Accueil | D'un Pape à l'autre | Retour au Vatican | Collages de Gloria | The hidden agenda | Lumen Fidei | Lampedusa | Benoît et les jeunes

Sur la prédication de François (2)

Monique réagit à l'article du "Vaticanista", et apporte quelques précisions sur la déclaration DOMINUS IESUS, de l'an 2000 (1/6/2013)

>>> Cf. Sur la prédication de François

>>> La déclaration de la CDF signée du Préfet Joseph Ratzinger: www.vatican.va

     

L'homélie du Pape François, le 22 mai à la chapelle Sainte Marthe, avait suscité un début de polémique, après que certains, induits dans la confusion par un titre du site Huffington, aient cru comprendre que le pape affirmait que "même les athées iraient au Paradis".
Il Vaticanista écrivait:

Une interprétation littérale (du titre du Huffington, pas des paroles du Pape) serait incompatible avec le principe extra Ecclesiam nulla Salus (selon lequel, en dehors de l'Église catholique il ne peut y avoir de salut) également confirmé par l'ex-préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Joseph Ratzinger, dans le document (très contesté, au moment de sa publication) Dominus Iesus.

Monique précise:

La déclaration de la CDF, DOMINUS IESUS, de l'an 2000, signée par le Cardinal Ratzinger, ne contient pas exactement ce que dit l'article.
Certes, il vaut mieux la lire en entier mais j'en extrais quelques phrases:

"Jésus-Christ est le médiateur et rédempteur universel".

"L'action salvifique de Jésus-Christ, avec et par son Esprit, s'étend à toute l'humanité, au-delà des frontières visibles de l'Eglise".

"Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Eglise pour le salut".

"Avec l'avènement de Jésus-Christ sauveur, Dieu a voulu que l'Eglise par lui fondée fût l'instrument du salut de toute l'humanité".

Ces affirmations rejoignent évidemment celles des Actes du concile Vatican II dans LUMEN GENTIUM n°14-15-16-17.

Benoît XVI, dont on connaît la rigueur intellectuelle, n'a jamais abordé publiquement une question théologique aussi ardue et aussi cruciale avec légèreté et dans un cadre inapproprié. Cette question subtile ne peut pas être traitée de façon succincte et sur un ton familier, sous peine d'obscurcir les esprits au lieu de les éclairer.
Une polémique sur un point doctrinal est autrement plus grave que toutes les vociférations que nous avons connues sous le précédent pontificat à propos de tout et de rien.