14 avril
Me voici de retour après une semaine d'absence.
Le site a fait légèrement peau neuve.
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D'une certaine façon, l'actualité autour du Pape a été nourrie, durant cette semaine, puisqu'il s'agissait de toutes les célébrations autour du point culminant de l'année liturgique: Pâques.
Mais les homélies du Saint-Père n'ont pas besoin d'être commentés, surtout pas par moi, elles peuvent être lues et méditées sur le site du Vatican.
Quant aux commentaires des journalistes, ils ont été égaux à eux-mêmes.
J'en ai lu, entendu, quelques-uns. Si j'avais été en mesure de mettre mon site à jour, j'aurais probablement réagi avec vigueur (et je vais sans doute continuer à le faire...). J'ai par exemple entendu répéter en boucle que les catholiques de France vacillaient dans leur foi à cause des positions du pape sur le préservatif! Oui, vous avez bien lu!!! Un morceau de caoutchouc, pour encourager le vagabondage sexuel, et la merchandisation du sexe, et c'est pour cela qu'ils seraient prêts à quitter l'Eglise!!
A croire que les gens sont devenus fous, si cette information est vraie!
Et l'élégant abbé de La Morandais, commentant la Résurrection du Christ pour une radio périphérique très peu catholique, s'est amusé de citer un sondage paru dans le magazine "Pélerin", pour une fois sans doute tristement réaliste, d'où il ressortait que le pourcentage de français (ou catholiques... lui-même n'était pas bien sûr) croyant en cette Résurrection était ridiculement bas, il a cité un chiffre que je n'avais pas mémorisé, mais qu'Yves Daoudal détaille ici. Comme si, à quelques jours des concours, je me vantais publiquement que mes élèves sont nuls, ne savent rien, n'ont rien fait de l'année, rien appris, au point d'ignorer jusqu'à la table de multiplication!
A qui la faute? Si je débarquais de la planète Mars, entendant les propos du bon père, je n'y croirais pas vraiment non plus, à la Résuurection.
Mais une semaine après, on est face à la vacuité absolue de ces commentaires, et on se dit qu'il n'est pas forcément indispensable de relever au jour le jour tant de sotte méchanceté, suscitée par le dépit (car, effet boomerang de l'information instantanée, les images sont là, la messe de Pâques, Place Saint-Pierre, a vu une affluence immense, 200 mille personnes, selon la presse italienne), tant de nullité, si naïve qu'elle en paraît pitoyable. Demain, il n'en restera déjà presque plus rien... avant une nouvelle vague.
(13/4/2009)
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