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Abus sexuels: beaucoup d'arnaques

Selon des sources fiables, la moitié des plaintes pour abus sexuels aux Etats-Unis seraient des faux. Information reprise sur le site Ignatius Press, la Bussola, et Paolo Rodari (6/1/2011)

La nouvelle, issue d'un site américain intitulé The media Report, sous-titré, "examining anticatholicism and bias in the media" était hier sur le site de Raffaella.
Texte en anglais ici: http://www.themediareport.com/...
Pas de courage pour traduire pour le moment, c'est assez technique!
Elle a été reprise par Paolo Rodari sur son blog, et sur Il Foglio: La moitié des scandales de prêtres est fausse, et les évêques sont des idiots (http://www.paolorodari.com/... ).
Et aujourd'hui, c'est au tour de La Bussola de s'en faire l'écho, avec la prudence de mise: Prêtres pédophiles aux USA: en partie, peut-être une grande arnaque (http://www.labussolaquotidiana.it/... ).

Nous nous en doutions un peu, mais ce n'est pas mal de le lire noir sur blanc.
Les fausses victimes auraient été cornaquées par le SNAP, une association américaine très active, et disposant de très bons relais dans les medias, le réseau des survivants d'abus sexuels par des prêtres (plusieurs articles sur ce site).
-> Relire en particulier ici: http://benoit-et-moi.fr/2010-I/.. ("Soutien aux vraies victimes, ou marché juteux")


Si les medias français avaient une once de ce qu'ils nomment pompeusement "déontologie" (alors qu'il s'agit de simple honnêteté, mais un vocabulaire "soutenu" leur donne à peu de frais l'illusion d'un statut supérieur à celui du commun des mortels), ils se feraient l'écho de la nouvelle, quitte à ajouter "il se pourrait que", voire "à prendre avec des pincettes" (ce que je fais ici, et qu'a fait La Bussola). Après tout, s'ils ne rapportaient que des nouvelles exactes et vérifiées "ça se saurait!".
Pour le moment, je n'ai rien vu, alors que les dépêches d'agence relatant des abus anciens, ou des diocèses américains en faillite, continuent à faire les manchettes (avec un succès que j'imagine de plus en plus mitigé, lassitude oblige).

Nous avons bien compris, et encore tout récemment à la lecture de Lumière du monde, que le Saint-Père ne veut pas défendre l'Eglise (encore moins lui-même) sur ce terrain-là. Ce n'est pas à lui de le faire (à nous, si!). Et bien sûr, un seul pédophile prêtre est déjà une horreur.
Il n'empêche. L'Eglise n'a aucune raison de se laisser plumer!

Voici donc ma traduction de l'article de Paolo Rodari
Article en italien ici: http://www.paolorodari.com/...

Scoop en Amérique, la moitié des scandales d'abus par des prêtres est fausse et les évêques sont des idiots
5 janvier 2011 -
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Si l'information est vraie, "il s'agit d'une bombe."
Ignatius Press, l'éditeur américain qui vient de publier en anglais le livre du Pape "Lumière du monde" et qui est dirigé par le père jésuite Joseph Fessio, l'écrit sur son site Internet (ndt: ici).
Il l'écrit à propos de l'information révélée par Dave Pierre, auteur de “Double standard: abuse scandals and the attack on the catholic church” (deux poids deux mesures...).

L'information, la voici: plus de la moitié des plaintes d'abus sexuels commis par des prêtres aux États-Unis seraient complètement fausses. Les médias ont eu tort d'en donner la nouvelle. Et surtout, les diocèses américains ont eu tort de payer des millions de dollars à titre de compensation. Enfin, le Vatican a eu tort de ne pas intervenir en demandant à ces mêmes diocèses, avant de payer, de mener des enquêtes approfondies pour vérifier les faits jusqu'au fond.

Dave Pierre publie sur Themediareport.com une enquête de dix pages signée par un important avocat, Donald H. Steier. Selon l'enquête, Steier a débusqué les fausses déclarations, rapportant des preuves et des faits documentés, la plupart concernant des cas d'abus sexuels sur des enfants dans le diocèse de Los Angeles.
Ce n'est pas un hasard: Los Angeles est l'un des diocèses américains qui a déboursé le plus d'argent pour le scandale des prêtres pédophiles.
Le Cardinal Roger Mahony, prédécesseur de l'actuel archevêque José Gómez, a versé plus de six cents millions de dollars pour indemniser les victimes. Pour cela, il a vendu des biens immobiliers détenus par le diocèse, créant un certain ressentiment dans le clergé local et aussi chez les fidèles.
Tant et si bien que beaucoup ont mis en doute la ligne trop soft dans la gestion des scandales eux-mêmes; parce que, disaient-ils, indemniser les victimes est une chose, dilapider un patrimoine sans avoir établi si les accusations portaient sur des abus ayant effectivement eu lieu en est une autre .
Dans ce contexte, le Saint-Siège a répondu en nommant Mgr Gómez. Une nomination advenue il y a quelques mois, et considérée par la plupart des médias américains comme un signe de «discontinuité» avec la gestion précédente, en particulier concernant les problèmes de pédophilie dans le clergé: «Un évêque conservateur a Los Angeles, ont écrit les médias. «Un évêque conservateur», qui est le contraire de Mahony, réputé par la plupart de ligne plus libérale.

Le Saint-Siège soupçonne depuis longtemps que de nombreuses accusations, en particulier aux États-Unis, ont été présentées en se fiant à l'approche de soumission de nombreux évêques. Beaucoup d'évêques américains, plutôt que de voir les scandales éclater dans les journaux, ont préféré payer sans vraiment vérifier la véracité des allégations. Steier explique en effet: "Dans plusieurs cas, ma recherche a fourni des informations objectives inconciliables avec les déclarations de harcèlement alléguées". En d'autres termes: de nombreux faits ont montré que les accusations étaient fausses. "
Selon Steier, nombre de victimes présumées sont "manoeuvrées" par un groupe spécifique: le SNAP, l'Association américaine des victimes de prêtres pédophiles. Selon l'avocat, à la SNAP, un faux harcélé peut trouver du pain à se mettre sous la dent. Autrement dit, en suivant les exemples de causes ayant abouti, n'importe qui peut demander une indemnisation en inventant un abus.
Le Snap a immédiatement répondu à ces accusations, affirmant que les mots Steiner sont "les plus scandaleuses jamais prononcées par un avocat de la défense dans l'église." (ndt: tu parles!)

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