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Le doigt et la lune

L'affaire DSK devient de plus en plus un cas d'espèce pour illustrer un proverbe chinois. (21/5/2011)

L'affaire DSK est une parfaite illustration du (soi-disant) proverbe chinois:
Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt.

Je n'ai pas encore identifié la lune, mais je vois clairement le doigt, à travers les commentaires des medias, et une connivence qui crève les yeux...
Aujourd'hui, après sept jours de silence, et sans doute poussées par la nécessité, les "chiennes de garde" sont descendues dans l'arène. Il était temps (pour elles!) . Mieux vaut qu'elles ne lisent pas le commentaire de Vittorio Messori (que, comme femme, je ne partage pas vraiment, mais que je trouve assez drôle: dans l'Emilie de son enfance, il n'y avait pas de viols, et les femmes accueillaient les "mains baladeuses" d'une bonne paire de claques assortie d'un sonore "Porco! vergognati!", mais l'Amérique d'aujourd'hui est devenue folle dans sa phobie du harcèlement sexuel), elles s'étrangleraient!

Pour aider à voir la lune, voici un commentaire du site Polemia:

Scandale Strauss-Kahn : le révélateur des mensonges systémiques de l'oligarchie politico-médiatique
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1er mensonge sur super DSK : un dilettante pervers, non un sauveur économique
DSK était présenté comme un super-économiste, ce qui avait conduit Nicolas Sarkozy à le faire nommer à la tête du FMI. Depuis les communicants d’Euro-RSCG ont fait passer, à travers les médias français, l’image d’un sauveur économique de la planète. Une image écornée par le dilettantisme de son séjour au Sofitel de New York : qu’allait-il y faire avant de rencontrer Angela Merkel et de sauver l’euro ? Et comment les médias pouvaient-ils présenter comme un super-candidat à l’élection présidentielle un homme dont ils connaissaient les fragilités dues à un comportement sexuel pathologique (indépendamment de ce qui a pu ou non se passer dans la suite du Sofitel). Les Français ont été délibérément trompés sur Strauss-Kahn.

2e mensonge sur la sexualité : le harcèlement est condamnable… sauf pour DSK
Par leurs discours répétés et par les images qu’ils produisent, les médias ont promu la « révolution sexuelle » faite d’encouragement au libertinage et de banalisation de pratiques longtemps jugées déviantes. De son côté, l’Education nationale, avec l’aide des conseils régionaux et généraux, promeut la sexualité précoce des adolescents et pré-adolescents.
Mais dans le même temps les politiques – sous la pression des ligues féministes et des médias – ont criminalisé les violences sexuelles (indépendamment, bien sûr, du viol poursuivi depuis toujours) et même le simple « harcèlement » sexuel ou moral pourtant difficile à objectiver.

3e mensonge sur le modèle américain : inégal et carcéral plus qu’exemplaire
...
Sans doute les Etats-Unis ont-ils des forces et des mérites. Mais le modèle new-yorkais, c’est l’exploitation par les super-riches de la super-classe mondiale des super-pauvres venus du monde entier : logée dans un îlot sordide du Bronx, la femme de ménage guinéenne qui nettoie une suite à 3000$ ne gagne probablement pas la moitié du SMIC français. Est-ce un modèle durable ?
La classe politico-médiatique a aussi promu le modèle américain de société multiculturelle et multiraciale tout en cachant le revers : la société américaine est la plus carcérale du monde. Il y a aux Etats-Unis 2,2 millions de détenus : plus qu’en Chine, plus qu’en Russie, quarante fois plus qu’en France.
...

4e mensonge sur la justice américaine : une justice pour riches qui ménage les puissances, non une justice exemplaire
Une fois le choc passé de DSK menotté, certains ont fait valoir la rigueur de la justice américaine. Rigueur tempérée par la marchandisation, les riches disposant de moyens considérables d’enquêtes et de contre-enquêtes. L’un des moyens de la défense de DSK sera d’ailleurs de payer des détectives pour salir sa victime présumée. De même un prévenu peut négocier avec le parquet. La peine est donc le résultat d’une négociation, non d’un constat objectif des faits. « In God we trust » certes, mais le dieu qui préside aux tribunaux américains c’est Mammon.

Benoît XVI à bord de la Navette spatiale Le Pape aux astronautes de la Station spatiale