Difficile d'imaginer pire mauvaise foi!!
Le pauvre journaliste du Figaro doit sentir le vent du boulet, pour se justifier si piteusement!
Et bravo à Andrea Tornielli, qui ne pratique pas l'habituelle connivence confraternelle.
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Cet article m'a été communiqué par mon amie Luisa, qui a suivi l'affaire de près et a réagi mieux que je n'aurais pu le faire.
Cher Andrea,
Merci d’avoir consacré ton blog à cet article du Figaro. Je suis
cependant très étonné des contresens faits en Italie à sa lecture …en
français. Je dois reconnaître que les titres choisis (à Paris) pour cet
article ne reflètent pas tout à fait le contenu du propos.
Tout d’abord, il ne s’agit pas d’un bilan des trois ans de pontificat
de Benoît XVI et encore moins d’un bilan de santé du pape (sujet tabou
comme pour tout dirigeant mondial). Il ne faut pas oublier qu’en dehors
de l’Italie, on oublie parfois son âge et la pesanteur de sa charge.
Mon objectif était de montrer comment le pape exerce son ministère
aujourd’hui, à 81 ans et malgré sa santé fragile, comme l’avait
souligné son propre frère, Mgr Georg Ratzinger, le 19 avril 2005.
Si j’ai écrit qu’il était fatigué lors de la messe à la cathédrale de
New York, tu noteras que la phrase suivante souligne qu’il était en
pleine forme quelques heures plus tard au contact des jeunes.
Je n’ai pas non plus écrit que l’audience générale du mercredi 23 avril
a été annulée au dernier moment. J’étais parfaitement au courant
qu’elle avait été reportée depuis plusieurs semaines. Je n’ai pas plus
écrit que le Pape a annulé des engagements publics à son retour des
Etats-Unis ou durant son voyage, mais j’ai relevé les changements à son
agenda et dans ces habitudes ces derniers mois (que tu auras relevés
aussi bien que moi) et pas ces derniers jours !
Enfin, en ce qui concerne les considérations sur le collège
cardinalice, mon intention était d’inviter à la lectrure du livre qui
vient de paraître (en France) du cardinal Rodriguez Maradiagua, qui me
semble très instructive pour ceux qui s’intéresse à la vie de l’Eglise.
Tu noteras que j’ai écrit qu’il n’y avait à l’heure actuelle aucun
véritable papabile (et pas papamobile, comme l’a voulu le correcteur
automatique de l’éditeur du journal).
Bien à toi..