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Maghreb et Moyen-Orient

L'urgence d'une réponse européenne, selon Mario Mauro (22/2/2011)

Mauro Mario a été croisé plusieurs fois dans ces pages, et pour la première fois ici: L'Europe de Benoît.

Il fait partie de ceux qui voient avec inquiètude l'évolution de la situation au Maghreb et au Proche-Orient.
Une inquiètude légitime. Et qui interpelle la responsabilité de ceux qui nous gouvernent, notamment les instances européennes, tellement présentes quand il s'agit de faire peser sur les peuples des règlementations et des contraintes de toutes sortes, économiques, monétaires, sociétales, etc..., et tellement absentes ici.
Profitant du chaos de l'autre côté de la Méditerranée, si proche de nous, et même d'une certaine façon chez nous, l'Humanité Dimanche a pu (avec quel argent?) commander un sondage auprès de l'institut Harris. Il en ressortirait que "près de 60% des Français souhaitent une 'révolte'". Sur le modèle du Magheb?

Si l'on ne croit pas aux sondages comme baromètre de l'opinion, on est bien forcés d'y croire comme instrument de manipulation, destiné à confisquer la "démocratie" (l'actuelle "opération DSK" en est un magnifique exemple) et à faire accomplir aux gens des actes qu'ils n'accompliraient pas sinon.
Donc, ce qui est inquiètant, ce n'est pas tant le résultat du sondage (à n'en pas douter, "bidon") que le fait qu'un journal pourtant sous perfusion ait pu le commander (une opération qui ne doit pâs être donnée), et surtout qu'il reçoive un tel écho médiatique.

Il faut tout de suite un sommet des chefs de gouvernement de l'UE"
http://www.labussolaquotidiana.it/...
Riccardo Cascioli
21-02-2011
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"L'UE devrait convoquer immédiatement un sommet des chefs d'État et de gouvernement. Que, dans une situation de ce genre, on n'ait pas pensé à une évaluation politique uniformisée de ce qui se passe en Méditerranée est absolument ridicule".
Celui qui réclame ainsi un sommet d'urgence est Mario Mauro, chef du PDL (Popolo della Libertà) au Parlement européen et co-président du MESEURO, centre de coordination des fondations qui travaillent pour la zone Europe-Méditerranée; ces derniers jours, il avait déjà écrit une lettre à cet effet au Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. En vain, semble-t-il, alors que dans l'intervalle, la situation s'est encore détériorée soudainement avec la révolution en cours en Libye.

"Nous sommes confrontés à un tournant historique , comparable à l'effondrement du mur de Berlin en 1989 - dit Mauro - il est impensable que les pays européens avancent en ordre dispersé, et surtout en se bornant, comme ils l'ont fait jusqu'à présent, à exprimer une préoccupation générale. Nous avons besoin d'une évaluation politique de ce qui se passe". Et pas seulement parce qu'il y a un risque réel de se retrouver dans quelques semaines avec plusieurs milliers d'immigrants chez nous: «La migration est une conséquence - a déclaré le chef du PDL au Parlement européen - la véritable urgence est politique, nous sommes confrontés à un tournant historique, et il est très probable que nous avons devant nous des années d'instabilité dans la région. Il faut se poser la question. "

Le ministre italien des Affaires étrangères Frattini craint pour Libye la venue d'un Etat islamique : "Le risque est réel, en témoigne la position prise aujourd'hui par les oulémas en Libye, appelant à la guerre sainte contre Kadhafi. Il faut faire très attention à l'évolution, notamment parce qu'un État islamique en Libye aurait des conséquences, et peut également suisciter des émeutes dans d'autres pays. "

Ce qui rend encore plus inquiétante la situation en Libye, c'est la méconnaissance générale de la situation sur le terrain. Jusqu'à il y a quelques jours, le régime du colonel Kadhafi n'était pas jugé à risque, au moins dans l'immédiat. Mais en quelques jours, tout s'est effondré comme un château de cartes: "Ce n'est pas seulement un problème qui concerne la Libye, si on regarde ce qui s'est passé ces derniers mois, il est évident que chaque révolte a pris les observateurs par surprise. Rappelons-nous que l'ambassadeur français en Tunisie a dû rentrer à Paris parce que le troisième journée des manifestations, il avait rassuré la France en disant que Ben Ali avait la situation sous contrôle. La vérité est que nous ne savons rien de ces pays"

Humour Le défi égyptien (III)