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Défaite historique de la gauche en Espagne?

Mariano Rajoy

(PP): le nouveau premier ministre

Commentaire de Carlota (21/11/2011)

Défaite historique de la gauche en Espagne, titrent certains journaux et portails internet.
On peut certes noter de nombreux élus socialistes qui ont perdu leurs sièges chez les députés (110 contre 169 en 2008), et encore plus chez les sénateurs (48 contre 86). Mais la progression des élus du Parti Populaire ne suit pas dans la même proportion (Députés : 186 contre 154 en 2008 ; sénat : 136 contre 106 en 2008).
Certes le PP a la majorité absolue à la chambre de députés et encore plus au Sénat, mais l’on peut remarquer en Catalogne par exemple, le score du parti « Convergence et Union » (CiU) qui, même s’il ne positionne pas à gauche, n’a pas une politique toujours des plus cohérentes avec certaines valeurs catholiques malgré la coalition qu'il représente. Par ailleurs le Parti National Basque a été dépassé par une alliance de gauche l’AMAIUR.
Un dessin vaut souvent mieux qu’un long discours et les résultats complets ici montrent que si certes le PSOE vient de connaître une défaite, je ne pense pas qu’il faille parler de défaite historique de la gauche et des idées de la gauche en Espagne. Alors que la situation économique est catastrophique, la culture et l’environnement, tant dans l’enseignement et les médias restent résolument marqués par le virus du totalitarisme relativiste, les membres du Parti Populaire n’ont guère montré d’attachement (sauf exception) aux points non négociables de l’Église catholique et ils ont surtout été choisis, faute de mieux, pour mettre fin au gouvernement Zapatériste. L'on peut aussi noter une importante participation mais encore près d'un Espagnol sur quatre qui n'est pas allé voter...

Or les points non négociables de l’Église catholiques, que l’on soit d’accord ou pas, sont les seules bases solides pour un nouveau départ.
J’espère bien sûr que l’avenir me donnera tort et je ne peux que souhaiter courage et réussite au nouveau parti gouvernemental. Malheureusement la liesse populaire bien compréhensible passée, je crois que les partis de gauche et/ou partis au nationalisme exacerbé au détriment du bien commun de la Nation Espagne, sont déjà en embuscade, tandis que près d’un quart de la population active est au chômage. Une situation bien explosive.
Souhaitons donc que chacun de hommes politiques et des responsables, en leur cœur, en faisant fonctionner leur raison et en assimilant au mieux les préceptes de l’Église (même inconsciemment !), pourront servir le bien commun et l’avenir de tous et non pas repartir dans des haines fratricides de clan et de partis, alors que Bruxelles s’apprête sous prétexte de crise économique à imposer toujours plus de perte de souveraineté aux États seuls aptes à aider et connaître les vrais aspirations spécifique de chaque peuple.

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Le problème est bien de savoir si Mariano Rajoy est élu uniquement pour des raisons économiques (voir ici cet article Italie: vive le gouvernement technique , où Riccardo Cascioli observait que c'est une erreur de perspective d'identifier les activités d'un gouvernement avec sa politique économique ), ou s'il pourra aussi appliquer un programme conforme, au moins en partie, aux "principes non négociables" du pape, et revenir sur les délires libertaires de l'équipe Zapatero.
Si on en croit Carlota, ce n'est pas gagné: elle a traduit un article du site Religion en Libertad:

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Le poids des mots, le choc des vidéos… : Rajoy, retire l’avortement !
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Le journaliste Manuel Morillo relève « un détail » de la nuit de triomphe du Parti Populaire…. Morillo n’est pas de ceux qui pensent que ces élections vont marquer un tournant dans la politique espagnole…
Alors qu’il se présentait au balcon du 13 de la rue Génova (siège de Parti Populaire à Madrid), pour célébrer sa victoire électorale, retransmis par les principales chaînes de télévision et de radio, à 22h 59mn et 28 secondes, il est interrompu dans son discours à plusieurs reprises par des voix féminines jeunes : « Retire l’avortement !, retire l’avortement ! Retire l’avortement ! »
(video ici: http://www.lasextanoticias.com/videos/)

À partir de 8mn 32 de la vidéo (à 22h59mn 28 selon la pendule de l’écran de la chaîne La Sexta) on entend la question.
Mariano Rajoy la supporte avec un « bon… » entre résignation et mépris, comme pour répondre à une impertinence dont on ne veut pas, et il ne fait pas d’allusions à la question dans son discours, supposé historique. Plus tard, on entend de nouveau le même cri à 22h59mn50s. Cette fois les fanatiques pépéistes (cf. Le fidéisme Pépéiste (PP= parti populaire) ) les huent et les font taire avec des cris violents. Étonnant, pas même une seule allusion à ce fait par les commentateurs des télévisions. C’est le consensus.



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