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Le Pape est apprécié en Allemagne

Contrairement aux mensonges des medias. Une pétition présentée aux évêques allemands en assemblée plénière, et un sondage publié dans Die Zeit, le confirment. Article dans l'Avvenire (17/3/2011)

-> Rappel:
L'appel des théologiens allemands

Pro Ecclesia contre Eglise 2011
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La pétition des théologiens allemands contre le Pape fait pschitt!! Un sondage publié dans Die Zeit (peu suspect de paolâtrie) confirme la popularité du Pape dans son pays (1)
Les racontars malveillants des medias sont ridiculisés. Mais bien sûr, ils ne rectifieront pas.

Au plus fort des affaires de pédophilie, ils nous avaient expliqué que les catholiques allemands quittaient massivement l'Eglise - en fait, se désinscrivaient. J'avais dit à l'époque que c'était pour des raisons fiscales, mais je n'écartais pas l'idée que des catholiques avaient pu être révoltés par le comportement de certains pasteurs, qui avaient lâchement abandonné le Pape (Cf. ici: "Je pars ou je reste?" http://benoit-et-moi.fr/2010-I/... )

Eh oui, SZ, ce n'est pas "l'opinion". Une leçon à méditer, et pas seulement en Allemagne!

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Mgr Zollitsch

avec le logo de la visite du Pape

Allemagne, grande confiance dans le Pape.
Sondages: très apprécié aussi auprès des non-croyants.
C'est la faveur dont jouit le pape parmi les Allemands qui a ralenti la chute de la confiance dans l'église allemande

Article en italien reproduit sur le site de Raffaella.
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Plus de 14 000 signatures "Pro Ecclesia" présentées à la séance plénière des évêques allemands
L'attente grandit avant le voyage en Septembre

Andrea Galli

Plus de 14 000 signatures.
C'est ce que compte la pétition Pro Ecclesia, qui a été remise hier aux évêques allemands, réunis en séance plénière à Paderborn.
La pétition est une réponse à un autre document qui a fait du bruit en Allemagne ces dernières semaines, Église 2011, un renouveau indispensable (cf. La fronde des théologiens allemands ), lancé par plusieurs représentants de la CDU, - chrétiens-démocrates - également signé par environ 300 théologiens.
Un mémoire qui reprend les exigences bien connues, et controversées, d'un certain monde ecclésial: abolition du célibat des prêtres, dépassement d'une morale dogmatique, ouverture pastorale aux homosexuels et aux divorcés remariés, plus grande liberté liturgique. Et que, ces derniers jours, l'archevêque de Fribourg, Robert Zollitsch, président des évêques allemands, avait appelé «pas utile», surtout s'il se présente sous la forme d'une liste de manquements qui doivent être corrigées immédiatement.

Les promoteurs de Pro Ecclesia, reçus hier par le secrétaire de la Conférence épiscopale allemande, le jésuite Hans Langendörfer, dénoncent les "dégâts" et "la confusion" provoquée par Eglise 2011, et demandent à leurs pasteurs, entre autres, de "s'opposer avec fermeté" à des tentatives contre le Magistère, de défendre la valeur du célibat sacerdotal, et d'assurer dans les séminaires et les facultés de théologie un enseignement conforme à la doctrine de la foi catholique.
La pétition compte parmi les premiers signataires l'historien Michael Hesemann, le journaliste de l'hebdomadaire Der Spiegel, Matthias Matussek, l'essayiste Gabriele Kuby, et un membre de la CDU, Alois Graf. Parmi les personnalités ecclésiastiques qui ont soutenu l'initiative, on compte l'évêque de Fulda, Heinz Josef Algermissen, les cardinaux Joachim Meisner et Walter Brandmüller.
Au cas Pro-Ecclesia s'est ajoutée une nouvelle publiée par l'hebdomadaire Die Zeit dans le numéro en kiosque aujourd'hui, dans un supplément spécial intitulé "Le Christ et le monde".

Selon le "Baromètre de confiance 2011", élaboré par l'institut de sondage d'opinions Forsa, près d'un tiers des Allemands (29%) disent qu'ils ont "une grande confiance" en Benoît XVI. Ce que souligne Die Zeit - qui le juge "à bien des égards surprenant" -, c'est que le nombre d'Allemands qui expriment leur confiance dans le pape est beaucoup plus élevé que ceux qui l'expriment par exemple, pour les dirigeants (12%) ou les partis politiques (18%). Même parmi les catholiques allemands, 50% estiment Benoît XVI «très crédible», alors que 21% expriment le même avis sur l'Eglise en tant qu'institution.

Autrement dit, résume l'hebdomadaire Die Zeit, Benoît XVI apparaît plus «populaire», tant parmi les croyants que les incroyants, que l'Eglise en tant qu'institution.

Voilà qui contredit la représentation d'une relation problématique entre Joseph Ratzinger et son pays , véhiculée dans de nombreux milieux, et pas seulement allemands.


Et même, selon Joachim Koschnick, directeur de recherche des sondages d'opinion Forsa, ce serait ce large soutien dont bénéficie Benoît XVI qui a «freiné» la chute du degré de confiance envers l'Église allemande, impliquée dans des scandales graves l'an dernier .

Une remarque de bon augure pour le voyage que fera Ratzinger en Allemagne du 22 au 25 Septembre prochains, dont les évêques ont discuté à Paderborn lundi.

© Copyright Avvenire, 17 Mars 2011

(1) Ce n'est pas le premier: voir ici.
Certes, les sondages, ce n'est pas l'Evangile. Mais pour une fois qu'ils contredisent l'opinion répandue, on ne va pas bouder nore plaisir.

Eloge de Benoît XVI, dans La Vie Il faut être fou pour être pape