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Rétrospective 2011

.... en attendant celle avec Fidel, probable, avant la messe à la Havane. (28/3/2012)




Fidel Castro: «Je vais rencontrer le Pape».
Annonce sur un site officiel de Cuba
(Source: paparatzinger5blograffaella)
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Fidel Castro a annoncé qu'il rencontrera le pape Benoît XVI. Cela a été annoncé par un site officiel cubain.
En attendant que se concrétise l'annonce du «lider maximo», Benoît XVI a rencontré hier au Palacio de la Revolucion, à La Havane, le président cubain Raul Castro: une rencontre qui, théoriquement, devrait marquer un nouveau pas en avant dans les relations entre l'Église et État dans l'île fièrement communiste, mais qui vient après que le vice-président cubain Marino Murillo ait déclaré publiquement qu '«il n'y aura pas de changements politiques à Cuba», mais que «le modèle économique sera mis à jour autant que nécessaire».
Une réponse indirecte aux mots sur ce marxisme qui «ne répond plus à la réalité» et sur les «nouvelles formes» à rechercher pour la société, prononcés par le pape sur le vol qui le conduisait en Amérique latine.
Benoît XVI, entre autre, dans la matinée, lors de sa visite au sanctuaire de la Virgen de la Caridad del Cobre, près de Santiago de Cuba, a lancé un appel afin que Cuba continue «dans la voie du renouveau et de l'espérance».
Parmi les contenus de la rencontre, il y a eu une requête du pape que le vendredi saint soit reconnu comme un jour férié à Cuba, semblable à ce qui s'est passé pour Noël suite à une demande faite il y a 14 ans par le pape Jean-Paul II lors de sa visite sur l'île. «C'est peut-être le signe d'un pas en avant, d'une évolution dans la reconnaissance du rôle de l'Église dans la société», a déclaré le Père Federico Lombardi.

Dans la rencontre de plus de 40 minutes, donc particulière par sa longueur, outre la situation du peuple cubain, on a parlé «des attentes de l'Eglise cubaine et de son désir d'étendre sa présence, d'apporter une contribution positive au bien du pays», a déclaré Lombardi.
Quatorze ans après la visite historique de Jean-Paul II, un Pape est donc retourné au cœur du pouvoir communiste cubain. Au sommet de l'Etat, il n'y a plus Fidel Castro, que Benoît XVI pourrait rencontrer mercredi matin avant la grande messe sur la Plaza de la Revolucion à La Havane, mais son frère, Raul, qui lui à succédé en 2006, suite à la maladie du «lider maximo». Depuis lors, il y a eu de nombreux changements, beaucoup d'ouvertures au niveau économique et social. Mais les libertés civiles restent un problème, la protection des droits de l'homme un gros problème, les détenus politiques sont encore nombreux. La dissidence tente de faire entendre sa voix, et ces derniers jours a dénoncé une vague d'arrestations «préventive» juste avant la visite de Ratzinger.
L'Eglise catholique, dans tout cela, revendique l'action sociale qu'elle accomplit à Cuba et se propose comme interlocuteur privilégié, offrant sa «collaboration» sur la route du changement, mais «avec réalisme et humilité», a souligné le père Lombardi. C'est pourquoi les mots de Murillo aujourd'hui sonnent un peu comme une douche froide. Mais ces arguments ne pouvaient être absents de l'agenda de la rencontre de Benoît XVI avec Raul.

Simultanément avec la rencontre entre les deux, toujours dans le Palacio de la Revolucion, s'est tenue une réunion entre la délégation du Vatican conduite par le secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone, accompagné par le Substitut Giovanni Angelo Becciu et le «ministre des Affaires étrangères» du Vatican, Mgr Dominique Mamberti, et celle conduite par le vice-président cubain José Ramon Machado Ventura.
Les dossiers chauds restent ceux des détenus politiques (pour qui, aujourd'hui, le pape a également prié devant l'image de la Vierge Marie à Santiago del Cobre), de l'embargo américain contre Cuba - dont, toutefois, on n'aurait pas parlé lors de la rencontre - des droits des catholiques au niveau public, tels que l'éducation et la santé.
A la fin, avant d'apparaître ensemble sur l'immense Plaza de la Revolucion, où le pape célébrera la messe de conclusion de la visite, entre Raul et Benoît XVI, il y a eu un échange de cadeaux. Le président a donné au pape une reproduction en bois de la Vierge de Cobre. Le pape lui a remis un fac-similé d'une édition du XVe siècle de «Geographia» de Ptolémée, conservé à la Bibliothèque du Vatican, où sur une carte du monde ajoutée en 1530 sont déjà représentés sur le continent américain et l'île de Cuba

http://www. unionesarda.it/Articoli/Articolo/259620