Vittorio Messori: histoire d'une conversion
A propos du livre-interview "Perchè credo" (4/12/2008)
Les lecteurs de ce site savent combien j'apprécie la sagesse, la simplicité et l'épaisseur intellectuelle et humaine de Vittorio Messori.
Je me reconnais un peu - non pas dans son parcours, dont je suis très éloignée, mais, je dirais, dans beaucoup de ses idées. Et le fait qu'il éprouve et témoigne publiquement pour Benoît XVI (son "cher don Joseph", ainsi qu'il l'a qualifié) du respect et de l'affection, et qu'il le comprenne mieux que personne, ajoute forcément à ma sympathie.
J'ai d'ailleurs traduit ici deux passages (dont un particulièrement fascinant sur l'au-delà) de son livre-interview co-écrit avec Andrea Tornielli, et récemment paru en Italie: "Perchè credo", dont le site ZENIT reproduit une recension signé Antonio Gaspari.
Dans sa préface, Tornielli dit que Messori « a écrit le livre qu'il ne trouvait pas ».
C'est un peu pour la même raison que j'ai commencé ce site.
Tornielli parle aussi de lui comme de "quelqu'un qui ne se laisse pas facilement embrigader, quelqu'un d'inclassable. Ni traditionaliste, ni moraliste ou ‘théoconservateur' ».
Tous ceux qui croient être, ou se définissent comme des esprits libres n'ont certes pas la possibilité (ou la capacité) d'écrire des livres, encore moins d'être publiés.
Mais rien n'empêche quiconque de "penser pour soi, et par soi-même".
Et beaucoup peuvent se sentir interpeler par la conclusion de l'article: "il y a loin, en lui chrétien, de la pensée à la vie !"
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Article en entier ici: http://zenit.org/article-19507?l=french
Extraits
Une vie passée à « rendre raison » de la foi
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Messori ne cherchait pas une « analyse de la société, de la pauvreté matérielle et de ses causes, de l'engagement politique et social des catholiques, de l'application des sciences humaines au christianisme ».
L'écrivain converti était en quête de réponses aux questions qu'il se posait : « Qu'y a-t-il de vrai dans cette histoire, dans ce récit, qui depuis deux mille ans retentit dans le monde ? JésusChrist est-il vraiment le fils de Dieu ? Est-ce vraiment Lui le Messie qu'attendait Israël, annoncé par les prophéties ? Et, surtout, est-il vraiment ressuscité ? ».
Mais avant tout, Messori recherchait des certitudes sur l'authenticité historique de cet homme venu au monde dans ce village perdu de l'Empire romain et qui, par la révolution de l'amour et de la charité, a changé l'histoire de l'humanité.
Sa conversion, raconte Messori dans son livre, avait été précédée par un fait extraordinaire : un coup de téléphone d'un oncle mort, jeune, d'une attaque cérébrale. L'écrivain, qui est quelqu'un de rationnel, sait de façon certaine qu'il n'a pas rêvé et n'a pas été non plus victime d'hallucinations (ndlr: traduction de ce passage à venir...).
Puis en juillet et août 1964, alors qu'il travaillait comme standardiste à la Stipel, la compagnie téléphonique d'alors, il tomba par hasard sur un exemplaire des Evangiles. Tandis qu'il le lisait avidement, il se produisit un phénomène que Messori décrit comme une « Lumière qui explose soudainement », une « rencontre mystérieuse » quasi physique avec Jésus.
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