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Visite du prince de Galles

Une réflexion de Carlo Ripa de Meana, sur l'imposture des catastrophistes de l'environnement: "Carlo contre Carlo" (28/4/2009)

CITE DU VATICAN, 27 AVR 2009 (VIS).
... visite de SAR le Prince Charles et de la Duchesse de Cornouailles, son épouse. Après l'entretien avec le Saint-Père, le Prince de Galles s'est entretenu avec le Cardinal Bertone et Mgr.Mamberti. Cela a été l'occasion d'envisager des sujets d'intérêt commun sur la promotion de la personne et le développement des peuples, la défense de l'environnement, le dialogue inter-culturel et inter-religieux pour la paix et la justice dans le monde".

L'apocalypse qui n'existe pas


Carlo Ripa de Meana [28 avril 2009]
Selon Wikipedia en italien, il s'agit d'un homme politique italien, issu d'une famille aristocratique, né en 1929 (ce qui permet déjà de le situer un peu), spécialiste de l'environnement, passé successivement par le PCI, le parti socialiste européen (il fut commissaire européen à la culture et à l'environnement dans les deux commissions Delors), les verts (député européen, puis de nouveau, rupture, passant dans le groupe de la gauche européenne).
Pas vraiment de ma chapelle, donc, et je ne dirais pas que c'est un esprit libre car je ne ne sais rien d'autre de lui; mais on peut supposer, vu son âge, son milieu, et son passé, qu'il s'agit de quelqu'un qui n'a plus rien à prouver, et qui en a vu suffisamment pour que son témoignage soit recevable...

 

Cet apocalypse qui n'existe pas


Il faut le courage d'aller à contre courant : il faut se battre contre un environnementalisme qui est toujours plus catastrophiste, autoritaire, programmé d'en haut, soviétique.

De temps en temps apparaît un oncle, qui fait des sermons, peignant le futur proche de la Terre comme une Apocalypse. En premier, c'est l'oncle d'Amérique qui a parlé, c'est-à-dire Al Gore.
Hier en Italie, nous avons reçu Son Altesse Royale, l'oncle Charles, héritier du trône britannique ; alors que se préparent une série de sommets plus ou moins importants où on discutera de calottes arctiques et antarctiques qui fondent, de mers qui s'élèvent d'un mètre et qui détruisent des zones entières du monde (même l'Italie et la Grande-Bretagne auraient des ennuis), d'augmentation démesurée des populations subordonnés aux risque d'inondation: au cours de ce siècle ils passeront de 5 millions à 370 millions.
Et nous pourrions continuer à l'infini, parce que ces habiles oncles, qui charment les gouvernements et les opinions publiques, en disent vraiment de tous les couleurs. Hier heureusement, l'oncle Charles nous a épargné la fin de l'ours blanc, un des arguments forts d'Al Gore. Cela aurait été trop : les ours blancs en effet, justement dans les zones où la glace, devenue trop mince, aurait dû provoquer leur disparition, ont augmenté et ont atteint le nombre de 25.000.

A peine conclu le sommet de Syracuse, au moment où nous écrivons, commence à Washington le Forum Major Economist, ensuite il y aura le forum sur l'environnement à la Madeleine et, à la fin de l'année, le rendez-vous de Copenhague, une rencontre jugée très importante, de même nature de celle qui eut lieu à Rio de Janeiro il y a douze ans.
A ce moment, l'Europe avait l'intention de proposer l'institution d'une taxe sur le carbone pour faire diminuer les émissions d'anhydride carbonique et plus généralement de tous les gaz qui provoquent l'effet de serre. On n'en fit rien parce que Mitterrand et Kohl furent convaincus par Bush père de s'arrêter. Et Delors se plia au diktat. A ce point, je refusai de me rendre au sommet (ndt: l'auteur faisait partie de la commission Delors) .

Aujourd'hui par contre c'est de l'autre côté de l'Océan, en l'occurrence du président nouvellement élu Barak Obama, que vient la grande incitation à mettre en pratique un mega plan environmentaliste qui comportera une dépense imposante pour développer la biomasse, les éoliennes et autres. À Copenhague, Obama demandera à l'Europe d'aller dans cette direction et d'investir également une somme gigantesque dans les énergies alternatives. Le plan américain prévoit, outre le changement dans la production, également le changement dans le transport de l'énergie. Non plus à travers un réseau de lignes, mais à travers un réseau d'ordinateurs pompeusement appelé « réseau intelligent ».
Le président américain sutient qu'en faisant ainsi, non seulement on sauvera la planète de l'effet de serre, mais on créera aussi des millions d'emplois.

En vérité les choses ne sont pas ainsi : la communauté scientifique est divisée et parmi elle, une proportion consistante et qualifiée ne partage pas les analyses, à partir de la position catastrophiste. Au point que le 30 Mars, sur le New York Times est paru une page entière "payée" dans laquelle a été publié un document qui démonte toutes les prévisions faites jusqu'ici sur l'effet de serre et qui porte la signature de 170 très importants scientifiques. Le titre en est particulièrement significatif : « Monsieur le président, avec tout le respect que l'on vous doit, ce que vous dites n'est pas vrai ».
Et qu'est-ce qui n'est pas vrai ?
Avant tout, l'augmentation de la température a été très inférieure par rapport à ce que veulent faire croire les oncles avec leurs sermons. Elle a augmenté en effet de moins d'un degré dans les vingt-cinq dernières années du siècle passé, mais depuis 2000, la montée s'est pratiquement arrêtée.
Ensuite, l'augmentation - soutient au moins une moitié de la communauté scientifique - n'a pas été causée par l'activité humaine (émission de b(d?)ioxyde de carbone et autres gaz à effet de serre), mais par les taches solaires. La météorologie est une science très complexe et ne peut pas être réduite aux simplifications des oncles, qu'ils soient de riches américains ou issus de la grande aristocratie européenne.
Désormais, pourtant, outre les 170 illustres scientifiques, ils sont nombreux ceux qui ont compris que cet environnementalisme autoritaire et très coûteux doit être combattu. Et beaucoup commencent à le faire. C'est le cas, pour donner quelques noms, du président tchèque Vaclav Klaus, de celui qui fut le chancelier de l'échiquier de Thatcher, Nigel Lawson, d'un grand scientifique comme Bjorg Lomborg. Pour ne pas parler de l'ex-président français Giscard d'Estaing, qui combat vigoureusement contre l'usage des éoliennes. Et en regardant chez nous, même le ministre Prestigiacomo me semble se mouvoir avec une extrême prudence. Il ne nous reste qu'à nous préparer à résister à l'offensive fond qui aura lieu à Copenhague.
Les apocalyptiques n'ont pas encore vaincu.

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