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La trappola

Le Piège: c'est ainsi que le Père Scalese qualifiait l'interviewe demeurée célèbre du Pape dans l'avion qui le menait en Afrique en mars 2009. C'est encore une réponse très pertinente à ceux qui accusent le Saint-Père de désormais s'"auto-interviewer", lors des conférences de presse en vol (24/11/2011)


Dans son blog "Paposcopie" hébergé par la Vie, Jean Mercier commentait en ces termes, dans un article intitulé "Le carré magique de Benoît XVI" la conférence de presse de Benoît VI en vol vers le Bénin (entre autres amabilités, dont l'une déjà citée ici Bénin: fin du voyage):

Dans l’avion qui le conduisit au Bénin, il n’y a donc pas eu de question sur le sida, ou toute autre thème pouvant provoquer un séisme médiatique, ce dont on peut se féliciter - même si certains journalistes, naïfs, ont imaginé que ce serait le cas... On peut néanmoins se désoler que les questions aient été posées au pape par le porte-parole lui-même, ce qui témoigne du degré de malaise du Vatican face aux médias... Symboliquement, c’est comme si le pape s’interviewait lui-même, une pratique qui ne doit se faire que dans les dictatures...

Quelle mauvaise foi!
Rappelons donc les faits antérieurs:

Jusqu'au voyage en Afrique de mars 2009, le Saint-Père répondait directement aux questions des journalistes. On se souvient de ce qu'il est advenu cette fois-là. Ce n'était pas à proprement parler un "piège" mais au moins un "coup monté" parce que je ne m'explique toujours pas pourquoi, en plein sidaction, une chaîne de télé comme France 2 - dont le public n'est pas précisément porté sur la religion, encore moins la "ligne éditoriale" - ait payé le voyage dans l'avion du Pape (c'est très cher, John Allen en a déjà parlé, voir ici: En avion avec le Pape) à l'un de ses reporters, qui en fin de compte n'a fait de plus que lui poser une question - éminemment spirituelle - sur les capotes.

Voici l'extrait de l'article du Père Scalese; il est à lire en entier ici: http://benoit-et-moi.fr/2009-I/..

Il est evident qu'il s'agit du énième piège médiatique, dans lequel Papa Ratzinger et son entourage sont naïvement (!) tombés.
Au Vatican, ils ne veulent toujours pas admettre qu'il existe un véritable complot pour discréditer le Pape. La chose en soi n'étonne pas plus que cela: il me semble évident que Satan et ses satellites (comme on disait autrefois) font leur métier. Ce qui est surprenant, c'est qu'on ne se rende pas compte qu'il serait maintenant temps de se mettre à l'abri.
C'est pourquoi je partage pleinement la proposition de Raffaella : « Jamais plus d'interviews du Pape aux journalistes ». Elle a parfaitement raison. Ce n'est pas la peine de prêter le flanc aux provocations. ..

Le Pape continuera à parler à travers les moyens traditionnels : discours, homélies, documents. Qui veut connaître l'enseignement du Pape peut le faire sans problèmes. Pour les journalistes, le directeur de la Salle de Presse suffit, et fait l'affaire. Après tout, il y a une dignité à sauvegarder : pas la dignité de la personne, mais la dignité de l'Office. Le Souverain Pontife de l'Église Catholique, le Successeur de Pierre, le Vicaire du Christ ne peut pas s'abaisser à discuter avec ceux qui sont d'une mauvaise foi totale.
De toute façon, envers les journalistes, je ne crois pas qu'on doive en faire plus. À eux s'applique à la perfection ce que disait san Josemaría Escrivá de Balaguer : « Ne disperse pas ton énergie et ton temps, qui sont à Dieu, à envoyer des cailloux aux chiens qui t'aboient dessus le long de la route. Ignore-les » (Cammino, n. 14).

C'est dur, mais pas irréaliste.
Le Saint-Siège n'a pas choisi la solution extrême proposée par le Père Scalese.
Les medias ne méritent rien d'autre, et de toute façon, ils ne lui ont pas vraiment laissé le choix.
Quant à la comparaison avec les dictatures, c'est sans doute une boutade, mais elle est inadmissible.



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