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Mgr Koch chargé de l'unité des chrétiens

L'ex-évêque de Bâle écrit à ses fidèles. Pour lui, l'oecuménisme, y compris avec les protestants, n'est pas une option pour le Saint-Père. (2/7/2010)

Le Saint-Père a nommé Mgr Kurt Koch Président du Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens.
Jusqu'ici Evêque de Bâle (Suisse), il est élevé à la dignité archiépiscopale. Mgr Kurt Koch, remplace à ce poste le cardinal allemand Walter Kasper, qui a fêté ses 77 ans en mars dernier.


Mgr Koch a adressé à cette occasion une lettre à son diocèse de Bâle, avant son départ pour Rome. Le texte complet est sur le site du diocèse: http://www.bistum-basel.ch/... (transmis par Carlota)

En dehors des remerciements, et des expressions de nostalgie et d'affecction envers ceux qu'il va quitter, plusieurs passages mettent en évidence l'engagement oecuménique intense de Benoît XVI, et la nécessité, pour l'Eglise locale, de serrer les rangs derrière lui, de ne pas "saboter" son travail, comme dit Carlota.

Extraits:

Demain, le 30 juin, sera annoncée au Vatican la nouvelle de ma nomination par le pape Benoît XVI comme président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Au mois de février déjà, le Pape m’a demandé si je serais prêt à prendre en charge cette responsabilité. A cette occasion, il a souligné combien il lui importait que cette tâche soit à nouveau confiée à quelqu’un qui connaisse les Eglises et les communautés ecclésiales issues de la Réforme non seulement par les livres, mais par une expérience directe. Ainsi le Pape a montré à nouveau combien l’œcuménisme lui tient à cœur, et ceci non seulement avec les Orthodoxes, mais aussi avec les Protestants. L’unité des chrétiens est en effet une mission confiée par Jésus Christ lui-même, et son urgence aussi bien que ses difficultés sont aujourd’hui manifestes.
...
Je suis conscient du grand honneur et de la grande responsabilité que le Pape me confie. Je le remercie pour la confiance qu’ainsi il me témoigne. Je suis également reconnaissant pour le travail important et sûr, effectué pendant ces dernières années par le Cardinal Walter Kasper, dont je prends la suite. Un dialogue œcuménique crédible et sincère, aussi bien au niveau théologique et spirituel que dans l’expérience vécue, m’a toujours tenu à cœur. En 2002 déjà, le pape Jean-Paul II m’a nommé membre du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, et en cette qualité j’étais également membre de la commission internationale pour le dialogue théologique entre les Eglises orthodoxes et l’Eglise catholique romaine et de la commission internationale catholique-luthérienne pour l’unité. Avec la tâche qui m’est à présent confiée, je porte la responsabilité des dialogues œcuméniques dans lesquels est engagée notre Eglise. Je suis en même temps responsable des relations religieuses avec le Judaïsme avec lequel notre Eglise est liée de manière particulière. Je me réjouis de cette tâche et espère pouvoir servir, avec toutes les forces dont je dispose, ces défis devenus si importants depuis le Concile Vatican II.
...
J’espère aussi, par ma réponse à l’appel du Saint Père, pouvoir contribuer à de meilleures relations entre les Eglises locales en Suisse et la responsabilité du Pape pour l’Eglise universelle. Pendant ces dernières années, j’ai pu observer dans l’Eglise en Suisse un climat de plus en plus « anti-romain », ainsi qu’une attitude de plus en plus distante envers le pape Benoît XVI. Le reproche, selon lequel le pape Benoît voudrait retourner en arrière vers la situation d’avant le Concile Vatican II, est largement répandu dans l’opinion publique, que ce soit par ignorance, ou bien intentionnellement de la part certains théologiens qui devraient pourtant savoir ce qu’il en est vraiment mais proclament publiquement le contraire. Ce reproche correspond à un grave malentendu. A celui qui ne se contente pas des informations – en partie très sélectives et défigurant la réalité – que transmettent différents médias, mais qui prend connaissance de ce que dit et fait réellement le Pape, la conclusion s’impose : Le pape Benoît ne veut en aucune manière retourner en arrière, il veut au contraire conduire notre Eglise dans la profondeur de ce qu’elle est. Il ne s’agit pas pour lui de réaliser simplement des réformes isolées, mais de permettre que le fondement et le cœur de la foi et de l’Eglise parviennent à un nouveau rayonnement. De la même manière que le Pape, au regard de l’histoire de l’Eglise, voit dans la « réforme franciscaine » un modèle de réforme réussie, il travaille aujourd’hui en vue d’une « re-forma-tio » de l’Eglise de l’intérieur, pour que l’Eglise retrouve sa forme authentique, comme l’a déjà réalisé le Concile Vatican II.

Nous devrions tous partager ce souci du Pape, spécialement face au grand défi que constitue aujourd’hui la transmission de la foi aux générations à venir. Je suis heureux de pouvoir soutenir le Saint Père dans l’exercice de sa responsabilité de manière encore plus immédiate et j’espère que les intentions véritables du pape Benoît XVI seront de mieux en mieux, et avec de moins en moins de préjugés, comprises et transmises par les médias catholiques.

Qui est le cardinal Ouellet Le pire est à venir