sur le bulletin diocésain "Paris Notre-Dame". Le commentaire réjouissant de Raffaella! (21/6/2012)
>>> Voir ici: http://www.paris.catholique.fr/
Le cardinal Vingt-Trois s'exprime sur le bulletin diocésain "Paris Notre-Dame".
Le titre ne laisse pas place à l'ambiguïté:
«Les fuites au Vatican : un trouble pour toute l’Eglise »
Ce qui n'est pas faux.
Ce qu'il dit ensuite est plus intéressant par ce qu'il laisse percevoir de ses relations avec Rome (et de sa solidarité envers le Saint-Père) que par les informations qu'il apporte: il ne sait rien.
Il répond à une question sur le Secrétaire d'Etat:
«Le cardinal Bertone a 78 ans. Il n’y a pas besoin de révélation secrète pour savoir que son départ de la Secrétairerie d’Etat est prévisible. Pour le reste, je n’ai pas accès au dossier d’instruction. Une équipe de quatre cardinaux a été désignée il y a plusieurs semaines pour enquêter précisément. Il faut donc attendre qu’ils aient fait leur travail».
D'accord avec lui pour le cardinal Bertone. C'est l'évidence.
Mais la commission comporte trois cardinaux.
Bon, d'accord, on ne va pas chipoter, trois, quatre, tout cela est d'une importance mineure, et le cardinal a mieux à faire.
Mais alors, pourquoi répondre à des questions sur son bulletin? Surtout quand la perception qu'en aura le lecteur est sa réserve, très critique, sur les rouages administratifs:
«Benoît XVI vient de créer un Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Tout ceci permet d’avancer, mais ne réforme pas le fonctionnement de l’ensemble du système. Aujourd’hui, chaque dicastère fonctionne dans son registre et les communications entre eux sont parfois lentes, voire inexistantes, sinon à travers les conversations des cardinaux. Un travail d’assouplissement et de coordination du fonctionnement est certainement nécessaire ».
Bref, je laisse le mot de la fin à mon amie Rafaella, qui reprend le compte-rendu de l'agence italienne TM news et qui titre malicieusement:
C'est toujours un "plaisir" de constater combien d'"harmonie" il y a entre les cardinaux. Cette fois, c'est l'Archevêque de Paris qui parle.
(guillemets dans le texte!)