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Silence (II)

Une critique espagnole du film de Martin Scorsese: un film "mauvais", parce qu'il "enseigne l'apostasie" (13/1/2017)

>>> Voir aussi:
Silence (I)

« Silence »: je ne pense pas le voir

www.religionenlibertad.com
P. Jorge López Teulón (1)
Traduction de Carlota

* * *

Et nous ne parlons pas que de cinéma. Le réalisateur de «La dernière tentation du Christ» (2) avait déjà mon rejet d’entrée. Mais, après qu’un ami cher et de toutes mes années de sacerdoce, m’ait fait parvenir la critique du film «Silence», je n’ai plus eu d’autre choix que d’y souscrire. L’article est suffisamment clair. J’étais allé voir, au cinéma, me fiant aux critiques, «Tu trouveras des dragons» (cf. benoit-et-moi.fr/2011-I, par une curieuse coïncidence, le film sort en France le 25 janvier 2017, sous le titre "Au prix du sang") , puis « Resucitado» (en français : «La résurrection du Christ», cf. benoit-et-moi.fr/2016). Nous nous étions alors dit, jamais deux sans trois, mais cette fois j’interromps la suite du dicton. J’ai bien trop de travail pour perdre mon temps au cinéma.
Merci, don Estalisnao pour ces arguments clairs et définitifs.
[Suit l’article de don Estanislao]

« Silence »: UN FILM QUI NE FAIT PAS DU BIEN

Encouragé par des informations venant de médias catholiques qui parlaient en bien du film, j’ai été voir “Silence” le jour de sa sortie, le 6 janvier dernier. Je dois dire que j’y allais avec un tant soit peu de réticence car j’avais lu des critiques qui me faisaient me méfier, mais d’un autre côté il m’avait semblé que je devais mettre les préjugés de côté. Maintenant, après l’avoir subi, je ne me repens pas de l’avoir vu, bien que si j’avais su ce que j’allais y trouver, je n’y serais pas allé.

Je savais que j’allais voir un film dur, avec des scènes de souffrance particulièrement crues, mais il fallait s’y attendre puisqu’il s’agit d’un film dans lequel l’on raconte une persécution religieuse. Mais ce n’est pas la raison qui me paraît devoir décourager [le spectateur]. Ce n’est pas non plus un film où l’on s’ennuie, au contraire, il m'a semblé techniquement très bien fait, et avec un récit qui ne vous laisse pas un moment de répit. Mais le contenu, tout au moins pour une personne de foi, est mauvais, ou, mieux dit, maléfique, parce qu’il fait mal. Je ne dis pas négatif, ni équivoque, ni erroné, non. Mauvais, directement mauvais, et je vais essayer d’expliquer pourquoi j’ai cette impression. Je le ferai en deux parties, l’une concernant le contenu du film et l’autre en lien avec le contexte actuel.

En ce qui concerne le contenu du film :

1.- « Silence » est un film mauvais parce qu’il enseigne l’apostasie. Il y a un vieux principe pédagogique qui dit qu’en enseignant quelque chose, on apprend de cette chose. Lorsqu’on enseigne (on montre, on donne à connaître) quelque chose, on fait en sorte que ceux qui reçoivent l’enseignement le voient en étant disposés à l’apprendre, en faisant sien ce qui est enseigné. Si ce que je montre, par exemple, est la beauté, celui qui apprend fait sienne la beauté enseignée. Si ce que je montre est une erreur, l’erreur reste chez celui qui apprend, à moins qu’il ne possède des critères suffisants pour ne pas faire sien ce qu’il a appris. On pourrait discuter sur le sujet de savoir si le film peut être valable et/ou utile pour soutenir des discussions théologiques autour de l’apostasie de la part des spécialistes. Peut-être, je ne sais pas, mais pas pour le grand public, rarement instruit en matières religieuses et éloigné des subtilités de la théologie.

2.- Le film est mauvais parce qu’il justifie l’apostasie. Là on fait un pas de plus en avant. Je ne dis pas qu’on montre seulement l’apostasie mais qu’on l’excuse, qu’on la rend acceptable et même compatible avec la foi. L’apostasie est un péché très grave parce qu’il consiste à renier le plus grand bien dont dispose une personne religieuse, qui est la foi, au-dessus, même de sa propre vie. Et c’est plus grave encore si les apostats sont deux prêtres, comme c’est le cas dans le film. Aux époques de persécution religieuse, l’apostasie est très facile à comprendre et je ne suis ni étonné ni scandalisé qu’il y ait des apostats. Il y en a eu d’une manière ininterrompue dans toute l’histoire de l’Église, depuis le début du christianisme, et je ne crois pas qu’il y ait un homme courageux qui soit capable de montrer d’un doigt accusateur un apostat, surtout si l’apostasie est provoquée par une menace de souffrances horribles ou par une mort assurée. Seul Dieu sait quelle est la résultante des forces puissantes et contraires qui s’empoignent dans le cœur de celui qui apostasie: pression physique et psychologique à laquelle se trouve soumis le persécuté, horreur de la souffrance et de la mort, abandon des responsabilités et des personnes à leur sort, impuissance de ceux qui en dépendent, poids de la foi, amour du Christ crucifié, capacité ou incapacité pour le martyre.
Tout cela est compréhensible, mais ce qui aide un chrétien c’est la force du martyr, non la faiblesse de celui qui renie. Dieu jugera l’apostat avec sa miséricorde infinie et l’Église n’a condamné personne à l’enfer, ni même, mais la personne de foi, ce dont elle a besoin ce sont des témoignages des martyrs, de ceux qui furent capables, fermes dans la foi, malgré les atrocités dont ils furent l’objet, ceux qui « n’ont pas aimé à ce point la vie qu’ils ont eu peur de la mort » (Apocalypse 12-11). Moi, pour ce qui concerne la faiblesse, j’ai déjà assez avec ma propre faiblesse, sans avoir besoin qu’on me rajoute des doses de faiblesse des autres. Si en plus on me présente cette faiblesse comme justifiée, il est très probable que je vais être enclin à justifier la mienne au lieu de la combattre et d’essayer de la dépasser.

3.- Il faut à tout prix éviter la souffrance [selon le film]. Ce faisant, on montre un rejet évident de la Croix. «Le Christ crucifié : scandale pour les Juifs, folie pour les Gentils; mais pour ceux appelés Juifs ou Grecs, un Christ qui est force de Dieu et sagesse de Dieu» (I Co 1, 23-24). C’est ce que nous dit la Parole de Dieu et c’est ce que tout chrétien qui fréquente l’Église a entendu prêcher en de multiples occasions. Eh bien, « Silence» c‘est une insistance constante, du début à la fin, pour démontrer le contraire. Je crois que je n’exagère pas si je dis que «Silence» est un amendement à la totalité de la Parole de Dieu contenue dans cette citation.

4.- Le titre « Silence » répond au supposé silence de Dieu lors d’un martyre horrible comme celui qui est décrit. Il s’agit d’un titre effrontément faux comme cela est démontré vers la fin du film. On veut convaincre le spectateur du silence de Dieu, d’une part face à la souffrance et à la mort d’une communauté de chrétiens japonais formée de paysans pauvres et défavorisés, et d’autre part, face au déchirement de deux prêtres jésuites entêtés qui se trouvent devant le dilemme d’apostasier ou de permettre la souffrance de l’autre. Ces deux silences sont ceux que le film veut mettre en évidence. La perversité est manifeste: Dieu se tait face à la souffrance de ses fils les plus humbles, mais à un moment donné il parle directement au protagoniste pour lui dire: apostasie, renonce à ta foi. Dans le film la preuve d’apostasie consiste à piétiner une représentation du Christ et arrive un moment où c’est le Christ lui-même qui dit intérieurement au Jésuite : «piétine-moi». Ou pour encourager à renier, le Christ, là, il parle; il se tait quand tu souffres, mais il parle pour que tu tombes. C’est un peu comme si le Christ avait encouragé Judas à le trahir en lui murmurant dans le cœur : «Courage Judas, livre-moi, tu dois me livrer». Disons le clairement : [dans le film] Dieu incite à pécher. N’y a-t-il pas une plus grande impiété que celle de présenter Dieu comme origine de la tentation et, par conséquent, ultime responsable du mal ?

5.- Le bouddhisme et le christianisme, dans le fond, c’est la même chose [toujours d’après le film]. Je reconnais qu’aujourd’hui cela pénètre très bien dans beaucoup d’oreilles. Cela fait déjà pas mal de temps que nous en entendons beaucoup qui sont convaincus qu’en fin de compte tous les credo sont égaux. Je ne prétends pas argumenter sur cette erreur inadmissible pour un chrétien. Il suffit de dire que cette posture contredit le dernier commandement du Christ : «Allez et faites des disciples de tous les peuples, en les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ; enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai commandé» (Mt 28, 19-20). Si tous les credo sont également valides, quel sens y a-t-il à ce que l’Église soit missionnaire ?

6.- Dans le film il est clair que le christianisme ne peut pas "prendre" au Japon. Cela contredit [donc] les paroles précédentes du Christ, « Allez et faites des disciples dans tous les peuples».

7.- Le martyre est présenté comme une calamité. Mais c'est faux: «Le martyre est le témoignage suprême de la vérité de la foi », dit le Catéchisme de l’Église (n. 2473). Dans la tradition catholique, le martyre est un honneur avec lequel Dieu distingue quelques élus. Entendre le martyre comme un malheur que l’on doit fuir est mis en parallèle avec le troc du droit d’aînesse contre un plat de lentilles advenu entre Esaü et Jacob, selon les Saintes Écritures. Celui qui sauve sa vie en apostasiant, satisfait un besoin immédiat en échangeant des années d’une pauvre vie avec une indignité détestée et la décrépitude (en tout cas il mourra) contre la gloire de l’immortalité éternelle assurée au martyr.

Jusque là ce sont ces sept postulats que, selon ce que j’en ai vu, le film défend et justifie. En d’autres termes et en guise de résumé : depuis différentes instances catholiques, on recommande aux catholiques un film qui attaque directement des vérités de foi, un film qui se permet de corriger le Christ et contredit la Parole même de Dieu révélée dans les Écritures.

En ce qui concerne le contexte actuel:

8.- Je reconnais que c’est facile et commode pour moi de voir le film et de le critiquer. Dans les deux cas, je le fais confortablement, assis dans un fauteuil comme, dans un pays avec une liberté religieuse acceptable et sans que pèsent sur moi des menaces ni des risques connus. Plus encore, j’écris cela de ma propre initiative, en faisant usage de quelque chose de concret en matière de liberté, celle de l’expression, que les lois reconnaissent et protègent. Or tandis que j’égraine peu à peu mes idées avec lesquelles certains seront d’accord, - et j’ai bien peur, plus encore en désaccord -, je suis conscient que beaucoup de mes frères dans la foi sont l’objet de persécution aussi cruelles que celles qui sont racontées dans le film. Aujourd’hui les terres de Syrie, d’Inde, du Pakistan, de Chine, d’Irak, d’Égypte, du Nigeria, du Tchad, du Soudan, de la Libye, du Yémen… sont irriguées par des larmes et le sang de ceux qui ont maintenu et maintiennent vivante leur foi, la même que la mienne, et ont souffert et continuent à souffrir à cause d’elle.

Recommanderais-tu, lecteur, à ces chrétiens persécutés et menacés de voir « Silence » en leur disant que c’est un film très intéressant ? Crois-tu qu’aux prêtres, aux pasteurs de ces communautés persécutées, le contre-exemple des jésuites apostats de « Silence » leur sera édifiant? Je ne parle pas d’hypothèses fictives ni probables, mais d’une réalité très brutale que sont en train de supporter nos frères actuellement, jour après jour, tandis que nous discutons de cinéma. Crois-tu que cela a à voir avec la communion des saints ?

9.- Quand il s’agit de décider sur l’opportunité ou le rejet de quelque chose qui est offert au public, il y a une question courante qui est ici également opportune : à qui cela profite-t-il? Qui y gagne ? Je ne parle pas d’un profit économique, mais d’idées. À quel esprit « Silence » est-il bénéfique ?
Ici deux positions opposées sont présentées: celle des persécuteurs et celle des persécutés. Lesquels sont confirmés dans leur position? Lesquels en sortent fortifiés: les persécuteurs ou les persécutés ? Pour celui qui aura des doutes sur la réponse à donner, la voilà: Dans « Silence », les triomphateurs sont les persécuteurs qui gagnent la partie sur les deux fronts, avec l’apostasie des pères jésuites et avec l’extinction concrète du christianisme au Japon tandis que les vaincus sont chrétiens, ceux qui apostasient comme ceux qui ne le font pas.

10.- Cette critique a été écrite en coïncidence non recherchée avec deux événements qui gardent une relation étroite avec le thème du martyre. D’une part, d’après ce que j’écoute à la radio, cela fait mille jours que sont toujours captives, aux mains des terroristes de Boko Haram, près de trois cents jeunes filles du Nigéria. Certaines, les rares qui ont pu revenir dans leurs communautés, ont raconté les brutalités sans nom dont elles ont été l’objet. Si «Silence» est un si bon film comme disent ses partisans, je les encourage à penser à soutenir une opération pour que ces jeunes et leurs familles puissent voir le film et discuter à son sujet.
La seconde coïncidence est la date: le 9 janvier. Ce jour-là nous célébrons dans deux diocèses [espagnols] (Cordoue et Tolède), Saint Euloge de Cordoue (cf. nominis.cef.fr), prêtre et guide de l'église sous domination arabe (dans la péninsule ibérique, ndt) du IXe siècle, qui mourut martyr dans la Cordoue du Calife, du fait de la persécution islamique.
La liturgie de ce jour inclut dans l’Office de la lecture, cette prière que Saint Euloge a composé pour les vierges, saintes Flora et Marie, qui avaient été décapitées trois ans avant lui (cf. nominis.cef.fr)
En voici le texte:

«Seigneur, Dieu tout puissant, véritable consolation de ceux qui en toi espèrent, remède sûr de ceux qui te craignent et joie perpétuelle de ceux qui t’aiment: enflamme avec le feu de ton amour, et avec la flamme de ta charité, embrase jusqu’au plus profond de notre poitrine, pour que nous puissions consumer le martyre commencé; et ainsi, vivant en nous l’incendie de ton amour, que disparaisse l’attrait du péché et que soient détruites les flatteries trompeuses des vices, pour que, illuminées par ta grâce, nous ayons le courage de dédaigner les plaisirs du monde, et t’aimer, te craindre et te chercher à tout moment avec la pureté des intentions et le désir sincère.
Donne-nous, Seigneur, ton soutien dans le malheur, parce que l’aide humaine est inefficace. Donne-nous la force pour lutter dans les combats et regarde-nous favorable depuis Sion, de façon que, en suivant les traces de ta passion, nous puissions boire heureuses le calice du martyre. Parce toi, Seigneur, tu as libéré ton peuple avec une main puissante, quand il gémissait sous le joug pesant de l’Égypte et tu as défait le Pharaon et son armée dans la mer Rouge, pour la gloire de ton nom.

Soutiens, donc, efficacement notre fragilité à cette heure de l’épreuve. Sois notre aide puissante contre les armées du démon et de nos ennemis. Pour notre défense, embrasse le bouclier de ta divinité et maintiens-nous dans la résolution de continuer en luttant virilement pour toi jusqu’à la mort.

Ainsi avec notre sang, nous pourrons te payer la dette que nous avons contractée avec ta passion, pour que, comme tu as daigné mourir pour nous, tu nous fasses aussi dignes du martyre. Et, à travers l’épée terrestre, que nous obtenions d’éviter les tourments éternels ; et allégées du fardeau de la chair, nous méritions d’arriver heureuses jusqu’à toi.

Que ne manque pas non plus, Seigneur, au peuple catholique, ta pieuse vigueur dans les difficultés. Défends ton Église du harcèlement du persécuteur. Et fais que cette couronne, tressée de sainteté et de chasteté, que forment tous tes prêtres, après avoir proprement exercé leur ministère, arrive à la patrie céleste. Et, parmi eux, nous te demandons spécialement pour ton serviteur Euloge, à qui, après toi, nous devons notre instruction ; c’est notre maître ; il nous réconforte et nous encourage.

Concède-lui que, tout péché gommé et nettoyé de toute iniquité, il arrive à être ton serviteur fidèle, toujours à ton service, et et que, se montrant toujours dans cette vie ton serviteur volontaire, il se face méritant des récompenses de ta grâce dans l’autre, de sorte qu’il obtienne un lieu de repos, même si c’est le dernier, dans la région des vivants. Par le Christ, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi pour les siècles des siècles. Amen ».

11.- J’espère qu’en Espagne, ne se répétera pas de nouveau une persécution contre le catholiques comme celles dont nous avons souffert à d’autres moments de notre histoire. Mais si nous devions de nouveau en souffrir, ce dont, d’après ce que j’en juge, nous aurons besoin, ce sont de paroles d’encouragement et d’affermissement de l’esprit comme celles de Saint Euloge. Nous avons des milliers de témoins exemplaires de martyres dans toute l’Église, dans tous les pays et dans toutes les époques. L’Église, qui est mère et maîtresse, en les canonisant, nous les donne en exemples, entre autres choses, parce qu’ils sont dignes d’être imités d’autant plus qu’il nous semble que nous marchons bien peu dotés de force. Eux aussi marchaient pareillement, mais ils se sont entièrement confiés à Dieu, le roi des martyrs, lequel, comme on le lit dans la liturgie, tire la force du faible et fait de la fragilité son propre témoignage. Enseigner ces exemples, c’est ce qui fait le bien, et non l’exemple de « Silence », tout au moins à moi, qui me vois aussi faible, sinon plus, que ces apostats. Et si un jour la persécution revenait, je voudrais avoir à l’esprit des exemples de saints martyrs, des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des vieillards, qui ont souffert les tortures, contents, avec le courage irradiant, et sont morts débordants de joie tandis que les apostats, en restant vivants, sont arrivés à la fin de leur vie, distillant la tristesse par tous les pores de leur âme. Et je voudrais aussi avoir à mon côté des prêtres comme San Euloge, des pasteurs zélés qui me réconforteraient et m’édifieraient parce qu’ils vont de l’avant avec leurs fidèles dans le don plein de jouissance de leur vie, ce qu’ont fait tous les martyrs de toutes les époques, et non les anti-témoignages de gens qui succombent à une faiblesse comme la mienne.

Estanislao Rincón

Note

(1) Carlota a traduit de nombreux articles de lui dans ces pages: https://goo.gl/jCQ1MJ
Ici en particulier une brève présentation:
Le Père Jorge López Teulón est né à Madrid en 1970 mais il a aussi des origines catalanes. Il a été ordonné prêtre en 1995 et a exercé à Talavera de la Reina (Province de Tolède). En 2002 il a été nommé postulateur pour la Cause de plus de 900 martyrs de la persécution religieuse de 1936 à 1939, pour la province ecclésiale de Tolède et du diocèse d’Avila. Il a créé un site extrêmement documenté et édifiant <www.persecucionreligiosa.es> .

(2) En 1988, interrogé par la télévision Suisse Romande, le cardinal Razinger disait (dans un français raffiné) toutes les réserves que lui inspirait alors le film à sacandale de Scorsese. Vidéo ici: benoit-et-moi.fr/2011-III/