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LA LETTRE DE JEANNINE, 21 JUILLET
 

Début de vacances, au scanner d'un regard plein d'affection et d'admiration (21/7/2011)




 

Brésil Mai 2007




 

Grâce à vous Benoît XVI reste présent de façon agréable car vous remettez au premier plan des parcelles de sa vie et de son activité qui apportent de la fraîcheur dans une actualité qui est morose.
Vous nous présentez de nouveau un pape aimé des jeunes grâce à ce qu'il est sans tentatives de séduction personnelle. Avec cette jeunesse décrite comme insouciante, superficielle, il sait trouver les mots, les attitudes justes.
Répondre aux marques d'affection n'est pas un problème pour lui mais il ne les provoque pas car lui n'est rien. Il n'est qu'un instrument, un relais entre les jeune et le Seigneur et sa seule joie est de se voir écouté avec l'espoir que les paroles lancées au cours des nombreuses rencontres s'enfouiront dans les cœurs et porteront des fruits.
Vous nous offrez un magnifique dossier : le Pape et les jeunes, continuez. J' aime infiniment son sourire amusé et ses mains jointes qui remontent vers le bas de son visage lorsqu'il tente d'échapper à l'enthousiasme de son jeune auditoire; ses yeux brillent de joie.

Merci pour le conte de Noël plein de charme et pour la petite BD qui m'a beaucoup fait rire, et bien sûr il y a son chat qui partage les vacances.
Comment ne pas apprécier ce petit récit adorable, plein de fraîcheur qui associe à l'homme son fidèle compagnon à quatre pattes qu'il aime tant. Il faudrait avoir un esprit bien perturbé pour trouver un manque de sérieux, voire d'irrévérence, dans ces petits tableaux. Notre Benoît bronzant accompagné de son grand ami, ou transportant un important matériel pour son déplacement m'a obligée à faire un effort pour l'imaginer, pour de vrai, dans le même cas de figure, et je n'y suis pas arrivée. Si vous avez d'autres pépites de ce genre n'hésitez pas à nous les faire connaître.

Cela me conduit au torrent de boue déversé par les deux journalistes de Libération.
Mgr Podvin , dans un article publié dans La Croix du 20/7/011, a exprimé au nom des évêques de France la consternation ressentie suite à la publication des propos " souvent outranciers " (ce sont les termes de l'article du dit-journal).
Ce genre de propos est dégradant pour ceux qui les écrivent. Leur haine est-elle si intense qu'ils acceptent de se salir en rédigeant de tels torchons? Cela me dépasse. La bêtise n'est jamais facile à supporter mais lorsqu' elle se double de méchanceté, d'intolérance , elle me rend allergique à la personne. I de G joue dans un autre registre mais son attitude est plus subtile; elle essaie de se maintenir dans une certaine neutralité mais les coups de griffes et les appréciations défavorables sur Benoît XVI ne manquent pas.

L'Irlande donne de la voix et les reproches sont précis, virulents et présentés par un personnage qui se prend très au sérieux. Ces lamentables cas de pédophilie sont exposés de telle façon qu'ils peuvent porter à croire qu' ils sont majoritaires. Comment résoudre une telle crise, redonner confiance à ceux qui doutent et qui ont souffert et souffrent encore? La faim dans le monde, la crise grecque, les écoutes téléphoniques en G.B, les discriminations contre les Chrétiens en Inde, les rédactions des journaux qui redoutent la page blanche et se jettent sur la moindre pitance, l'opposition larvée contre l'Eglise que l'on trouve dans le courrier des lecteurs de La Croix et reproduite avec beaucoup de bienveillance, toutes ces affaires créent un climat malsain qui me pèse.

Je suis les Angelus et dimanche dernier notre Pape toussait beaucoup avec une voix prise. Comment peut-il faire face à la masse des nouvelles qui arrivent à son bureau? Comment peut-il rester calme et retrouver le sourire pour ceux qui viennent le voir? Comment peut-il arriver à récupérer et à garder son esprit vif, sa si belle intelligence ouverte à tous les vents qui soufflent, son raisonnement si clair? j'avoue que je suis plus qu'admirative. J'espère qu'il va parvenir à se reposer. Même sur les photos prises par son photographe à CG le sourire est moins présent et il a perdu de son éclat. J'ai peut-être tort d'être sensible à ces détails mais l'humilité, la simplicité du personnage font que je le trouve touchant.

Encore merci pour toutes les jolies choses dont vous entourez la personnalité de notre Saint-Père. Il est vrai que les années passent et que, en vous replongeant dans le temps écoulé, vous remettez en mémoire ses débuts et ceux de votre site qui était bien différent de celui de maintenant. Il avait un caractère moins structuré, plus simple mais on y sentait l'élan très sincère qui vous portait vers ce nouveau Pape. Depuis il s'est étoffé, l'actualité a changé et c'est ce qui lui garde sa spécificité et lui donne, pour moi, tant de valeur.




Sur les traces de Saint-Thomas d'Aquin | Le visiteur de "al me tabià"