Vous êtes ici: Articles  

LA LETTRE DE JEANNINE DU 25 AOÛT
 

Elle a suivi les JMJ, et nous livre la première partie de son récit - vraiment superbe. Ce qu'elle a vu à la télévision. (25/8/2011)




 

Benoît XVI : la grandeur face à la bêtise incommensurable des médias et de ceux qui les croient (1)
-------------------

Chère Béatrice,

Comme promis j'ai suivi tout le voyage avec beaucoup d'attention aussi bien visuelle qu' affective et j'ai aménagé la vie de la maison en fonction d'horaires variables. Je ne suis pas particulièrement fière de moi car j'ai bien conscience d'avoir décalé les heures des repas qui ont été bâclés pour beaucoup. Mon mari a supporté vaillamment mon indisponibilité passagère et la canicule qui sévit, en diminuant son appétit, m'a permis de survoler les questions d'intendance. ...

La chaleur qui écrasait Madrid m'inquiétait beaucoup pour notre Saint-Père car il ne l'apprécie pas. Pendant les célébrations, avec les vêtements liturgiques lourds, encombrants, les conditions devaient être plus que pénibles. Il paraissait parfois écrasé par cette atmosphère étouffante et ce n'est pas le mouchoir blanc passé sur son visage qui avait le pouvoir d'améliorer la situation.
J'ai noté avec soulagement et gratitude pour les organisateurs la présence d'un gros ventilateur qui tentait de lui donner un peu d'air. La brume qui était répandue sur le podium devait arriver jusqu'à lui car, parfois, il clignait des yeux. Et pourtant il était là, calme, serein, souriant, attentif à ceux qu'il rencontrait, fidèle à lui-même.
Ce voyage, je l'ai suivi avec KTO (mention très bien), La Croix et le Figaro ( on sait ce que je pense de ces médias) J'ai enregistré tous les articles ( je vais avoir du tri à faire) et j'ai apprécié certaines phrases.
Vous êtes beaucoup moins blasée que moi car je n'ai jamais pensé que la France serait capable de fournir des articles enthousiastes sur ce Pape. 5000 indignés contre un million et plus de jeunes pacifiques et Madrid était presque à feu et à sang!! Ces indignés ont tout mélangé : politique, social, problèmes de société, homosexuels.., je n'ai pas suivi mais j'ai cependant retenu l'argument avancé par une indignée interrogée: elle était là uniquement pour l'argent parce qu'elle était jalouse des tickets de repas des JMJistes qui pour 6€ leur ouvraient la porte de grands restaurants, quel manque de consistance pour organiser une protestation!! Etant donné la disproportion des forces en présence cela méritait juste un entrefilet. La violence souvent présente dans ce genre de rassemblement fait que le droit de s'exprimer devient intolérable et fait perdre de leur valeur aux protestations ; c'est ce que je pense profondément.

Ce voyage à Madrid m'a ravie car au milieu de toute cette ferveur qui a mis à mal son désir de non-personnalisation, le Saint-Père est resté fidèle à lui-même et sans concession à ce qui avait été vécu avec son prédécesseur. Fragile silhouette blanche, disponible, attentif à tous , aux humbles, aux défavorisés, aux grands de ce monde, aux jeunes qu'il guide sans discours moralisateur (il était attendu sur ce point), ce pape décrié par certains médias irrécupérables, bornés, pleins de certitudes erronées et d'acrimonie, ce pape ne demande rien pour lui car il n'est qu'un intermédiaire. Selon un journaliste les jeunes n'ont rien compris ou n'ont pas été intéressés , cette remarque mesquine est désobligeante pour le Pape certes, mais aussi pour ces jeunes qui étaient là, enthousiastes, heureux d'avoir rejoint celui qui sait si bien leur parler. L'obstacle de la langue doit être bien réel pour certains mais il se pose à chaque JMJ; en parlait-on pour les autres? Avec leurs petites cervelles ces détracteurs font preuve d'étroitesse d'esprit et de manque de délicatesse, simple constatation car tout cela je le sais depuis longtemps. Alors que la messe de clôture était finie depuis la fin de la matinée, pourquoi attendait-on le passage de sa papamobile pour la visite émouvante à la Maison San Jose et ensuite pourquoi aller le retrouver à l'aéroport pour son départ, avec toujours le même enthousiasme, la même ferveur? Je vous parie que lorsque notre bien-aimé Pape mourra, le plus tard possible et en ayant gardé sa séduisante intelligence, il y aura des crétins qui feront semblant de le découvrir et de glisser des propos empoisonnés.

Comme l'a noté Philippine de Saint-Pierre pour KTO ces JMJ ont été vraiment les siennes, marquées par lui, conformes à ce qu'il souhaitait. De son arrivée à son départ il y a eu un dénominateur commun : la foi et son summum dans l'Eucharistie. Tout au long de ces journées épuisantes par la chaleur intense, par le rythme des rencontres, la profondeur des discours prononcés, on a retrouvé un pasteur humble, sans prétention, calme, serein, s'effaçant derrière la fonction; ne perdant pas la moindre minute pour rencontrer un maximum de personnes sans déroger au programme établi.

Notre Pape arrivait dans un pays connu, retrouvait des souverains bienveillants, des jeunes qui, bien encadrés, avaient décidé de faire de ces journées un hymne de joie, de foi, et de montrer qu'en Espagne l' Eglise Catholique était encore bien vivante. Les souverains établissaient un lien presque permanent avec lui et notre Benoît, malgré ses 84 ans, la chaleur écrasante, sa fatigue, a semé brièvement le Roi sur le tapis rouge du tarmac . Par contre pour le départ, il a pris bien soin de régler son pas sur celui du souverain, ce qui, suivant l'angle de prise des photos, donnait l'impression qu'il trottinait. Tout au long de sa visite la famille royale a été présente avec des paroles fort chaleureuses aussi bien à l'arrivée qu'au moment du retour. A une personne qui m'a fait remarquer qu'il se fatiguait et que l'on s'occupait beaucoup de lui, j'ai rétorqué qu'avec les années qui passent on devient plus fragile mais que la passerelle de l'avion a été descendue et montée sans problème.
Benoît XVI supporte mal la chaleur et Madrid était une véritable fournaise: avec des sommets à 39° et des nuits sans souffle d'air et 28° la situation était insupportable. Comment peut-il tenir? Je pense qu'il sait se ménager et qu'il a bien raison de le faire. Mgr Marini veille sur lui avec grande douceur, beaucoup d'attention, infiniment de délicatesse et au moment opportun. Don Georg, son secrétaire souriant, élégant, qui ne le quitte pas du regard, reste le plus près possible et, fort discret, apparaît au moment voulu et s'éloigne avec la même facilité. Domenico Gianni, son garde du corps préposé au transfert des bébés pour le baiser papal, a toujours l'œil aux aguets. Souriant il l'entoure d'une présence bien visible mais non pesante. Il sait réagir comme il l'a montré en voyant le Pape débordé par les jeunes. A ce moment-là, seule une tache blanche indiquait où était notre Benoît qui continuait à serrer les mains. Je plaignais tout le service d'ordre en complet noir, chemise, cravate qui encadre la papamobile avec mains posées sur la carrosserie; question idiote : à quoi cela sert-il?

Cette merveilleuse intelligence, doublée d'une simplicité confondante, prononce des discours, délivre des homélies, qui sont autant de petits bijoux bien ciselés. Le vocabulaire est précis, le texte bien construit. Certes notre Saint-Père est plus à l'aise avec des universitaires jeunes auprès desquels il redevient le professeur Ratzinger mais il est remarquable de constater que ces jeunes, enthousiastes, pleins d'interrogations, sont très demandeurs de conseils, de paroles vraies, sans concession, exigeantes, celles qui leur manquent dans leur vie quotidienne. Le Cardinal Barbarin trouve que ces JMJ ont été marquées par plus d'intériorité liée à la personnalité du Pape. Il a trouvé que les jeunes ont posé des questions très belles, celles que l'on pose à un père. Doucement c'est l'intériorité du Pape qui les a conduit vers l' adoration, sommet de la veillée. Le texte varie selon l'auditoire mais il ne dévie pas de la ligne qu'il s'est fixé : les amener à Dieu car c'est Lui qu'ils sont venus rencontrer. D'ailleurs lorsque Benoît XVI s'adresse aux jeunes il parle souvent du successeur de Pierre et ainsi il se recale dans la longue chaîne des papes de l'histoire de la catholicité. Avec lui tout est en nuance. Son élégance, brocardée parfois, a été relevée et appréciée par certains jeunes. Elle va de pair avec la sobriété des célébrations. Très belles avec des chorales, des musiciens, des musiques, tous choisis avec soin, le déploiement da la liturgie dans sa simplicité, le calme qui règne, l'adoration lors de la veillée dans ce silence assourdissant, tout cela porte la marque Joseph Ratzinger devenu le Pape Benoît XVI par la grâce de Dieu. C'est le sceau indélébile de notre pasteur, doté d'une certaine timidité qui n'a rien arrangé dans cette fonction. A mes yeux elle le rend touchant.

Une autre appréciation entendue sur Radio Vatican ; transparence, humilité, cohérence ont séduit à Madrid.

Qu'ai-je particulièrement remarqué et retenu de ces journées si riches? Tant de choses liées à la présence enrichissante de cet homme de "parole".

Arrivée le 18 août à 12h
Dès les premières marches de la passerelle le Saint-Père salue ceux et celles qui l'attendent et les jeunes sont bien là et le font savoir. A noter la rangée de jeunes Espagnols habillés en gardes suisses en hommage au visiteur. Les personnes se connaissent ce qui donne un climat très chaleureux pour les présentations et il est facile de deviner qu'une étroite et constructive collaboration s'est déroulée entre Madrid et les visiteurs venant du Vatican. Benoît XVI échange quelques mots avec chacun et il est très à l'aise. Le discours du roi est chaleureux: "vous êtes ici chez vous" , formule consacrée qui ne veut peut-être pas dire grand chose me rétorquera-t-on mais qu'il est bien agréable d'entendre à l'arrivée. Benoît XVI, sans concession s'adresse à tous les jeunes. Il est là pour les JMJ; la politique, le social, la perte de la foi seront traités lors des nombreuses rencontres regroupées sous le qualificatif de "marathon". Ce programme si dense m'inquiète mais comme le dit notre Pape : Dieu l'aide pour assumer la lourde tâche qu'Il lui a confiée.

à 19h15
Accueil du Pape par des jeunes des 5 continents : confettis, ballons au passage de la papamobile avec plein de monde tout au long du parcours, accueil joyeux, coloré, enthousiaste, c'est la fête. Premier cadeau: remise symbolique des clés de la ville par le Maire. Les jeunes lui souhaitent la bienvenue. Attentif il parle, sourit et il est touchant de le voir rencontrer tous ces visages nouveaux. Il plante symboliquement un olivier ( en lien avec " enraciné dans la foi") Il passe la Place d'Alcalà avec 50 jeunes. Benoît XVI avance seul sur une grande allée ce qui oblige son secrétaire à le rattraper pour voir un petit spectacle équestre avec six chevaux andalous et leurs cavaliers. Deux enfants en costume viennent offrir un cadeau au Pape: une présentation sculptée de la Vierge. Après avoir remercié et salué il gagne en papamobile la Place Cibeles pour la fête préparée par les jeunes. Grande joie et recueillement sont présents; des oiseaux fictifs blancs s'envolent. Très souriant le Saint-Père avance d'un bon pas et sa main est très embrassée; il monte sur le podium qui est arrosé par une brume d'eau pour le protéger un peu de la chaleur accablante. Un parapluie blanc providentiel est destiné à le préserver du soleil mais la protection présente un inconvénient : le Pape devient invisible pour certains.. Qu'à cela ne tienne, tout se passe bien; chaque continent offre un cadeau à Benoît XVI hyper souriant qui essaye un chapeau sud-américain et un très beau collier de fleurs présenté par une jeune asiatique. Ambiance très conviviale, le cardinal espagnol chante avec les jeunes, beaucoup de spontanéité. Aprés la lecture de l'Evangile et la méditation du Saint-Père , Benoît XVI très applaudi quitte la place.

Le 19 août
Avant le départ pour l'Escurial , hors caméra il y a la visite de courtoisie à la famille royale qui reçoit du Pape une mosaïque de la Place d'Espagne à Rome. Une belle photo de groupe est prise et est même diffusée au moins dans un magazine people français.

Benoît XVI se rend au monastère de l'Escurial à 45 km de Madrid. Là il va rencontrer les jeunes religieuses cloîtrées et les jeunes professeurs d'université. Une foule vibrante s'étire le long des 2 km à parcourir en papamobile jusqu'au monastère qui est une pure merveille. Un cadeau est remis au monastère : une mosaïque exécutée au Vatican: San Lorenzo. Les religieuses ont pu sortir pour voir le Pape ce qui est un fait exceptionnel. J'ai remarqué la sœur carmélite, à genoux, qui parle à notre Pape penché vers elle. Que Benoît XVI paraît fragile! Heureusement le coiffeur n'a pas massacré la belle chevelure blanche par une coupe d'été trop courte, une remarque sans élévation et très féminine.

Dans la cour du Palais Royal le Saint-Père retrouve les jeunes religieuses.
C'est la joie qui éclate, les visages sont ravis, extasiés. Calmement assis il écoute une jeune religieuse au service des malades. Je note de très beaux visages avec un sourire léger sur des traits calmes, sereins. Elles écoutent le discours du Pape qui explique, qui justifie aussi la vie si spéciale de ces femmes dans notre époque moderne qui ne croit plus en rien et qui ne reconnaît de valeur qu'à une vie qui est justifiée par le rendement. Discours chaleureux, exigeant, du pur Benoît XVI. Cette visite est une nouveauté pendant les JMJ, cela tous les médias l'ont noté, du moins ceux auxquels j'ai eu accès. D'une voix cassée le Pape a invité les religieuses à chanter le Notre Père avec lui. Ce sera une souvenir mémorable pour elles.

Dans la basilique d'une immense richesse 1500 jeunes universitaires l'attendent.
C'est un accueil délirant, on se l'arrache. Disponible, souriant il échange quelques mots, fort heureusement il est bien entouré, son secrétaire veille de très près; même Mgr Marini paraît un peu décontenancé. Les applaudissements continuent. Pendant quelques minutes, hors caméra, en attendant de parler aux jeunes professeurs il rencontre quelques personnalités. Thomas Wallut (KTO) signale l'antiphonaire porteur de splendides enluminures, un retable de toute beauté, des tableaux de grande valeur. La bibliothèque avec plus de 35000 volumes contient des trésors de la spiritualité et de la culture espagnoles.

Benoît XVI revient sous les applaudissements, à sa gauche on voit la mosaïque qu'il offre: San Lorenzo. Paroles du cardinal-archevêque espagnol et d'un jeune professeur très admiratif, très chaleureux. Avant que le pape ne parle il y a une très belle interprétation de l'Ave Maria par la chorale des jeunes enfants et garçons. Le Saint-Père parle et la fragilité s'envole. On retrouve le grand professeur, la si belle intelligence; il est présent dans le discours car il parle de son expérience personnelle de jeune professeur et ce bain dans un milieu qu'il regrette le revigore , la chape de chaleur devient moins pesante. Son discours parle de la fusion harmonieuse de la foi et de la raison. Il donne le programme de ce que doit être le rôle du professeur et de ce qu'est l'université. La salle est debout pour l'applaudir. La visite se termine par un temps de prière et la bénédiction du Pape. On lui présente différentes personnalités et des cadeaux lui sont remis. La très belle chorale exécute un autre chant. Bonheur, joie, tout ce climat sincère touche le Saint-Père. Cette rencontre est aussi une nouveauté et cette matinée aura été une matinée Benoît XVI.

Après l'Escurial retour à Madrid où le Pape va partager le repas avec douze jeunes :

un garçon et une fille par continent plus deux Espagnols

Ce geste a été très apprécié et a permis aux jeunes de voir le vrai visage du Pape, un homme simple, bon, qui s'est effacé derrière eux et s'est intéressé à tous. Très bel exemple de grandeur et d'humilité. L'ambiance du repas a été chaleureuse, conviviale avec échange de cadeaux.

Le point d'orgue de la journée : le Chemin de Croix. Une parenthèse dans un emploi du temps surchargé : la rencontre avec le premier Ministre qui était venu l'accueillir la veille à l'aéroport, tous deux souriants.

La foule est enthousiaste et Benoît XVI dans la papamobile est très souriant. Il est accueilli par deux jeunes. Très entouré de personnes et de visages visiblement ravis il gagne sa place. Les personnages et le décor sont riches, très travaillés et typiquement espagnols. Les sujets sont réalistes et concourent à la profondeur de la prière. Le Saint-Père est présent pendant tout le Chemin de Croix. De la brume vient le rafraîchir, debout ou assis, mains jointes j'admire son courage; on l'entoure mais tout reste dans la discrétion, la retenue. Les équipes de jeunes qui portent la croix sont en rapport avec les problèmes qu'ils rencontrent et changent à chaque station, tous les cas sont évoqués. Certains prisonniers ont pu sortir exceptionnellement pour participer à cette cérémonie. Le Pape va prendre la parole et j'apprécie qu'un gros ventilateur fonctionne pour rendre l'air respirable. Il est très applaudi par une foule conquise. Il part et malgré la fatigue il embrasse des bébés, sourit, un jeune garçon vient le saluer dans la papamobile. J'aime le gros plan sur le visage heureux, si doux de Benoît XVI dans sa voiture.

J'ai remarqué les choristes en corsage bleu orné d'une magnifique orchidée à la boutonnière et dans l'orchestre un jeune garçon violoniste.

A la fin de cette journée, la deuxième de la présence de Benoît XVI, il est à noter l'attention que les jeunes lui portent. Fatigué par la chaleur étouffante, par le rythme soutenu des rencontres, des discours, ne cherchant pas à le dissimuler, en acceptant cette humanité à laquelle il voudrait peut-être échapper pour mieux servir, il est lui-même avec humilité, simplicité. Il ne joue pas au pape (F.M La Croix) et sa fragilité disparaît dès que Joseph Ratzinger prend la parole et l'épanouissement de sa personnalité depuis qu'il est devenu pasteur montre l'immense valeur du Pape. Cette fragilité qui a été volontairement si mal interprétée est pour moi un atout. Ces jeunes si proches de lui, qui l'acclament à tout rompre sont conscients de la valeur de cet homme qui leur parle vrai, est exigeant, ne raconte pas d'histoires mais les aime aussi profondément, veut leur bonheur et leur donne une formule simple pour le trouver : " aimer Jésus "

Je terminerai de vous parler des deux derniers jours de ce voyage dans mon suivant message. Ce que je dis est vraiment ce que je pense de Benoît XVI, le suivre est facile et, pour reprendre sa formule, je rumine ses paroles dans le calme avec des documents que vous nous fournissez avec tant de gentillesse, avec la Documentation Catholique, avec des paroles des Ecritures que ma religieuse italienne recherche pour moi afin que je me bonifie.

A demain.
Jeannine





Le jeune au vélo | Le seul leader mondial