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La croix glorieuse

Carlota a traduit un article issu du site du diocèse de Grenade, relatant l'inauguration le 31 mai, par l'archevêque, d'une exposition sur "la croix glorieuse". Des mots prophétiques, deux jours avant l'assassinat de Mgr Padovese (4/6/2010)

Carlota


Il se passe sans doute beaucoup de choses chez nous et dans le monde, ce qui va sans doute permettre à « notre » grosse presse et à « nos » journaux télévisés « d’oublier » de parler de Monseigneur Padovese (cf. "Corpus Domini" en Turquie et Prière pour la paix ). En lisant ce soir un article que j’ai résumé ci-dessous - info diocèse de Grenade – Original ici – je suis encore plus émue par les paroles prononcées par l’évêque de Grenade le 31 mai dernier.

Massacre bleu

Jean Jamsen

Le 31 mai dernier l’Archevêque de Grenada, Monseigneur Javier Martínez, a inauguré une l’exposition « La croix glorieuse – Arménie 1915-1918 » au centre culturel « Nuevo Inicio » de Grenade, une exposition faite en collaboration avec le Centre International pour les Etudes de l’Orient Crétien (ICSCO ) et l’ Armenian Genocide Museum Institute. L’exposition qui rappelle ce terrible génocide de population chrétienne par l’empire ottoman et passé sous silence pendant des décennies, est composée d’environ 40 photographies d’Arméniens soumis à l’extermination et de plus de 30 reproductions de peinture de Jean Jansem, [né en 1920 à Seleucia (Asie Mineure)] qui se fait écho de cette douleur. Toute l’exposition est dominée par la croix glorieuse et deux tableaux sur le Calvaire, qui nous rappellent que ni le mal ni la mort n’ont le dernier mot.

Pietà

Jean Jamsen

Mons. Martínez a qualifié les tableaux de « religieux » car ils contiennent le drame souffert jusqu’à l’extrême par ceux qui furent l’objet de la barbarie, tout en respectant la dignité de la personne. « Nous ne voulons pas oublier une souffrance qui est très dure, et cependant, aucune haine ne se reflète : il suffit de voir les calvaires.
Depuis que j’ai vu ces images, je vis la Semaine Sainte d’une autre manière », a reconnu l’archevêque. « Je comprends la croix glorieuse, mais la croix glorieuse passe par cette humanité et la souffrance qu’il ne faut pas du tout censurer, mais pouvoir la regarder bien dans les yeux et en face comme nous pouvons tout regarder dans la vie, parce que le Christ a vaincu la mort ».

Encore un déséquilibré La basilique de Saint Vincent Martyr