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Aimer le Pape

À l'occasion des cinq ans de pontificat de Benoît XVI, voilà ce qu'écrit l'écrivain, poète et éditorialiste espagnol Guillermo Urbizu (né en 1963). Très beau texte traduit par Carlota (6/5/2010).

Carlota m'écrit

Votre site nous permet d’accompagner de notre affection quotidienne « notre » Pape, notamment dans ses voyages où nous le voyons tellement entouré (Malte, Turin). Pour certains, et sans doute parmi eux également des catholiques qui se disent « adultes », notre affection frise la papolâtrie. Ce jugement ne date pas d’hier et fut un grief souvent évoqué à l’époque de la Réforme, mais peut-on reprocher aux brebis d’aimer et regarder avec confiance le berger qui les guide et les défend?

Texte original ici: http://www.religionenlibertad.com/...

L’amour rendu au Pape Benoît XVI
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L’amour rendu au Pape est une réalité pour des personnes de tout genre et de toute condition. Plus ou moins pieuses, et même non catholiques, ou catholiques davantage entourés par le péché que la piété.
Depuis Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier et ne parlons pas de Jean-Paul II, cette proximité avec la figure du Pape et le tourbillon surnaturel qui l’éclaire, soutien de son prestige moral, est sans doute beaucoup plus grand. C’est quelque chose d’authentique, de pur, qui ne peut se confondre avec le sentimentalisme tetrabrik (jetable? en carton?) ou avec l’éphémère émotion médiatique.
La véritable affection, c’est parce que l’homme possède une qualité que nous appelons l’âme, quelque chose qui ne peut se réduire à un commentaire superficiel, à mille commentaires télévisés ou à la statistique récurrente de service. C’est comme si l’on voulait jeter les fondements de l’amour de jeunes mariés sur la vidéo de la cérémonie ou la liste de mariage (ce qui ne cesse d’arriver fréquemment). Les choses de l’amour ne sont pas ainsi. Et je le dis.

Depuis cinq ans nous avons avec nous Benoît XVI. Un Allemand consciencieux, un intellectuel de poids, un prêtre qui nous bénit avec la musique de Dieu dans ses mains. Ce n’est pas un Pape de transition. C’est un Pape d’effusion, de profonde prière et d’intelligence subtile. C’est un Pape au coeur ardent et à la vision prophétique. C’est un Saint Pape.
Sur lui se sont jetés les préjugés, les mots d’ordre et les stéréoptypes de rigueur. Normal. Tout le monde n’aime pas celui qui est à la tête de l’Église Catholique. (Et Satan fait son travail, il remue ses pions avec acharnement). En fin de compte, il est le successeur de Pierre, le même qui par humilité a demandé à être crucifié la tête en bas. […]
Depuis quand la Vérité est-elle une question d’image ou de journal télévisé ?
Sa Sainteté prie, parle, écrit. Il ne cesse de dénoncer le mal et le vague catholicisme (qui est en accord avec tout dans la confusion la plus complète) et le mode de vie hédoniste avec sa tristesse en prime, et le blasphème, et la fantaisie théologique de certains, et la vision tronquée du péché dans tout son échantillonnage de tromperies.

Mais nous ne sommes pas seuls. Et le Pape n’est pas seul. Bien au contraire. Le Seigneur est attentif. Il nous aime. Et Il guide nos pas. Et Il aime aussi toutes ces âmes qui Lui crache au visage en la personne de Benoît XVI, Son vicaire. Le Christ compte sur cette douleur et son mystère, et il compte sur toutes nos petites prières, nous qui aimons Pierre. Le mal excite sans cesse, il semble qu’il triomphe. Il semble dissoudre l’espérance. Ce n’est qu’apparence. Les hommes banalisent le plus sacré avec une extraordinaire désinvolture. Et on sent combien l’homme est orphelin si Dieu n’est pas dans sa vie. Le néant de tant de personnes qui se battent dans le vide. L’histoire contemporaine s’avilit à vue d’œil. Mais le Christ est vainqueur. Benoît XVI connaît la tendresse de Dieu pour les hommes, le don ineffable de Son Amour, qui se manifeste dans le tremblement quotidien. Il sait que l’homme peut revivre à la Poésie divine, à cette Harmonie de la miséricorde, qui finalement est l’unique bonheur durable. Parce qu’il n’y en a pas d’autre.

Les cent jours de Mgr Munilla Légion du Christ (suite)