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dans l'hebdomadaire "Famiglia Cristiana". Pas de révélations, mais des confirmations. Le cardinal pense à un "complot médiatique". Extraits (18/6/2012)




Le cardinal Bertone a accordé une interviewe à l'hebdomadaire catholique italien Famiglia Cristiana.

Malheureusement, son contenu est réservé aux lecteurs de l'édition papier, et n'est donc pas disponible sur internet.
On doit se contenter (pour le moment) de résumés.
Voici celui de l'agence AGI (ma traduction).

* * *

Bertone: «complot médiatique contre le Pape, il y en a qui se prennent pour Dan Brown"

«Personnellement, je n'ai aucun signal d'implication de cardinaux ou de luttes entre des personnalités ecclésiastiques pour la conquête d'un fantomatique pouvoir».

C'est ce qu'assure le secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone dans une interview qui sera publiée par Famiglia Cristiana.
Le cardinal redimensionne la portée de la fuite de nouvelles et de documents depuis l'Appartement du Pape, qui s'est terminée par l'arrestation du majordome, Paolo Gabriele. «Cette trahison de la confiance a été le fait le plus douloureux. Pourtant, elle a eu lieu», note Bertone, dénonçant le fait que «de nombreux journalistes jouent à imiter Dan Brown».

Selon Bertone, ce qui est en cours, c'est une agression à l'Eglise pour la «déstabiliser» et stopper «la grande action de purification et de clarification de Benoît XVI».
Le cardinal, toutefois, n'identifie pas les auteurs de cette stratégie, et - excluant la participation des cardinaux - semble favoriser la théorie d'un complot médiatique. L'action de Joseph Ratzinger, note-t-il, « depuis qu'il était préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en totale harmonie avec Jean-Paul II, a donné et gêne certainement beaucoup de monde».

Le cardinal Bertone soutient que la publication de documents volés dans l'Apparetement du Pontife viole «un droit constitutionnel garanti en Italie»: «on ne paut pas invoquer le 'droit d'exprimer librement ses idées' prévu par l'Article 21 de la Constitution pour faire tomber un autre article de la même Constitution , l'Article 5 qui stipule: 'la liberté et le secret de la correspondance et de toute autre forme de communication est inviolable'».

De l'entretien, il ressort clairement que le Saint-Siège ne demordra pas des actions juridiques annoncées en temps opportun contre ceux qui ont publié en Italie les papiers soustraits illégalement sur la table du Pontife. «A l'étranger - relève en effet Bertone dans un autre passage - on perçoit mieux que la publication d'une multitude de lettres et documents envoyés au Saint-Père, par des gens qui ont droit à la confidentialité, constitue, comme nous l'avons répété à plusieurs reprises, un acte immoral d'une gravité sans précédent. Et un vulnus (coup mortel) contre un droit explicitement reconnu par la Constitution italienne, qui doit être strictement respecté et appliqué».

Dans l'interviewe, plus loin, le cardinal Bertone a rappelé qu'au sujet de Vatileaks «le Pape a récemment parlé de calomnie».
«Peut-être - commente-t-il - devrait-il faire une catéchèse sur ce vice, pour retrouver le sens de la recherche de la vérité. Et aussi le sens de la proportion des faits, en en soupesant la valeur réelle».

de son côté, assure-t-il: «L'Église, pendant ce temps, continue d'avancer dans son chemin lumineux» favorisant «une quantité immense d'activité de bienfaisance», sur fond d'assistance sociale et d'éducation, avec une action positive, «qui ne passe pas dans les medias et dans l'opinion publique», mais est «largement reconnue par les populations bénéficiaires et les gouvernements de toute couleur politique». (AGI).
* * *

L'Agence ADNKronos ajoute cet autre propos du cardinal:

Il y a une tentative acharnée et répétée pour séparer, créer la division entre le pape et ses collaborateurs, et entre les collaborateurs eux-mêmes.