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Défendre l'Eglise

Hier, lundi de Pâques, Mgr Podevin, porte-parole des évêques de France, était l'invité d'Arlette Chabot... (26/4/2011)

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Lundi à 18h45, l'invité "politique" d'Arlette Chabot sur Europe 1 était Mgr Podevin, porte-parole des évêques de France. Le thème était le dialogue islamo-chrétien "franc", mais d'autres thèmes ont été abordés: la béatification de Jean-Paul II, (et la figure "controversée" de Pie XII!), les racines chrétiennes de la France ("fille aînée de l'Eglise") et la laïcité, les réseaux "cathos" à partir du dossier de l'Express, et le sempiternel argument des "non" de l'Eglise.
A un certain moment, Arlette Chabot a le toupet de lui dire "avec l'Eglise, il n'y a jamais d'ouverture à la vie"... Elle venait de parler, entre autres de l'euthanasie, de la recherche sur l'embryon. Il était si facile de lui répondre avec fermeté. Mais la réponse de Mgr Podevin se dilue dans la défensive lénifiante.
Après "le vote catho", l'interviewe se termine par une référence au groupe "Prêtres" qui fait un tabac dans les ventes de disques, puis une question sur l'affaire Piss'Christ ("vous choisissez quoi, entre la liberté de l'artiste et l'intolérance des iintégristes?").
Au sortir de l'interviewe (où il n'a pas été une seule fois question de Benoît XVI, à croire que nous n'avons plus de Pape!!!), le français lambda, c'est-à-dire indifférent à la religion, se dira, s'il n'a pas trop de préjugés hostiles: voilà un brave homme.
Gentil, trop gentil. Lisse, consensuel, constamment sur la défensive, soucieux de ne choquer personne. A force de ne pas se "défendre", les clones de Mgr Podevin finissent par adopter le langage de leurs adversaires, jusqu'à employer leur vocabulaire ("logiciel de l'Eglise", pouvoir d'achat, démocratie), et même le mot "cathos" pour s'auto-désigner.
Mais où est le témoignage de l'Evangile, où sont "le sel de la terre", et "la lumière du monde", dans ce brouet insipide?

Cela m'a fait repenser à une pétition (intitulée Appel à la vérité) lancée sur Internet par "un groupe d'intellectuels" au plus fort des affaires de pédophilie, il y a un an (http://benoit-et-moi.fr/2010-I/...).
Un jeune blogueur, Roman Bernard s'indignait déjà avec humour. C'est le moment de le relire (1).
C'est vraiment un formidable texte.

L'interviewe de MGR Podevin est à écouter ici: http://www.europe1.fr/MediaCenter/


(1) (....) On s'attendait à ce que les catholiques français en vue sur le Web réagissent très vivement à l'accusation de complaisance pour la pédophilie qui leur est adressée.

À force que leur pape, successeur de saint Pierre, soit constamment insulté par ces mêmes journalistes, qu'il s'agisse des rapports aux autres religions, à la contraception, et maintenant à la pédophilie, on pouvait en effet s'attendre à ce qu'ils soient furieux, au moins autant que moi, qui suis révolté par tant d'abjection.

Eh bien, quand catho fâché, lui toujours faire ainsi :

« Nous regrettons l’emballement et la surenchère médiatiques qui accompagnent ces affaires. Au-delà du droit à l’information, légitime et démocratique, nous ne pouvons que constater avec tristesse, en tant que chrétiens mais surtout en tant que citoyens, que de nombreux médias dans notre pays (et en Occident en général) traitent ces affaires avec partialité, méconnaissance ou délectation. De raccourcis en généralisations, le portrait de l’Église qui est fait dans la presse actuellement ne correspond pas à ce que vivent les chrétiens catholiques.
Tout en redisant notre horreur devant le crime de prêtres pédophiles et notre solidarité envers les victimes, nous appelons les médias à une éthique de responsabilité qui passerait par un traitement plus déontologique de ces affaires. Les phénomènes d’emballement médiatiques ne sont pas réservés, et de loin, à l’Église ; mais nous sommes fatigués et meurtris de cet emballement-là. »

On traite votre pape, évêque de Rome, héritier des apôtres et du Christ, de nazi, de génocidaire en Afrique, de pédophile, et c'est comme cela que vous osez répliquer ?
On veut la disparition de votre foi, de votre communauté, de vous, tout simplement, et c'est avec cela que vous pensez vous rendre dignes des martyrs des premiers siècles ?
Ne vous a-t-il jamais traversé l'esprit, mes frères catholiques, que c'est au moment où le taux de testostérone s'effondrait dans l'Église que les églises se sont vidées ?

Que ce n'est pas d'un manque de dialogue avec les journalistes dont vous souffrez aujourd'hui, mais au contraire d'un excès de compromission avec ces gens, vos ennemis ?

Pensez-vous sérieusement que c'est en implorant grâce auprès de vos bourreaux que vous obtiendrez d'eux leur clémence ? Ne voyez-vous pas que c'est parce que vous voulez les assurer de votre condamnation de la pédophilie dans l'Église qu'ils vous méprisent ?
...
Bref, puisque l'on vous a désignés comme ennemis, battez-vous. Vous n'avez plus guère le choix. Faites-vous respecter, plutôt que de vous contenter de cette saillie à côté de laquelle les maigres fuites nocturnes d'un adolescent font figure de Niagara.
Cette métaphore vous dégoûte ? Mais quel sentiment croyez-vous inspirer, en suppliant ceux qui vous insultent de cesser ? Ne voyez-vous pas que vous les encouragez, ainsi ?

Pétitionnaires, vous aurez ma signature quand vous répliquerez en proportion de l'affront qui vous est fait. Si vous préférez ménager vos ennemis, faites-le sans moi.

Les "cathos" se font draguer Le vrai Benoît XVI