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Livre de Bernard Lecomte, à paraître. Même s'il s'avère qu'il est inoffensif, ce qui reste à prouver, l'utilisation du ressort du "secret" n'en appelle pas aux meilleurs instincts du lecteur... et n'est pas forcément une bonne action. A suivre... (1er/2/2012)

Bernard Lecomte est venu "vendre" son livre en avant-première sur Europe 1 dimanche dernier, ce qui m'inspire déjà de vives réserves, et de grosses inquiètudes quant à son contenu.
Le journaliste l'a par exemple interrogé avec une gourmandise suspecte sur la soi-disant "papesse" (jamais entendu parler en ces termes!!!), autrement dit la gouvernante de Pie XII. Je vous laisse imaginer les sous-entendus graveleux, même si l'auteur jurera ses grands dieux qu'ils n'entrent absolument pas dans ses intentions (mais rien ne l'obligeait à en parler, et surtout à rédiger une "accroche" publicitaire aussi complaisante, voir plus bas). Il a aussi abordé le thème archi-rebattu du progressiste Ratzinger, devenu conservateur. Ce n'est évidemment pas innocent, au moment où les medias parlent d'un tentation de schisme de la part du clergé autrichien - dernier en date!
Il y est également question des "silences" de... Benoît XV, avant ceux de Pie XII.

Il est clair qu'il s'agit d'un sujet "vendeur"; mais il est surtout au détriment de l'Eglise, bien que Bernard Lecomte affirme qu'il "dévoile les mystères et les secrets de l’Eglise romaine à sa façon : sans agressivité ni compassion, et avec le souci de l’exactitude des faits historiques" (oui, mais il y a façon et façon de les présenter...).

-> Le livre est présenté sur le blog de l'auteur: lecomte-est-bon.blogspirit.com/

Je suis toute prête à rectifier mes appréhensions, si je me suis trompée.
Mais parmi les chapitres abordés, certains me font mal augurer du contenu:



Evidemment, il se peut que la réponse aux questions soit nuancée. Mais elle sont posées de façon à laisser planer un vilain soupçon.
Après le dernier opus de Pietro de Paoli, on peut s'interroger sur cette offensive éditoriale des éditions Plon et Perrin, respectivement (il me semble qu'elles sont associées, Perrin étant semble-t-il le département "histoire" de Plon.)