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La béatification qui fait grincer des dents

Certains prétendent dresser un inventaire du pontificat de Jean-Paul II. Vittorio Messori, lui, parle de Vox populi, vox Dei (19/4/2011)

Sur ce sujet:


Je lis sur un site que j'apprécie plutôt en général, ceci:

Un inventaire douloureux:
Jean Paul II va être béatifié. Je dois l’avouer ici, je suis plus que partagé concernant cette décision de Benoît XVI. Jean Paul II est le pape d’Evangelium vitae, il a tenu des propos fermes sur la dérive totalitaire de nos démocraties, il a été un valeureux adversaire de la culture de la mort, il a affronté le communisme. Pour ces actes je lui tire mon chapeau et lui suis infiniment reconnaissant. Mais il est aussi le pape sous le pontificat duquel s’est développé un œcuménisme que je trouve scandaleux, source de grandes confusions.

...

Jacqueline a répondu de façon très convaincante aux procureurs improvisés, écrivant (cf. Pour Jean-Paul II):

Aujourd’hui, on voudrait comptabiliser les actions de son long pontificat en une sorte de cahier des actifs et passifs jusqu’à léguer à Benoit XVI une forme d’étude notariale dont il serait le détenteur universel. Il doit être bien compris que la béatification du 1er Mai ne célèbrera pas, ni ne sanctionnera un pontificat aussi grand qu’il soit mais qui après un procès rigoureux, donnera au monde entier une figure exaltante, un exemple de vie pour tous les jours...

Personnellement, je ne me sens aucun droit (et encore moins de compétence, mais je suppose que la plupart des critiques sont dans mon cas) pour dresser "un inventaire". Ou le seul qu'on pourrait se permettre, c'est celui de Salvatore Izzo, qui, il y a deux jours, écrivait à Raffaella:

(..) Ayant suivi de près le pape Wojtyla pendant 19 ans, [je] suis absolument certain de l'héroïcité de ses vertus (ce qui bien sûr n'implique pas un jugement sur tous les choix individuels de gouvernement), de même que je suis certain aussi des miracles qui lui sont attribués avant et après la mort (j'ai pu personnellement recueillir pour certains des preuves directes en temps réel).

C'est une intime conviction de ma part, mais je le crois totalement.
Pour finir sur le même ton (et par une caution prestigieuse, de grand prix pour moi), voici ce que disait Vittorio Messori lors de son dernier entretien hebdomadaire avec Andrea Tornielli (A tavola du 16.4.2011, La Bussola)

- Andrea Tornielli: (..) Nous nous approchons de la date de la cérémonie de béatification de Jean Paul II. Puis-je te demander, brièvement, que penses-tu des critiques qui se sont récemment fait entendre pour la rapidité du processus?

- Vittorio Messori: Je viens de terminer la rédaction du texte de contribution, consacré à ce sujet, pour un supplément qui sera joint au Corriere della Sera du dimanche 8 mai. Papa Ratzinger a été critiqué pour avoir accéléré les travaux, mais au fond, ici, nous nous trouvons en face de la vox populi, vox Dei; nous sommes confrontés à une réputation de sainteté vraiment répandue et populaire. C'est un retour à la proclamation des saints par acclamation populaire et n'oublie pas que si quelques circonstances sont extraordinaires, c'est parce que le personnage était extraordinaire. Crois-moi, le peuple de Dieu ne se plaindra de la rapidité de sa béatification. Je te fais également remarquer que tout au long de sa vie, Jean-Paul II a été épié et surveillé par les services secrets du régime communiste polonais. Depuis qu'il était un jeune prêtre, il était dans le collimateur de la police secrète et les documents qui le concernaient on été lus attentivement au Vatican aussi. Je pense par exemple à la grande amitié qui a lié Karol Wojtyla à Wanda Poltawska. S'il y avait eu seulement la plus petite, la plus minuscule ombre sur sa vie, elle serait sortie. Au fond, il devient santo subito un peu grâce au KGB polonais, qui a sondé sa vie comme personne d'autre ne pouvait faire, sans jamais trouver une virgule mal placée.

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