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MADRID, JOUR 2

Le collage de Gloria




Chemin de Croix: discours du Pape

Chers jeunes,

Nous avons célébré avec piété et ferveur ce chemin de croix en accompagnant le Christ dans sa passion et sa mort. Les commentaires des Hermanitas de la Cruz (soeurs de la Croix), qui servent les plus pauvres et ceux qui sont dans le besoin, nous ont permis d’entrer dans le mystère de la croix glorieuse du Christ, qui renferme la vraie sagesse de Dieu, celle qui juge le monde et ceux qui se croient sages (cf. 1 Cor 1, 17-19). La contemplation des extraordinaires imágenes provenant du patrimoine religieux des diocèses espagnols, nous a aidé également dans cet itinéraire vers le calvaire. Ce sont des imágenes où la foi et l’art s’harmonisent pour arriver au cœur de l’homme et pour l’inviter à la conversion. Quand le regard de la foi est limpide et authentique, la beauté se met à son service et elle est capable de représenter les mystères de notre salut jusqu’à nous émouvoir profondément, et de transformer notre cœur, comme cela est arrivé à sainte Thérèse d’Avila en contemplant une représentation du Christ blessé (cf. Libro de la vida 9, 1).

Pendant que nous avancions avec Jésus pour arriver au sommet du don de lui-même au calvaire, les paroles de saint Paul nous sont venus en mémoire : « Le Christ m’a aimé et il s’est livré pour moi » (Ga 2, 20). Devant un tel amour si désintéressé, pleins d’étonnement et de gratitude, nous nous demandons maintenant : Que ferons-nous nous-autres pour lui ? Quelle réponse lui donnerons-nous ? Saint Jean le dit clairement : « À ceci nous avons connu l’amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3 , 16). La passion du Christ nous pousse à charger sur nos épaules la souffrance du monde, avec la certitude que Dieu n’est pas quelqu’un qui est distant ou lointain de l’homme et de ses vicissitudes. Au contraire, il s’est fait l’un d’entre nous « pour pouvoir compatir avec l'homme de manière très réelle, dans la chair et le sang ... De là, dans toute souffrance humaine est entré quelqu'un qui partage la souffrance et la patience; de là se répand dans toute souffrance la con-solatio; la consolation de l'amour qui vient de Dieu et ainsi surgit l'étoile de l'espérance » (Spes salvi, 39).

Chers jeunes, que l’amour du Christ pour nous augmente votre joie et vous aide à être proches de ceux qui sont dans le besoin. Vous qui êtes très sensibles à l’idée de partager la vie avec les autres, ne passez pas à côté de la souffrance humaine, où Dieu espère en vous afin que vous puissiez donner le meilleur de vous-mêmes : votre capacité d’aimer et de compatir. Les diverses formes de souffrance qui, tout au long du chemin de croix, ont défilé devant vos yeux, sont des appels du Seigneur pour édifier nos vies en suivant ses traces et pour faire de nous des signes de sa consolation et de son salut : « Souffrir avec l'autre, pour les autres; souffrir par amour de la vérité et de la justice; souffrir à cause de l'amour et pour devenir une personne qui aime vraiment – ce sont des éléments fondamentaux d'humanité; leur abandon détruirait l'homme lui-même » (ibid.).

Sachons recevoir ces leçons et les mettre en pratique ! Pour cela, regardons vers le Christ, cloué sur un bois rude, et demandons-lui qu’il nous montre cette sagesse mystérieuse de la croix par laquelle l’homme vit. La croix n’a pas été le développement d’un échec, mais plutôt la manière d’exprimer le don aimant qui arrive jusqu’à un don plus grand : celui de sa propre vie. Le Père a désiré aimer les hommes dans l’accolade de son Fils crucifié par amour. Par sa forme et sa signification, la croix représente cet amour du Père et du Christ pour les hommes. En elle, nous reconnaissons l’image de l’amour suprême, où nous apprenons à aimer ce que Dieu aime et comme il le fait : c’est elle la Bonne Nouvelle qui redonne l’espérance au monde.

Tournons maintenant nos yeux vers la Vierge Marie qui nous fut donnée pour mère au calvaire, et supplions-la de nous soutenir par sa protection aimante sur le chemin de la vie, en particulier quand nous passons à travers la nuit de la souffrance, afin que nous réussissions comme elle à demeurer fermes dans la foi au pied de la croix. Merci beaucoup.




Avec les professeurs, à l'Escorial

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Témoignages de jeunes sur BFMTV




 

Certes, ces jeunes n'ont pas totalement compris ce qu'on attend d'eux, et ils risquent de faire grincer des dents de tous bords, mais leur naïveté est rafraîchissante, et nous change en bien de la méchanceté d'autres...
On pardonnera donc à la présentatrice son ignorance des choses religieuses...




Conversation entre amis

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A la nonciature, ce matin

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Nombreuses magnifiques photos en grand format ici.




Avec les jeunes religieuses, à l'Escorial

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Discours aux jeunes professeurs d'université

(Site du Vatican)
Une véritable éducation ne se réduit pas à la transmission de compétences techniques, nous dit le Saint-Père. Elle englobe la totalité de la personne. On retrouve des accents du discours qu'il n'a pas pu prononcer à la Sapienza de Rome, en janvier 2008 (à relire ici, dans la traduction de Jeanne Smits). Et c'est là que, comme professeur, on ressent combien s'est réduite notre liberté d'expression. Quel courage il faudrait, au sein de notre système d'"éducation", pour mettre en oeuvre l'exigeant programme que trace pour nous le Saint-Père! (ndlr)
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J’attendais avec joie cette rencontre avec vous, jeunes professeurs des universités espagnoles, vous qui prêtez une magnifique collaboration à la diffusion de la vérité, dans des circonstances qui ne sont pas toujours faciles. Je vous salue cordialement et je vous remercie pour les aimables paroles de bienvenue, ainsi que pour la musique exécutée, qui a résonné de façon merveilleuse dans ce monastère d’une grande beauté artistique, témoignage éloquent pour les siècles d’une vie de prière et d’étude. En ce lieu significatif la foi et la raison se sont fondues harmonieusement dans la pierre austère pour modeler l’un des monuments les plus renommés d’Espagne.

Je salue aussi avec une affection particulière ceux qui, ces jours-ci, ont participé à Avila au Congrès mondial des universités catholiques, sur le thème : « Identité et mission de l’université catholique ».

En étant parmi vous, me reviennent à l’esprit mes premiers pas comme professeur à l’université de Bonn. Quand on constatait encore les blessures de la guerre et que les carences matérielles étaient nombreuses, tout était remplacé par un vif désir d’une activité passionnante, le contact avec des collègues des diverses disciplines et le souhait de répondre aux inquiétudes ultimes et fondamentales des étudiants. Cette « universitas », que j’ai vécue alors, de professeurs et d’étudiants qui ensemble cherchent la vérité dans tous les savoirs, ou, comme aurait dit Alphonse X le Sage, cette « union de maîtres et d’étudiants avec la volonté et l’objectif d’apprendre les savoirs » (Siete partidas, partida II, tit. XXXI), rend clair le projet jusqu’à la définition de l’Université.

Dans le thème des présentes Journées Mondiales de la Jeunesse «Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi » (Col 2, 7), vous pourrez trouver aussi la lumière pour mieux comprendre votre être et ce que vous devez faire. Avec cette pensée, et comme je l’ai déjà écrit dans le Message aux jeunes en préparation à ces journées, les mots « enracinés, fondés et affermis » orientent vers des fondements solides pour la vie (cf. n. 2).

Mais, où les jeunes trouveront-ils ces points de référence dans une société émiettée et instable ?
Parfois on estime que la mission d’un professeur universitaire est aujourd’hui exclusivement de former des professionnels compétents et efficaces qui puissent satisfaire la demande du marché du travail à tout moment précis. On affirme également que l’unique chose que l’on doit privilégier dans la conjoncture actuelle est la pure capacité technique. Certainement, cette vision utilitaire de l’éducation, même universitaire, répandue spécialement dans des milieux extra-universitaires, s’installe aujourd’hui. Sans aucun doute, vous qui avez vécu comme moi l’université, et qui la vivez maintenant comme enseignants, vous sentez sans doute le désir de quelque chose d’autre de plus élevé qui corresponde à toutes les dimensions qui constituent l’homme. Nous savons que quand la seule utilité et le pragmatisme immédiat s’érigent en critère principal, les pertes peuvent être dramatiques : des abus d’une science sans limites, bien au-delà d’elle-même, jusqu’au totalitarisme politique qui se ravive facilement quand on élimine toute référence supérieure au simple calcul de pouvoir. Au contraire, l’idée authentique d’université est précisément celle qui nous préserve de cette vision réductrice et détachée de l’humain.

En réalité, l’université a été et est encore appelée à être toujours la maison où se cherche la vérité propre de la personne humaine. Pour cette raison ce n’est pas par hasard que l’Église a promu l’institution universitaire, justement parce que la foi chrétienne nous parle du Christ comme le Logos par lequel tout a été fait (cf. Jn 1,3), et de l’être humain créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Cette bonne nouvelle découvre une rationalité dans tout le créé et regarde l’homme comme une créature qui participe et peut parvenir à reconnaître cette rationalité. L’université incarne, donc, un idéal qui ne doit pas perdre sa vertu ni à cause d’idéologies fermées au dialogue rationnel, ni par servilité envers une logique utilitaire de simple marché, qui voit l’homme comme un simple consommateur.

C’est là votre mission importante et vitale. C’est vous qui avez l’honneur et la responsabilité de transmettre cet idéal universitaire, un idéal que vous avez reçu de vos prédécesseurs, dont beaucoup d’humbles disciples de l’Évangile et qui, en tant que tels, se sont convertis en géants de l’esprit. Nous devons nous sentir leurs continuateurs dans une histoire bien distincte de la leur, mais dans laquelle les questions essentielles de l’être humain continuent à réclamer notre attention et nous poussent à aller de l’avant. Avec eux, nous nous sentons unis à cette chaîne d’hommes et de femmes qui se sont engagés à proposer et à rendre crédible la foi devant l’intelligence des hommes. Et la façon de le faire ne signifie pas seulement l’enseigner, mais encore plus le vivre, l’incarner, de sorte que le Logos lui-même s’incarne pour placer sa demeure parmi nous.
En ce sens, les jeunes ont besoin de maîtres authentiques ; des personnes ouvertes à la vérité totale dans les différentes branches du savoir, sachant écouter et vivant à l’intérieur d’elles-mêmes ce dialogue interdisciplinaire ; des personnes convaincues, surtout, de la capacité humaine d’avancer sur le chemin vers la vérité. La jeunesse est le temps privilégié pour la recherche et la rencontre de la vérité. Comme le disait Platon : « Cherche la vérité tant que tu es jeune, parce que si tu ne le fais pas, ensuite elle t’échappera des mains » (Parménide, 135d). Cette haute aspiration est la plus valable que vous puissiez transmettre personnellement et vitalement à vos étudiants, et pas simplement quelques techniques matérielles et anonymes, ou quelques froides données, utilisées seulement de façon fonctionnelle.

Aussi je vous exhorte de tout cœur à ne jamais perdre cette sensibilité et ce désir ardent de la vérité ; à ne pas oublier que l’enseignement n’est pas une communication aride de contenus, mais une formation des jeunes que vous devrez comprendre et rechercher, chez lesquels vous devez susciter cette soif de vérité qu’ils ont au plus profond d’eux-mêmes et qu’ils cherchent à assouvir. Soyez pour eux un encouragement et une force.

Pour ce motif, il faut tenir à l’esprit, en premier lieu, que le chemin vers la vérité complète engage aussi l’être humain tout entier : c’est un chemin de l’intelligence et de l’amour, de la raison et de la foi. Nous ne pouvons pas avancer dans la connaissance de quelqu’un si l’amour ne nous anime pas, ni non plus aimer quelqu’un dans lequel nous ne voyons pas de rationalité, étant donné que « il n’y a pas l’intelligence puis l’amour : il y a l’amour riche d’intelligence et l’intelligence pleine d’amour » (Caritas in veritate, n. 30). Si la vérité et le bien restent unis, de même la connaissance et l’amour. De cette unité découle la cohérence de vie et de pensée, l’exemplarité qu’on exige de tout bon éducateur.

En second lieu, il faut considérer que la vérité elle-même est toujours au-delà de nos efforts. Nous pourrons la chercher et nous approcher d’elle, mais nous ne pouvons pas la posséder totalement, ou mieux c’est elle qui se propose à nous et elle qui nous motive. Dans l’œuvre intellectuelle et d’enseignement, l’humilité est une vertu indispensable, qui nous protège de la vanité, laquelle ferme à l’accès à la vérité. Nous ne devons pas attirer les étudiants à nous-mêmes, mais les mettre en route vers cette vérité que tous nous recherchons. Dans cette tâche le Seigneur vous aidera, lui qui vous demande d’être prévenants et efficaces comme le sel, comme la lampe qui donne de la lumière sans faire de bruit (cf. Mt 5, 13-15).

Tout ceci nous invite à tourner toujours notre regard vers le Christ, sur le visage duquel resplendit la Vérité qui nous illumine, mais qui est aussi le Chemin qui nous conduit à une plénitude durable, puisqu’il est le Voyageur qui est à nos côtés et qui nous soutient de son amour. Liés à lui, vous serez de bons guides pour nos jeunes. Avec cette espérance, je vous confie à la protection de la Vierge Marie, Trône de la Sagesse, pour qu’elle fasse de vous des collaborateurs de son Fils par une vie pleine d’attention pour vos semblables et féconde en fruits, aussi bien de connaissance que de foi, pour vos étudiants. Merci beaucoup.




Aux jeunes religieuses: la radicalité évangélique

(Site du Vatican)
Chères jeunes religieuses,

Au cours des Journées Mondiales de la Jeunesse que nous sommes en train de célébrer à Madrid, c’est pour moi un grand plaisir de pouvoir vous rencontrer, vous qui avez consacré votre jeunesse au Seigneur, et je vous remercie pour l’aimable salut que vous m’avez adressé. J’exprime ma gratitude envers Monsieur le Cardinal Archevêque de Madrid qui a programmé cette rencontre dans un lieu très suggestif comme le monastère Saint Laurent de l’Escorial. Si sa célèbre bibliothèque garde d’importantes éditions de la Sainte Écriture et de Règles monastiques de diverses familles religieuses, votre vie de fidélité à l’appel reçu est, elle-aussi, une manière précieuse de garder la Parole du Seigneur qui résonne dans vos formes de spiritualité.

Chères sœurs, tout charisme est une parole évangélique que l’Esprit Saint rappelle à son Église (Jn 14, 26). C’est bien vrai : la Vie consacrée « naît de l’écoute de la Parole de Dieu et accueille l’Évangile comme règle de vie. Vivre à la suite du Christ, chaste, pauvre et obéissant, est ainsi une ‘exégèse’ vivante de la Parole de Dieu (…) D’elle tout charisme est né et d’elle, toute règle veut être l’expression, en donnant vie à des itinéraires de vie chrétienne caractérisés par la radicalité évangélique » (Verbum Domini, n. 83).

La radicalité évangélique réside dans le fait d’être « enracinés et fondés dans le Christ, fermes dans la foi » (Col 2, 7), ce qui, dans la Vie consacrée, signifie aller à racine de l’amour, Jésus Christ, avec un cœur sans partage, jusqu’à ne rien préférer à son amour (cf. Saint Benoît, Règle IV, 21), par une appartenance sponsale comme l’ont vécu les saints, à l’image de Rose de Lima et de Rafael Arnáiz, jeunes patrons de ces Journées Mondiales de la Jeunesse. La rencontre personnelle avec le Christ qui nourrit votre consécration, doit être témoignée avec toute sa force transformatrice dans vos vies ; elle revêt une importance particulière aujourd’hui, alors qu’« on constate une sorte d’‘éclipse de Dieu’, une certaine amnésie, voire un réel refus du christianisme et un reniement du trésor de la foi reçue, au risque de perdre sa propre identité profonde » (Message pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2011, n. 1). Face au relativisme et à la médiocrité, s’impose la nécessité de cette radicalité dont témoigne la consécration comme une appartenance à Dieu aimé par-dessus tout.

Cette radicalité évangélique de la Vie consacrée s’exprime par la communion filiale avec l’Église – la maison des enfants de Dieu que le Christ a fondée – ; la communion avec les Pasteurs qui, au nom du Seigneur, proposent le dépôt de la foi reçu des Apôtres, du Magistère de l’Église et de la Tradition chrétienne ; la communion avec votre famille religieuse en conservant son noble patrimoine spirituel avec gratitude et en appréciant aussi les autres charismes ; la communion avec les autres membres de l’Église comme les laïcs, appelés à témoigner du même Évangile du Seigneur par leur vocation spécifique.

La radicalité évangélique s’exprime enfin dans la mission que Dieu a voulu vous confier : par la vie contemplative qui accueille dans ses cloitres la Parole de Dieu dans un silence éloquent et adore sa beauté dans la solitude habitée par Lui ; par les diverses formes de vie apostolique, dans les sillons desquelles germe la semence évangélique dans l’éducation des enfants et des jeunes, dans le soin des malades et des personnes âgées, dans l’accompagnement des familles, dans l’engagement en faveur de la vie, dans le témoignage de la vérité, dans l’annonce de la paix et la charité, l’engagement missionnaire, et dans la nouvelle évangélisation, et bien d’autres domaines de l’apostolat ecclésial.

Chères sœurs, c’est à ce témoignage de sainteté que Dieu vous appelle, en suivant Jésus de très près et sans conditions dans la consécration, la communion et la mission. L’Église a besoin de votre jeune fidélité enracinée et fondée dans le Christ. Merci pour votre « oui » généreux, total et perpétuel à l’appel du Bien-Aimé. Que la Vierge Marie soutienne et accompagne votre jeunesse consacrée, avec le vœu fervent que cela interpelle, encourage et illumine tous les jeunes.

Avec ces sentiments, je prie Dieu de récompenser abondamment la généreuse contribution de la Vie consacrée à ces Journées Mondiales de la Jeunesse, et en son nom, je vous bénis de tout cœur. Merci infiniment !




Visite à la famille royale

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Sombrero et collier de fleurs

Place de Cibeles Le "timide pape... sort de sa réserve"!!!




Les récits d'hier par des témoins directs

-> Le récit par La Croix de la soirée place de Cibeles, presque minute par minute: Le Pape fêté avec ferveur par les jeunes du monde entier (www.la-croix.com/ )
-> Le premier jour vu par l'envoyé spécial du Figaro, Jean -Marie Guénois: blog.lefigaro.fr/religioblog/..
-> Sur la Vie: Manif’ anti-Benoît XVI : une goutte d’eau noyée dans la joie des JMJ : www.lavie.fr/
-> Nombreuses videos de Rome Report: http://www.romereports.com/

(A propos de la presse-papier, il est curieux de constater que la Croix consacre sa couverture d'aujourd'hui à "la peine infinie des norvégiens", un mois après le carnage d'Oslo. Un million de jeunes catholiques autour du Pape, à madrid, méritent juste un bandeau en haut de page....)

* * *

Le Swiss Rom@in étudie d'un point de vue "technique" le traitement médiatique, ce qu'il appelle le "frame". Selon lui:

Tout auditeur de la radio, tout lecteur des journaux, toute personne qui regarde les informations doit avoir un regard critique et constructif, soit d'être capable de décoder les infos. Par exemple, cette JMJ est présentée avec deux côtés, afin d'avoir un débat: un pour et l'autre contre. Le premier est celui de la contestation ou des indignés, qui restent, avec tout le respect que chacun doit à toutes personnes, un phénomène très marginal par rapport à la JMJ, que les médias arrivent à utiliser pour contrer les catholiques. C'est une contruction. Le second volet est celui de l'accueil chaleureux, des cris de joies, des mouvements de drapeaux et d'un Pape souriant.


Et voici son bref mais joli récit de l'arrivée du Pape Place de Cybèle:

Benoît XVI, dans une foule jeune et enthousiaste, animée par la musique et les agitations des drapeaux, a fait son entrée officielle dans la ville de Madrid en passant avec 50 jeunes, 10 par continent, la porte d'Alcala.

Le Saint Père a reçu ensuite les clefs de la ville par la maire de Madrid et son épouse, puis un rameau d'olivier, en signe de paix, pour enfin recevoir, une statue de la vierge d'Almudena. L'arrivée sur la place Cibeles fut impressionante avec des jeunes enchantés, sur fond musical des hymnes des JMJ.

Sur la place de Cibeles, 5 jeunes des 5 continents remettront un cadeau d'accueil typique de leur pays au Pape.
Le successeur de Pierre démontrera qu'il est très à l'aise lorsqu'il parle en live, en direct avec les personnes. Ses interventions sont toujours lumineuses et profondes, provoquant le même charme que le professeur de théologie d'antan.




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