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Le Cardinal Cottier parle de "Lumière du Monde"

Traduction d'un long article de la revue 30 Giorni (12/1/2011)


Comme promis (cf. Une visite extraordinaire ), voici ma traduction de la recension minutieuse par le cardinal Cottier, dominicain, suisse, théologien émérite de la maison pontificale, né en 1922, du livre Lumière du Monde.

Pour le situer, sur sa brève notice wikipedia, on peut lire:

Il tombe sous l'influence intellectuelle du théologien Charles Journet et s'oppose aux totalitarisme, ce qui aboutit à la déclaration du concile Vatican II sur la liberté religieuse. Il s'oppose en particulier au marxisme... Philosémite, il œuvre au dialogue et à la réconciliation avec les juifs.

Les paragraphes sont d'intérêt et de qualité inégaux, mais dans l'ensemble, c'est une lecture très détaillée, très bienveillante, et le passage consacré aux propos du Saint-Père sur le préservatif, en réponse aux questions de Peter Seewald, est particulièrement pernitent.

Article en italien ici: http://www.30giorni.it/
Ma traduction (les numéros de pages indiqués entre parenthèse sont ceux de la version en italien)

RÉFLEXIONS SUR LE MYSTÈRE ET LA VIE DE L'EGLISE
Avec des yeux simples

Le Cardinal Georges Cottier, OP, théologien émérite de la Maison pontificale, commente le livre interview de Benoît XVI Lumière du monde --
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J'ai été impressionné par l'authenticité et la simplicité des choses dites par Benoît XVI dans le livre-interviewe 'Lumière du monde', qui recueille ses conversations avec le journaliste Peter Seewald. Dans de nombreuses pages du livre, on reconnaît un pape détendu, confiant, s’exprimant librement, sans rien cacher. Un pape qui parle avec la même simplicité de sa vie quotidienne partagée avec les membres de la famille pontificale et des grandes questions qui touchent la vie de toute l'Eglise.
Dans de nombreuses pages, on perçoit une confiance limpide dans la situation actuelle et future de l'Église dans le monde. Le pape n’apparaît pas angoissé. Il dit clairement que l'Église peut sembler en déclin, si on l’observe d’un point de vue européen. Mais il ajoute que selon lui, "c'est seulement une partie de l'ensemble". En fait, "l'Église est vivante, elle croît, elle est très dynamique" et "sur le continent européen, nous n’expérimentons qu'un aspect, et non la grande dynamique d'éveil qui existe vraiment dans d'autres parties, et que je rencontre constamment lors de mes voyages et des visites ad Limina des évêques"(p. 28).
On en vient à se demander quelle est la source de cette confiance. Le pape prend acte sans censure de la sécularisation, du relativisme, de la perte du sens de Dieu, qui prévalent dans la réalité vécue de nombreuses personnes. Face à ces phénomènes, son espoir et sa sérénité d'esprit ne semblent pas s’appuyer sur quelque trouvaille personnelle, sur quelque recette, ou sur la proposition de quelque paradigme ancien ou nouveau qui indiquerait la ligne à suivre et assurerait la "bonne santé" ou même le "succès" de l'Eglise. Benoît XVI répète simplement que ce qui garde allumée dans l'Église la flamme vivante de la foi, c’est Jésus lui-même, car "seul Dieu a le pouvoir de maintenir les hommes dans la foi" (p. 22). Ce n’est que dans cette donnée, qu’il expérimente actuellement dans sa condition de successeur de Pierre, que repose l'espoir et la confiance du Pape: "Quand on considère tout ce que les hommes, tout ce que le clergé ont fait à l'Église, alors ceci se révèle comme une preuve que c'est lui qui soutient et qui a fondé l'Eglise. Si elle ne dépendait que des hommes, l'Eglise aurait coulé depuis longtemps "(p. 63).
Tel est le mystère de l'Église, qui affleure dans la manière même dont Benoît s'occupe de la tâche à laquelle il a été appelé.

"Dès le moment où le choix est tombé sur moi, j'ai pu seulement dire ceci: « Seigneur, que me fais-tu? Maintenant, la responsabilité est la tienne. Tu dois me guider! Je n’en suis pas capable. Si tu m’as voulu, tu dois aussi m'aider »" (p. 18): c’est ainsi qu’il rappelle dans les premières pages du livre le jour de son élection papale. Et c'est un fil rouge qui traverse la plupart de ses réponses, avec des réflexions très intéressantes aussi du point de vue ecclésiologique. Pour Benoît XVI, le pape est "lui-même un pauvre mendiant devant Dieu, encore plus que les autres hommes" (p. 35)
Avec des mots simples et clairs, le don de l'infaillibilité est lui aussi décrit selon les termes mêmes de la doctrine catholique, mettant de côté toute équivoque infaillibiliste.
"L'évêque de Rome", explique Benoît XVI, "se comporte comme n'importe quel autre évêque qui professe sa foi, la proclame, et est fidèle à l'Église. Ce n'est que dans certaines conditions, lorsque la tradition est claire et qu’il sait qu’à ce moment, il n’agit pas de façon arbitraire, que le pape peut dire: Cette chose déterminée est la foi de l’Eglise et son refus n'est pas la foi de l'Église" (p. 23). Selon le pape, le Concile Vatican II "nous a enseigné, à juste titre, que la structure constitutive de l'Eglise est la collégialité ; autrement dit, le fait que le pape est le premier dans la condivision et pas un monarque absolu qui prend les décisions seul et fait tout lui-même"(p. 107). Ainsi, en citant le dernier concile œcuménique, Benoît XVI a rappelé que la responsabilité partagée des évêques est une donnée constitutive de la nature de l'Église. Et ce ne sont pas des déclarations de principe ou une formule de circonstance : on le voit à l'importance qu'il attache au Synode des Évêques, et au soin et à la disponibilité à l'écoute avec lesquels il rencontre les évêques dans leurs visites individuelles ad limina. On voit bien que grâce à ces rencontres précieuses, Benoît XVI vient au contact direct avec les problèmes, les épreuves et les consolations vécues par le peuple de Dieu dans les diverses situations locales, comme par exemple les dévastations humaines et sociales liées au trafic de drogue dont lui ont parlé "beaucoup d'évêques, en particulier ceux d'Amérique latine" (p. 94).

Le pape répond aussi à la question sur la possibilité de tenir un Vatican III. Pour lui, cette éventualité n'est pas encore à maturité. Mais certes, le critère de la collégialité dont il a tracé les contours, peut avoir un développement substantiel dans l'œcuménisme, en particulier en ce qui concerne les relations avec les Églises orientales. Ces Eglises, Benoît XVI l’a répété, "sont de véritables Églises particulières, même si elles ne sont pas en communion avec le pape. En ce sens, l'unité avec le pape n’est pas constitutive pour les Églises particulières, même si l'absence d'une telle unité représente, en quelque sorte, une insuffisance de cette cellule vitale. Elle reste une cellule, elle peut être appelée l'Eglise, mais à la cellule, il manque un élément, à savoir le lien avec l'organisme tout entier »(p. 133).

A travers de nombreux autres détails se révèle le fait que la force tranquille et sereine perceptible chez le Pape ne vient pas de lui-même: "Je me rends compte, dit-il de lui-même, que presque tout ce que je fais, je ne pourrais pas le faire seul. Et rien que pour cela je dois me mettre entre les mains de Dieu et disant: «Fais-le toi, si tu veux» (p. 33). Benoît reconnaît qu’il n'est pas un "mystique" (p. 33).
Il confie prier en invoquant Marie et les saints: "Je suis un ami intime de saint Augustin, Bonaventure et Thomas d'Aquin. Je leur dis donc: «Aidez-moi! ». [...]. En ce sens, je m’insère dans la communion des saints. Avec eux, renforcés par eux, je parle aussi avec le bon Dieu, surtout en mendiant, mais aussi en remerciant ou simplement heureux "(p. 35).
Benoît ne se présente jamais comme le pivot d'une espèce de projet de pontificat. Pour lui, l'évêque de Rome, "quand il parle en tant que pasteur suprême de l'Église, conscient de sa responsabilité, n’exprime alors plus sa propre opinion, ce qui lui vient à esprit à ce moment-là" (p. 24). Mais précisément à cause de cela, sa manière de voir et d’affronter les événements heureux ou tristes advenus dans l'Église ces derniers temps, cueille de façon surprenante ce qui peut vraiment ouvrir les cœurs à l’annonce chrétienne et désarmer les objections de l'instant présent.
Je pense à la façon dont le Pape est revenu sur les tragiques épisodes de la pédophilie et des abus sexuels commis par des prêtres. Devant le mal constaté chez les chrétiens, Benoît XVI répète les paroles qui ont été dites dans le passé: mortification, pénitence, demander pardon, sans rien cacher, sans victimisme ou complotisme. Il voit aussi qu'il y avait "un plaisir à clouer l'Eglise au pilori et, si possible à la discréditer" (p. 49). Mais il reconnaît avant tout que "c’est seulement parce que le mal était à l'intérieur de l'Eglise, que les autres ont pu se retourner contre elle" (p. 49). Selon lui, "on peut imaginer que le diable n’a pas supporté l'année sacerdotale et alors, il nous a jeté les ordures au visage. Il voulait montrer à quel point la saleté est aussi parmi les prêtres "(p. 59). Mais d'autre part, "peut-être pourrait-ont dire que le Seigneur a voulu nous mettre à l’épreuve, nous appelant à une purification en profondeur, afin que nous célébrions l'Année Sacerdotale, non pas de manière triomphaliste, en faisant de l'auto-célébration, mais comme une année de purification, de renouveau intérieur, de transformation et, surtout, de pénitence "(p. 60).
Et avec l'appel habituel à la responsabilité partagée des évêques, il dit clairement que "le premier mot, c'est aux évêques de le dire" (p. 52). Avec la même clarté de vision, il cueille ce qui fleurit de bon et de grand dans l'Église, et la dynamique gratuite de cette floraison. Il s'agit toujours d'initiatives qui ne sont pas prises par "une structure, une bureaucratie", "parce que la bureaucratie est usée et fatiguée"(p. 90). Il regardee avec tristesse les "catholiques pour ainsi dire professionnels" (p. 199), empêtrés dans les appareils et dans les nomenclatures, mais il est réconforté par les germes nouveaux de vie chrétienne qu'il voit pousser dans les terres sécularisées: «La célébration liturgique à Paris a été extraordinaire. Des milliers et des milliers de gens sont accourus à l'Esplanade des Invalides, et devant la cathédrale, recueillis en une intensité de prière et de foi qui m'a ému [...]. Pour moi, c'était très important de voir que dans la soi-disant France laïque, aujourd'hui comme autrefois, il existe une énorme force de foi"(pp. 167-168). Ainsi, il se rappelle son voyage en terre de France. "Le Seigneur", répète le pape, "nous a dit qu'avec le blé, il y a la mauvaise herbe, mais malgré cela, Sa semence, le bon grain qu'il a semé, continuera de croître. En cela nous avons confiance"(p. 46).

Les questions vraies et amples de Peter Seewald permettent au pape de dire des paroles belles et intenses sur un large éventail de questions. Il y a des références récurrentes à Jean-Paul II, envers qui Benoît XVI utilise des expressions d'affection et de dévotion. Et quand l'intervieweur lui demande si la comparaison avec les capacités de communication médiatique de son prédécesseur lui pèse, il répond franchement: "Je me suis simplement dit que je suis comme je suis. Je n'essaie pas d'être quelqu'un d'autre. Ce que je peux donner, je le donne et ce que je ne peux pas, je n'essaie même pas de le donner. Je n'essaie pas de faire de moi quelque chose que je ne suis pas "(p. 162).

J'ai été touché également par tout ce qu'il dit sur la relation avec le judaïsme et avec Israël. Lorsqu'il confie que dès le premier jour de ses études de théologie, il a ressenti clairement "l'unité profonde entre l'Ancienne et la Nouvelle Alliance" et que "nous ne pouvions lire le Nouveau Testament qu'avec ce qui l'a précédé, sinon nous ne l'aurions pas compris". Et puis il reconnaît qu'en tant qu'allemand, ce qui s'est passé sous le IIIe Reich "nous a d'autant plus poussé à regarder le peuple d'Israël avec humilité, honte et amour", et que dans sa formation théologique, ces choses "se sont entrelacées, et ont marqué le parcours de ma pensée théologique"(p. 122). Avec cette sensibilité, le pape régnant répond au retour de certaines tentations qui, dans la théologie catholique, suivant l'exemple du gnostique Marcione, tendent à séparer et opposer l'Ancien et le Nouveau Testament. C'est pourquoi, dans son magistère, "cette nouvelle combinaison d'amour et de compréhension, entre Israël et l'Église, fondée sur le respect de la manière d'être de chacun et sur leurs missions respectives" (pp. 122-123) est centrale. À cet égard, Benoît XVI préfère définir les juifs comme "nos" pères dans la foi "parce que l'expression décrit plus clairement nos relations", tandis que celle utilisée par Jean-Paul II - qui se réfèrait aux Juifs comme à nos 'frères aînés'- n'est pas bien acceptée par les Juifs puisque dans la tradition juive 'le frère aîné', Esaü, est aussi le frère indigne"(p. 123).
J'ai aussi trouvé intéressantes les réponses relatives à la relation avec l'Islam. L'intervieweur lui demande si le paradigme du passé, selon lequel les papes jugeaient de leur devoir de défendre l'Europe de l'islamisation, est toujours valide, et Benoît XVI répond que "nous vivons aujourd'hui dans un monde complètement différent, dans lequel les oppositions sont autres.". Comme modèle de compréhension réciproque, il valorise celui présent dans de vastes régions d'Afrique noire, où "il existe une relation entre l'islam et le christianisme basée sur la tolérance positive" (p. 146).
En ce qui concerne le fameux discours de Ratisbonne, qui - souligne Seewald - "a été considéré comme la première erreur de son pontificat", le pape rappelle les événements positifs qui ont cependant suivi cet épisode: "Il est devenu clair, dit-il, que dans le débat public, l'islam doit clarifier deux points: ceux de sa relation avec la violence et de sa relation avec la raison". Ainsi a commencé "une réflexion interne parmi les 'docteurs' de l'Islam, une réflexion interne qui ensuite est devenue dialogue" (p. 144). Dans le même temps,le pape reconnaît humblement qu'à Ratisbinne "j'avais conçu mon discours comme une leçon strictement académique, ne réalisant pas que le discours d'un pape n'est pas considéré du point de vue académique, mais politique" (p. 143 ).
Das la reconnaissance sincère de cette inadvertance (comme dans le regret du retrait de l'excommunication de l'évêque Lefebvriste Williamson sans avoir été suffisamment informé de ses théories de négation de l'holocauste), nous pouvons voir que celui qui parle est un pape, et pas seulement un professeur qui défend ses légitimes thèses académiques. La même chose, d'une certaine façon, se voit dans les mots sur l'utilisation de préservatifs, qui ont suscité beaucoup de discussions.

Avec ses paroles sur l'utilisation des préservatifs dans la lutte contre le sida, le pape n'a pas voulu chager ou réformer la doctrine de l'Eglise. Comme l'a bien expliqué dans un communiqué le directeur du bureau de presse du Vatican, le Père Federico Lombardi, Benoît XVI a simplement reconnu que l'utilisation du préservatif peut diminuer le risque mortel dans les cas où l'exercice de la sexualité constitue une menace pour sa propre vie ou celle de l'autre. Dans des circonstances similaires, comme celles vécues par ceux qui se prostituent en ayant contracté le virus VIH, l'utilisation du préservatif pour réduire le risque d'infection peut représenter "un premier acte de responsabilité", "une première étape sur le chemin d'une sexualité [...] plus humaine" (p. 171). Il est utile de s'arrêter sur l'exemple choisi par le Pape. Les exigences d'une sexualité vertueuse se comprennent au sein du sacrement du mariage. Et la vertu de la chasteté de la part des deux conjoints présuppose la totalité de la vie chrétienne, avec la prière et les sacrements. La prostitution constitue au contraire une structure de péché. Pour celui qui vit dans une telle structure, le fait de penser à éviter les risques de contagion qui menacent sa propre vie et celle de l'autre ne rend certes pas la prostitution vertueuse, mais est déjà une ouverture vers une plus grande humanité, à juger positivement. Parce que la doctrine morale catholique désire le bonheur et le salut de chacun, et ne rejette personne vers la perdition et la mort. En outre pour des raisons d'hygiène ou de lutte contre la maladie infectieuse, l'autorité publique a le devoir de prendre des mesures de protection. Là où l'éducation est impossible, en dernier recours, le préservatif est légitime. Et c'est autre chose que les campagnes en faveur des préservatifs qui finissent par encourager la permissivité sexuelle.

Le livre-interviewe du pape est vraiment riche, et l'on découvre des idées intéressantes presque à chaque page. Comme les réflexions sur le fait que le témoignage de la foi est tout entier dans le fait de regarder "qui est le Christ", et que c'est justement ce que nous montrent les saints, lesquels vivent "leur condition de chrétien dans le présent et l'avenir" (p. 97-98 ). Ou bien les raisons par lesquelles Benoît XVI explique pourquoi son utilisation du "nous" n'est pas un pluriel de majesté : "En effet", dit le Pape, "sur de nombreuses questions, je ne dis pas seulement ce qui vient à l'esprit de Joseph Ratzinger, mais je parle à partir de la communauté, de la dimension communautaire de l'Église. D'une certaine façon, je parle en intime communion avec les croyants et j'exprimer ce que nous sommes tous , et ce à quoi nous croyons ensemble" (p.124).
Il faut aussi prendre en compte ce que dit le Pape sur ses critères en matière de nomination: selon lui, il est essentiel "que la personne ait les qualités justes, soit pieuse, vraiment croyante et, surtout, soit un homme courageux. Je crois que le courage est l'une des principales qualités qu'un évêque et un responsable de la Curie devraient avoir aujourd'hui" (p. 126).
Une attention spéciale est consacrée à la situation particulière des catholiques chinois: le pape confie prier chaque jour le Seigneur afin que l'Eglise en Chine surmonte définitivement toute division, et il cite comme premier facteur de développement positif "le vif désir d'être en communion avec le pape", désir qui a toujours été présent chez les évêques ordonnés de façon illicite"(p. 137).
Même quand le regard s'élargit aux questions souvent terribles qui se trouvent devant l'humanité d'aujourd'hui, les paroles du Pape sont simples et claires: "Comment faire face à un monde qui se menace lui-même et où le progrès devient un péril? Ne devrions-nous pas repartir de Dieu?"(P. 113).
C'est peut-être la suggestion fondamentale qui découle de ce riche livre.

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Kasper contre les théologiens prétentieux Jean-Paul II bienheureux. Explication