle" de la "mission de l'Église en Asie" est le "dialogue". Par conséquent, aucun témoignage de l'Évangile et encore moins d'évangélisation.
Mais alors, pourquoi ce titre trompeur?

Même lorsque Bergoglio nous invite à prier "pour les chrétiens d'Asie", il souligne que ce n'est pas pour qu'ils témoignent de l'Evangile, encore moins pour qu'ils le prêchent! Mais c'est pour qu'ils "favorisent le dialogue, la paix et la compréhension mutuelle", qu'ils favorisent ces choses, purement humaines et puisées aux lieux communs actuels, "particulièrement avec ceux qui appartiennent à d'autres religions", c'est-à-dire surtout avec ceux à qui ils devraient porter l'Évangile de Jésus, pour qu'ils croient, se convertissent et se sauvent.

Même pas un mot!

Cela dit, nous devons expliciter une autre pensée qui nous est venue à l'esprit: et si ce n'était pas un mensonge? Et si au contraire, le titre voulait seulement correspondre à la vérité, non pas à la vérité catholique bien sûr, mais à la vérité bergoglienne?
Eh oui! Peut-être s'agit-il précisément de cela: selon Bergoglio, témoigner de l'Evangile signifierait "favoriser la compréhension réciproque avec ceux qui appartiennent à d'autres religions"!
Et ici, nous en arrivons à l'indignation, car c'est vraiment indigne d'un pape, même d'un pape qui ne se veut qu"évêque de Rome", qui, non seulement ne parle pas d'évangélisation, selon le commandement de Notre Seigneur, mais enseigne que l'évangélisation signifierait pratiquer la compréhension mutuelle avec ceux qui appartiennent à d'autres religions.
Doublement indigne: parce que c'est faux et parce qu'il se moque du commandement de Jésus.

Et pourtant, c'est la triste et amère vérité: Bergoglio ne veut pas que l'on témoigne l'Evangile, il veut que les catholiques pratiquent le dialogue, la paix et la compréhension mutuelle entre vérité et erreur, entre l'Evangile de Jésus et les cultes païens, entre le Christ et Béliar.
Une confirmation de plus que Bergoglio montre qu'il n'est pas catholique, ni chrétien, mais qu'il est un agent au service des plans de l'Antichrist.

NDT (mise à jour)

Il se trouve qu'il y moins d'une semaine (cf. Le Pape luthérien ), nous avons évoqué ici même à ce sujet le discours du pape émérite sur le thème "Religion et mision", lu par son son secrétaire le 21 octobre 2014 à l'Université urbanienne (cf. benoit-et-moi.fr/2014...):

Le Seigneur ressuscité a chargé ses apôtres, et à travers eux les disciples de tous les temps, de porter sa parole aux extrémités de la terre et de faire de tous les hommes ses disciples. Le Concile Vatican II, reprenant dans le décret «Ad Gentes», une tradition constante, a mis en lumière les raisons profondes de cette tâche missionnaire et l'a donnée ainsi avec une force renouvelée à l'Eglise d'aujourd'hui.

Mais cela est-il encore valable? - se demandent beaucoup, aujourd'hui, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église - vraiment, la mission est-elle toujours actuelle? Ne serait-il pas plus approprié de se rencontrer dans le dialogue entre les religions et de servir ensemble la cause de la paix dans le monde?
La contre-question est: le dialogue peut-il remplacer la mission?
Aujourd'hui, beaucoup, en effet, sont de l'idée que les religions devraient se respecter mutuellement et, dans le dialogue entre elles, devenir une force commune de paix conjointe. Dans ce mode de pensée, la plupart du temps on prend pour hypothèse que les différentes religions sont des variantes d'une seule et même réalité; que la «religion» est le genre commun, qui prend des formes différentes selon les différentes cultures, mais exprime toujours la même réalité. La question de la vérité, celle qui à l'origine motiva les chrétiens plus que toute autre chose, est mise ici entre parenthèses. On présuppose que la vérité sur Dieu, en dernière analyse, est inaccessible et que tout au plus on ne peut rendre présent ce qui est ineffable qu'avec une variété de symboles.

Cette renonciation à la vérité semble réaliste et utile à la paix entre les religions dans le monde.

Et pourtant, elle est mortelle pour la foi.
En effet, la foi perd son caractère contraignant et sa gravité, si tout se résume à des symboles au fond interchangeables, capables de renvoyer seulement de loin au mystère inaccessible du divin.

Nul ne peut nier qu'une fois de plus, les affirmations lumineuses de Benoît XVI sont en contradiction frontale avec le message "universaliste", mais pas au sens catholique, de son successeur.