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Selon Religion en Libertad (traduit et commenté par Carlota), "le satanisme espagnol s'organise". Comme une autre face de la médaille, le philosophe italien Claudio Tarditi, disciple de René Girard nous dit qu'il faut "repenser Satan aujourd'hui" (1). (29/1/2012)

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Il suffit de regarder et d'écouter autour de soi - en particulier, les medias, à chaque instant - pour prendre conscience de ce que le diable est très très près de nous.... ( et parfois même en nous : cf. "Tactique du diable").

Carlota

Il ne faut pas prendre Satan pour un imbécile !
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Le Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, a fait, semble-t-il, dans son discours aux représentants religieux le 25 janvier 2012 une distinction entre des profanations qui relevaient de l’imbécillité de leurs auteurs qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient et d’autres qui étaient racistes et xénophobes (2).

Même si j’ai ma petite idée sur ce discours et cette distinction en particulier, je retiendrai seulement deux éléments qui me semblent en découler :
- le respect aux morts n’est pas jugé de la même façon selon les dépouilles considérées et elles ne sont pas protégées de la même façon ou plus précisément les coupables n’encourent pas les mêmes punitions,
- les adeptes de Satan ne sont que des imbéciles qui ne savent pas ce qu’ils font.

Pour moi, de par ma culture chrétienne, cela me paraît effectivement évident que la haine (quelle qu'en soit la cause légitime, légitimée, ou non, quelle qu'en soit l’origine) fait perdre le sens de la mesure aux vifs d’esprit comme aux imbéciles, aux instruits comme aux ignorants. Par contre le résultat de la haine est toujours le même, que l’on sache ou non ce que l’on fait, que cette haine soit institutionnelle et même qu’elle puisse vous rapporter, selon les adeptes de certaines croyances, le paradis…car vous aurez tué celui qui ne pensent pas comme vous.

Je note cependant que la haine imbécile de ceux qui s’attaquent aux cimetières et églises et plus particulièrement les sataniques (lorsqu’ils avouent une autre confession, on les dit déséquilibré d’ailleurs) leur permet de choisir en priorité les terres consacrées des cimetières catholiques et des petites églises de campagne. Cela montre que ces imbéciles ont une certaine capacité à se rendre compte que c’est peut-être moins risqué tant au moment des actes, qu’en ce qui concerne leur conséquences puisque le mobile qui sera retenu par les enquêteurs ne sera pas, normalement le racisme et xénophobie.

Mais ce qui m’interpelle plus particulièrement dans le qualificatif imbécile employé par le président de la République Française c’est que le satanisme est réduit à un acte déchristianisé, même plus privé de son caractère religieux. Il est réduit à un acte de vandalisme. Or le satanisme, même pratiqué par des « imbéciles » n’est jamais un acte ordinaire. Et une fois de plus l’on constate que la plus grande force de Satan c’est de faire croire qu’il n’existe pas quand il ne fait pas encore plus fort en faisant croire qu’il fait le bien alors qu’il sème le mal, la division et la persécution. Du grand art !

On parle beaucoup de la sécularisation de l’Église... On devrait aussi parler de la sécularisation de Satan. Bien sûr cela ne date pas que de notre époque et ceux qui se réclament de lui sous le terme de satanistes ne sont pas forcément ceux que le Malin manipule le mieux ! Oui, le diable se sécularise…Il aurait tort de ne pas lui aussi se servir de ce stratagème.

Un exemple parmi d’autres est dans l’article ci-dessous (original Religion en Libertad). Il a été rédigé par le prêtre espagnol Juan García Inza (ordonné en 1965. Il est docteur en droit canonique et notamment conseiller spirituel de l’Association Marie Reine de la Paix de Medjugorje).
J’ai d’abord hésité à le traduire car j’ai pensé dans un premier temps que ce n’était vraiment pas la peine de faire de la publicité et d’attirer d’éventuels nouveaux adeptes mais finalement je me suis dit qu’il faut toujours connaître son ennemi pour mieux le combattre. Et puisque même le Président de la République française parle du phénomène satanique…

     


Le satanisme espagnol s’organise
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«Nous avons déjà initié les démarches pour la légalisation de l’Église de Satan en Espagne comme association culturelle. En outre nous prétendons unir nos efforts avec d’autres associations sataniques du pays pour faire front commun contre la campagne de diffamation et de calomnie menée à notre encontre par les médias. En Espagne il existe beaucoup de groupes sataniques, plus ou moins sérieux, qui travaillent isolés et dans la plus absolue clandestinité. Mon intention est d’organiser une sorte de Congrès Satanique dans une ville espagnole, avec des représentants de toutes ces loges sataniques, pour nous connaître et bien sûr dans le cadre de la légalité, faire l’union des forces pour nous appuyer mutuellement ».

Ces déclarations sont de José M.C (« M »), licencié en criminologie, fonctionnaire du Ministère espagnol de la Justice, et dernier président en titre de l’Église de Satan en Espagne.

Manuel Carballal (3) a réussi à rencontrer M dans une cafétéria du centre de la capitale catalane. Il raconte: «nous ne nous sommes pas trouvés en face d’un type à la pilosité abondante, vêtu rigoureusement de noir, ni avec des croix tête en bas ou des pentagrammes sataniques. Au contraire, M, est un homme corpulent dans la trentaine, qui porte un élégant quoique discret ensemble de sport de la marque Lacoste. D’aspect agréable, et avec des yeux d’un bleu intense, petits et intelligents, personne ne supposerait que derrière ce Catalan se cache l’un des satanistes parmi les plus important d’Espagne, peut-être même le plus important».

« Je proviens d’une famille extrêmement catholique, et dans mon cas mes lectures qui furent Nietzsche, Feuerbach, ou l’existentialisme, m’ont éloigné du christianisme. Durant une époque de ma vie j’ai été lié à l’ésotérisme islamique par mon intérêt envers des textes de René Guénon et Rudolf von Sebottendorf. Plus tard je me suis intéressé à l’étude du Diable ou Satan comme archétype culturel, et peu à peu j’en suis arrivé à découvrir le « Chemin de la Main Gauche » qui, dans toutes les traditions initiatiques se trouve présenté sous une forme ou une autre. En Satan j’ai trouvé un symbole avec qui je pouvais m’identifier, plus qu’un personnage réel dans un sens anthropomorphique, c’est un symbole de rébellion, d’individualisme ».

Manuel Carballal raconte que M, avant d’arriver à l’Église de Satan, a appartenu durant plusieurs années à d’autres loges sataniques et lucifériennes. Après avoir fait partie pendant un an et demi au Temple de Set, une secte satanique nord-américaine, il l’a abandonné en découvrant une présence massive de militaires et d’agents de renseignement.

« Le Temple de Set est une organisation intéressante, dit M, bien qu’elle tombe dans quelques unes des erreurs du christianisme en adoptant un système hiérarchique extrêmement rigide. Cela m’a beaucoup surpris de découvrir, en outre, que les dirigeants du Temple de Set étaient liés d’une façon ou d’une autre aux forces armées des Etats-Unis et en particulier qu’ils appartenaient au Ministère de la Défense et aux Services de Renseignements nord-américains ».

Michael Aquino lui-même est lieutenant-colonel de l’armée de terre (4) et avait travaillé pour le Service Secret durant presque toute sa vie militaire, et cette présence importante de militaires à la tête du Temple de Set m’est apparu suspect.

Selon le président de l’Église de Satan, « en Espagne aussi, il y a en abondance des fonctionnaires de la Défense ou de la Justice, à l’intérieur des loges sataniques, quoique dans une moindre mesure; il est certain qu’il y a des policiers ou des fonctionnaires de la Défense rattachés à différentes sociétés sataniques espagnoles. Et il est certain aussi que je me suis trouvé dans l’Église de Satan avec quelques anciens connus des milieux néofascistes que j’avais fréquentés il y a des années. Il existe un point de rencontre entre le satanisme et le fascisme, mais absolument pas avec l’extrême droite à colorations classiques type « Fuerza Nueva » (5). Il s’agit de courants minoritaires à l’intérieur des fascismes historiques représentés par des auteurs comme Otto Rahn, Miguel Serranot, Rudolf Von Sebottendorf ou Julius Evola, plus que dans la ligne classique des Blaspiñaristes (6). De son côté l’Église de Satan est une organisation élitiste qui préconise une attitude de vie rebelle et contestataire face au Système. Dans ce sens oui, il y a une coïncidence. Et par rapport aux militaires ou policiers espagnols, ceux qui se trouvent liés aux groupes sataniques le sont uniquement par intérêt et une affinité personnelle avec nos idées et par conséquent cela ne signifie pas une interférence de l’État dans nos organisations ».

José M. C. est venu combler un vide du satanisme espagnol, depuis la fin des années 80 : Clara Tahoces (7) et Manuel Carballal, ont localisé et identifié le fondateur de l’Église de Satan en Espagne, Julián M.S, un diplomate, licencié en Droit, Sciences Politiques et Sociologie, de Madrid. Il a connu l’Église de Satan quand il accomplissait ses fonctions de diplomate à San Francisco, au milieu des années 70. À son retour en retour en Espagne, il s’est fait le représentant de cette secte satanique dans notre pays. Cependant peu après son identification, il a quitté sa charge au sein de l’Église de Satan en Espagne, et durant des années elle est restée vacante, de sorte de beaucoup aspiraient à la fonction de Pape Noir, se l’appropriant d’une façon indue.
« Depuis lors, - poursuit M, le satanisme espagnol a beaucoup évolué. Se sont fondés et dispersés de nombreux grottos (8), des loges et sectes sataniques et lucifériennes de tout type. Comme celle de la prêtresse satanique Raquel Joana Hernández, qui se base sur l’idéologie d’Anton Szandor Lavey (fondateur de l’Église de Satan), et son œuvre la plus importante, La Bible satanique. Cependant ces sectes sataniques locales comme celle dirigée par Raquel Joana, n’avaient pas le soutien officiel de Lavey.


[…] L’article se poursuit avec des informations sur d’autres groupes sataniques qui ne se veulent pas forcément aussi respectables ici et .

     



Commentaires (Carlota)
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On peut évidemment prendre quelques distances vis-à-vis de cet entretien repris tel quel.
On peut voir toute la confusion qui règne dans l’esprit de ce José M. C., fonctionnaire du ministère de la justice espagnole, ou tout au moins le dit-il, et responsable de l’Église de Satan en Espagne, qui, à partir d’un fond chrétien, mélange tout, sous une fausse apparence de rationalité. C’est le parfait pseudo-intellectuel qui sous un habillage d’érudition ressemble au consommateur compulsif d’un supermarché, ici celui des croyances. En outre dans les personnages évoqués, fondateurs « d’églises et temples », on trouve peut-être des soupçons de recherche « mystique », mais aussi et surtout une soif de pouvoir, une envie exacerbée de reconnaissance, souvent bien servie par un charlatanisme très mercantile plus qu’évident.
Cette demande de « légalisation » de l’Église de Satan en Espagne permet de mieux comprendre pourquoi par exemple le parlement hongrois a récemment voté une loi limitant les religions reconnues légalement en Hongrie, car si l’Église de Satan peut être reconnue comme une Église, qu’est ce qui n’est pas Église et nous en reviendrons bientôt à adorer un Divin César !

L’entretien de ce José M. C est très révélateur d’une banalisation de l’image de Satan. Il parle d’identification symbole – de la « rebelle attitude », et non pas de croyance réelle, « je suis un sceptique ». Il souligne qu’il n’aime pas les membres d’origine militaire. Ce qui lui permet à la fois de paraître au pire un « gentil » loufoque parmi d’autres et de donner un caractère progressiste mais inoffensif voire une respectabilité toute citoyenne à ses revendications.

Mais il discrédite, sans apporter de preuves concrètes, également les institutions permettant le maintien d’une souveraineté nationale (Armées, Police, Justice) même s’il évoque des démarches individuelles et qu’il considère que faire partie de l’Église de Satan n’est en rien répréhensible, sous-entendant sans doute qu’il y a bien des soldats, des policiers ou des juges catholiques. Il ne donne pas de chiffres, mais dit qu’il y en a beaucoup, même si c’est moins qu’aux EU… Et l’on remarque l’importance de l’origine anglo-saxonne du phénomène…comme si le pôle attractif du savoir, de la connaissance et du progrès ne pouvait venir que de là.

José M. C. décrit son "Église" et d’autres sectes sataniques qui singent l’Église Catholique mais il reste étonnement discret sur des loges auxquelles on accède aussi entre initiés selon des rites très particuliers. Leurs membres ont déjà noyauté depuis fort longtemps de très nombreuses institutions. L’Église de Satan a, bien sûr, en commun avec ces loges, un souci de respectabilité, d’honorabilité, mais n’oublie pas de souligner son souci d’élitisme. ...

Un legs zapatériste ? Bien plus, les conséquences, depuis quelques décennies, d’une sécularisation forcenée d’une société malade qui refuse de voir avec impartialité l’héritage laissé par ses pères et qui s’en invente un autre sous tous les prétextes, en propageant une haine y compris de soi-même, sans parfois même s’en rendre compte. Il n’est pas sûr que ce genre de choses se limite à l’Espagne, voire à la Catalogne ultra-sécularisée et ultra-nationaliste.

Comme le Diable doit se frotter les mains, lui qui avance à petits pas en faisant croire qu’il n’existe pas ou seulement comme une image d’Épinal des temps révolus. Et comme le Saint Curé d’Ars, tant persécuté par Satan, avait raison quand il disait déjà il y a bientôt deux cents ans : « Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre, hélas, que deviendra-t-elle? Voyez les pays où il n'y a pas de prêtres, on y adore les bêtes, les plantes ! ».

     



Notes

(1) Le diable? Déchaîné
25 janvier 2012 - Paolo Rodari
L'article le plus intéressant du jour est sans aucun doute l'ouverture des pages culturelles del'Avvenire . Roberto Beretta s'entretient avec le philosophe Claudio Tarditi, un chercheur en philosophie à l'Université de Turin, qui a écrit un essai « Le diable, probablement. Repenser Satan aujourd'hui» (*) .
Dans une interview intitulée « Vade retro diable déchaîné», Tarditi fonde une "démonologie rationnelle", en revenant aux thèses du philosophe René Girard, et redonne citoyenneté au diable dans la pensée contemporaine.
Le diable vit dans le monde, amorçant les rivalités qui conduisent à la division. Ce n'est pas par hasard qu'il est le «diviseur». Le christianisme, ou plutôt le Christ, a perturbé ce processus, refusant d'abord la logique de la compétition et répondant à Satan par le martyre. Paradoxalement, la venue du Christ n'a pas vaincu Satan, mais l'a en fait "rendu furieux", "déchaîné". Tarditi dit: « Pour rester en vie, le diable doit multiplier ses actions de rivalité continue. La terre devient un enfer ».

[*] Présentation de l'éditeur:
S'interroger sur Satan aujourd'hui ne veut pas dire simplement ("tout court", en français dans le texte) traiter de satanisme. Il ne faut en effet pas penser que Satan exerce ses méfaits uniquement sur ceux qui, pour diverses raisons, choisissent de l'adorer de façon explicite. Sa figure représente un des symboles les plus denses de l'histoire du christianisme, et demande - après des siècles d'exégèse et de théologie - à être reconsidérée d'un point de vue strictement anthropologique et philosophique.
Dans le paysage contemporain, l'un des points de vue théoriques ayant su, avec le maximum de rigueur, réfléchir à la fois sur la religion et la violence, relisant de façon originale même Satan, est sans doute celui proposé par René Girard. Depuis plus d'une décennie - interprétant les symboles qui traversent les Saintes Ecritures, de la Genèse à l'Apocalypse - Girard a commencé à désigner le processus mimétique - selon lequel tous les hommes désirent ce que leur suggèrent un modèle, qui devient ainsi un rival - comme un processus satanique. Laissé libre d'agir, Satan crée ce mécanisme sacrificiel sur lequel toutes les communautés humaines se fondent, et déclenche la tension violente qui mène au sacrifice d'un bouc-émissaire innocent. Dans la lecture girardienne, seule l'oeuvre démystificatrice du Logos du Christ, révélant le secret de chaque mécanisme expiatoire, donne lieu à une bataille avec les forces du mal destinée à durer jusqu'à la fin des temps, quand le mensonge du système satanique sera complètement révélé et l'homme pleinement racheté.


(2) Voeux de Nicolas Sarkozy aux autorités religieuses.
Les cimetières chrétiens et les petites chapelles isolées de nos campagnes sont l'objet d'agressions revendiquées par des « satanistes », l'imbécilité qui se cache derrière ce genre d'inscriptions permet de penser que ces gens ne savent évidemment pas de quoi ils parlent. Monsieur le Cardinal, cher André VINGT-TROIS, si vous m'en donniez l'autorisation, je dirais même qu'ils ne savent pas ce qu'ils font, ce qui est la caractéristique de l'imbécilité profonde.
Ces profanations sont inacceptables.
Les cimetières juifs, les cimetières musulmans sont, eux, victimes d'actes authentiquement racistes et authentiquement xénophobes. Chacune de ces profanations est indigne mais j'ai été tout particulièrement scandalisé qu'au cimetière de Carcassonne, on ose profaner les tombes de soldats musulmans morts pour la France, sur les champs de bataille de la Grande Guerre. On a osé inscrire des injures raciales et des slogans nazis sur la tombe de soldats qui ont donné leur vie pour notre pays ! C'est inacceptable. Ceux qui ont fait cela doivent être attrapés et châtiés.
Monsieur le Recteur de la Grande Mosquée de Paris, Monsieur le Président du Conseil Français du Culte Musulman, sachez-le bien, ceux qui ont insulté vos morts ont insulté l'armée française, ils ont donc insulté la France, oui la France tout entière. Profaner la tombe d'un spahi algérien ou d'un tirailleur marocain tombé sur la Marne, en Artois ou à Verdun, c'est exactement comme profaner la tombe du soldat inconnu. C'est une insulte au souvenir de cette immense armée des morts auxquels nous devons la liberté d'être Français. Cette insulte ne restera pas sans réponse.
A Lille, c'est une synagogue qui a été à de multiples reprises la cible de dégradations. J'ai bien dit une synagogue, comme si ces lieux de cultes sacrés pour les Juifs ne devaient pas l'être pour nous tous. Ces lieux sont sacrés pour les Juifs parce que c'est là que se célèbre l'Alliance à travers la lecture de la Torah, mais depuis la « Nuit de Cristal » ces lieux devraient être sacrés pour tous ceux qui ne peuvent pas voir une synagogue profanée sans frémir. Souvenons-nous que cette nuit-là, les flammes qui s'échappaient des synagogues incendiées annonçaient celles plus terrifiantes encore de l'Holocauste. Monsieur le Grand Rabbin, Monsieur le Président du Consistoire, chaque insulte badigeonnée sur l'une de vos synagogues est pour chaque Juif comme le retour des menaces du passé et pour chacun de nous, une insulte à la mémoire de la Shoah.
C'est insupportable, c'est impardonnable. (http://www.elysee.fr/ )


(3) Benito Manuel Carballal Pazos né en 1963, est un Espagnol, chercheur, ufologue, i.e. spécialiste des OVNI, criminologue mais aussi journaliste et animateur d’émissions télé en relation avec tout ce qui est mystérieux et non encore expliqué.


(4) Michael A. Aquino né en 1946, entré en 1969 dans l’Église de Satan. Désormais retraité, il a appartenu aux forces spéciales et a été mainte fois décoré. Il a fondé sa propre église dite Temple de Set, en 1976.


(5) Force Nouvelle, mouvement qualifié de néo-franquiste et qui se rapproche aussi des conceptions de la Phalange historique de José Antonio Primo de Rivera qui au contraire exaltait les valeur chrétiennes pour le renouveau de l’Espagne gangrenée par les idéologies partisanes.


(6) référence à l’homme politique conservateur espagnol Blas Piñar qui, a récemment repris du service, et malgré ses 93 ans n’a pas hésité à se présenter sur une liste électorale pour soutenir le petit mouvement AES qui se présente comme un parti alternatif chrétien qui déclare : « pas plus l’avortement du PSOE que celui du PP »


(7) écrivain et journaliste espagnole avec des intervention à la radio et à la télé, se dit aussi « grapho-spicologue » et se consacre aux enquêtes sur les thèmes insolites. Elle est aussi rédactrice en chef de la revue «Más allá de la ciencia» Au-delà de la science.


(8) du mot italien grotto, grotte, dans le sens de groupe constitué et se réunissant secrètement dans une grotte, certains peuvent y voir un emploi détourné de la notion de catacombes .