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Mrg Romero: non à l'instrumentalisation politique

Le secrétaire de l'évêque assassiné et co-promoteur de la cause de béatification fait une mise au point. (26/4/2013)

>>> Cf. Mgr Romero bientôt béatifié?

On se souvient qu'il y a quelques jours, Mgr Paglia, le promoteur de la cause, avait annoncé qu'il avait rencontré le pape François, et que la cause était enfin «débloquée» et pourrait être conclue prochainement. Mais les choses ne sont pas aussi simples, et à un an des élections au Salvador, l'Eglise, sur place, craint une instrumentalisation politique.
Le prélat, également président du Conseil pontifical pour la famille a donc peut-être parlé (une fois de plus?) imprudemment.

     

Delgado: «Romero ne doit pas être politiquement instrumentalisé».
Le commentaire du vicaire de l'archidiocèse de San Salvador et co-promoteur de la cause de béatification
http://vaticaninsider.lastampa.it/
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Le vicaire de l'archidiocèse de San Salvador, Mgr Jesus Delgado, co-promoteur de la cause de béatification de Mgr Oscar Romero, souhaite que «la cause ne se politise pas», parce qu'une béatification au milieu de la campagne électorale en cours - les élections au Salvador auront lieu l'année prochaine - «peut être manipulé».

La déclaration, faite à la presse locale, a été relancée aujourd'hui sur le compte twitter de l'archidiocèse de San Salvador. Mgr Delgado, secrétaire de Mgr Romero au moment du meurtre, puis postulateur de la cause depuis 1994 - rapporte l'agence SIR - a confié en avoir parlé avec le cardinal Bergoglio à trois reprises: une fois en plaisantant, le cardinal Bergoglio lui a dit que s'il devenait pape «une des premières choses qu'il ferait serait d'ordonner la béatification de Romero».

Aujourd'hui, Mgr Delgado affirme qu'«il ne s'agissait pas d'une annonce officielle» et en dépit du fait que l'Eglise espérait une déclaration du Pape pour le 24 Mars, jour anniversaire de la mort de Mgr Romero, «je suis heureux qu'il ne l'ait pas fait parce que cela signifie que le Pape pense très bien aux circonstances et n'agit pas à la légère».