Actualités Images La voix du Pape Livres Visiteurs Index Autres sites Qui je suis Recherche
Page d'accueil Actualités

Actualités


"Ferragosto" avec Benoît XVI à Castelgandolfo Vacances aux Combes Dernières entrées 2009, année sacerdotale L'Encyclique sociale Obama et l'Eglise 28 avril: L'Aquila Père Scalese Quatre ans de Pontificat

L'Encyclique dans la presse "nationale"

Un monument de mauvaise foi, dans le jugement sur l'encyclique; Benoît XVI serait un suppôt du mondialisme (30/7/2009)

Il y a sans doute eu des critiques de l'encyclique dans la presse française - mais surtout une dramatique indifférence: une voix s'élève au-dessus de la mêlée, et on refuse de l'écouter, pire, on la réduit au silence. Mais la "grosse" (sic!) presse ne peut plus nous étonner, et c'est normal.

Par contre, c'est consternant lorsque cela vient de la "petite" presse dite par certains "nationale", qui se présente comme antidote à la désinformation et se prétend garante des valeurs catholiques.
La directrice de "Présent", reprise sur le Forum Catholique, écrit un remarquable article, très argumenté (et je suis d'accord sur le fond), très bien résumé dans son titre:
La mondialisation vue par “Caritas in veritate”
Benoît XVI ne propose pas un gouvernement mondial !

Et d'enchaîner:
--------------------
Vu la présentation très partielle et partiale qu’en a faite la grande presse, il importe de revenir au texte de l’encyclique...
--------------
Certes!
Seul problème: il n'y a pas que la "grande presse" qui a fait une "présentation très partielle". Il y a aussi la "petite"... et, parmi elle, les amis de "Présent"!
Dans un hebdomadaire classé à la droite de la droite, le rédacteur chargé des questions de religion n'aime pas le Pape (qu'il soit Benoît XVI ou un autre!), et il le fait bruyamment savoir, ayant l'air, avec une outrecuidance incroyable, de mieux savoir que le Pape lui-même ce qui convient à l'Eglise.
Il a lu deux paragraphes de l'encyclique !!! Sur 76 ! s'en tenant à des slogans, et des schémas du passé.
On pourrait penser que le Saint-Père lui répond, au paragraphe 14, faisant allusion à ces hommes qui "nient in toto l'idée même du développement, qu'ils considèrent comme foncièrement inhumain et exclusivement facteur de dégradation".
C'est difficile, de gouverner la barque, entre ces deux bords non seulement opposés, mais ennemis!

Benoît XVI est-il mondialiste?
---------------------
...

Le plus frappant dans ce document est sans doute le paragraphe 57 qui en appelle explicitement à un gouvernement mondial et à une réforme de l'Organisation des Nations Unies : « Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale (...) Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d'un pouvoir effectif (...) Elle devra évidemment posséder la faculté de faire respecter ses décisions. »
On voit à quel point la pensée de Benoît XVI, qui reprend celle de Jean XXIII sur l'idée de la gouvernance mondiale, est éloignée à la fois du nationalisme et du magistère traditionnel. « Le développement intégral des peuples et la collaboration internationale exigent, insiste-t-il, que soit institué un degré supérieur d'organisation à l'échelle internationale de type subsidiaire pour la gouvernance de la mondialisation. »
Une fois de plus il apparaît vain de compter sur les occupants du Vatican pour venir au secours des mouvements nationaux et patriotiques en Europe. D'ailleurs, la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) avait le 20 mars appelé tous les pays de l'Union à ratifier le traité de Lisbonne alors même que le traité condamne les discriminations en fonction de « l'orientation sexuelle » et refuse de reconnaître les racines chrétiennes du Vieux Continent.
Tout au long du texte de 140 pages, Benoît XVI apparaît clairement comme un homme de Vatican II. En témoigne le paragraphe 55 : "La révélation chrétienne de l'unité du genre humain présuppose une interprétation métaphysique de l'humanum où la relation est un élément essentiel. D'autres cultures et d'autres religions enseignent elles aussi la fraternité et la paix, et présentent donc une grande importance pour le développement humain intégral. »
...
Avec cette encyclique, la Rome de Benoît XVI est à des années-lumière de la Tradition catholique. Avec Caritas in veritate l'on est plus que jamais dans ce que l'abbé Georges de Nantes avait appelé naguère, dans une lumineuse expression, « le mouvement d'animation spirituelle de la démocratie universelle », le fameux MASDU. D'ailleurs, Josef (sic! comme il dit) Ratzinger se veut fidèle à l'« humanisme intégral » inspiré par le moderniste Jacques Maritain à Paul VI, notamment quand celui-ci mit en avant l'idée de développement intégral », consistant à « promouvoir tout homme et tout l'homme » dans Populorum progressio publiée en 1967.
....
Globalement... la teneur du texte n'est nullement en opposition avec le système politique mondial et devrait faire réfléchir ceux qui, par lassitude, lâcheté, bêtise ou trahison délibérée, brûlent de se rallier à cette Rome moderniste. Manifestement, depuis un demi-siècle, les occupants du siège de Pierre ont fait leur cette proposition condamnée par le Syllabus de Pie IX : « Le Pontife romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne. »


Ouf! L'auteur mesquin de l'article, JB, n'est pas Pape!
Ceux qui veulent démolire l'Eglise peuvent le consulter!
Il a des choses à leur apprendre.

L'article de Jeanne Smits

J. Smits sur l'autorité politique mondiale

Audience générale à Castelgandolfo Xavier Darcos commente l'encyclique