Actualités Images La voix du Pape Livres Visiteurs Index Autres sites Qui je suis Recherche
Page d'accueil Actualités

Actualités


"Ferragosto" avec Benoît XVI à Castelgandolfo Vacances aux Combes Dernières entrées 2009, année sacerdotale L'Encyclique sociale Obama et l'Eglise 28 avril: L'Aquila Père Scalese Quatre ans de Pontificat

L'entreprise de nazification de Benoît XVI

L'accusation qui tue, médiatiquement parlant, aujourd'hui! Un article de N. Bonnal sur le site Liberté Politique (18/4/2009)

Un article que je reproduis, croyant utile et même nécessaire de servir de caisse de résonnance à la réflexion qu'il propose.
Car il faudra bien finir par tirer la leçon de toute cette boue qui a sali la soutane blanche, et savoir QUI est derrière tout cela.
Il y a deux jours, dans la CROIX, revenant sur les épisodes récents, I. de Gaulmyn livrait son analyse personnelle.
Sous le titre "Pour Benoît XVI, communiquer n’est pas une priorité", elle prétendait expliquer "les principaux blocages, ... par la conception qu’a le pape de son rôle et de son message".
C'est vraiment à lire, pour se faire une idée des méthodes doucereuses de ce journal.
(source).
Evidemment solidaire du monde des journalistes, mais bizarrement condescendante envers des "confrères" n’ayant pas, pour la plupart, la culture qui permet de comprendre les arcanes d’un monde extraordinairement complexe et hermétique, (je ne lui fais pas dire, mais cela décuple, selon moi, sa responsabilité de soi-disant initiée...) elle explique:
------------------
La thèse du complot a été largement mise en avant, y compris par des responsables d’Église. S’il ne faut pas être naïf sur certaines intentions, les journalistes ne sont cependant pas plus mal intentionnés pour le pape que pour une autre personnalité d’envergure mondiale. Ils sont à l’image de la société occidentale, n’ayant pas, pour la plupart, la culture qui permet de comprendre les arcanes d’un monde extraordinairement complexe et hermétique (et dont les acteurs ne se rendent eux-mêmes pas compte de la complexité…).
---------------

C'est se moquer du monde! Il y a deux poids deux mesures, c'est évident. Il suffit de comparer le traitement réservé au messie noir (pardon, mais ce sont les mêmes qui nous ont répété qu'il était noir, au cas où nous serions daltoniens!) et à l'homme en blanc!
En France, un lynchage comparable à celui qu'on a vu après "l'affaire du préservatif", je ne l'avais vu qu'en avril 2002, entre les deux tours de l'élection présidentielle (Yves Daoudal l'a raconté dans un livre étonnant, intitulé, je crois "Le tour infernal"), et tant pis si la comparaison choque certains, et si les personnalités impliquées n'ont aucun rapport. Dans les deux cas, chaque JT, chaque émission de radio amenait le témoignage - on pourrait dire le ralliement - d'une nouvelle "personnalité" (en réalité, des has been, des bécasses et des seconds couteaux) venant proclamer leur dégoût, leur haine et leur réprobation.

Voici donc une réponse de Nicolas Bonnal. Les propos ont l'air forts, même excessifs, mais en réalité, ils sont en dessous de la vérité!

Sur l’entreprise de nazification de Benoît XVI
17 avril 2009 | Nicolas Bonnal

Source

La haine insensée que suscite Benoît XVI depuis quelque temps mérite réflexion. Elle rappelle l’époque où chaque mot d’un gibier facile, leader nationaliste ou populiste, était extraite de son contexte et manipulée à souhait par de comiques commentateurs.

Il y donc a eu l’épisode regrettable de l’évêque Williamson, dont on ne voit pas comment le pape aurait pu mieux se sortir, à moins de déclarer la shoah article de foi et d’excommunier tout négationniste en conséquence (on pourrait aussi brûler les négationnistes ou leurs bouquins, non ? ou même le réseau, l’Internet même, qui divulgue leurs mauvaises paroles. mais passons).

Puis celui encore plus lamentablement exploité du préservatif en plein vol, où le pape n’a fait qu’énoncer une évidence digne de lui et de son message : le préservatif ne peut pas tout, tout comme l’État ne pouvait pas tout au temps de Jospin. Sur le sujet du préservatif, les scientifiques qui ne sont pas de mauvaise foi (c’est-à-dire pas terrorisés par les médias) donnent bien sûr raison au pape : par exemple, Edward Green, directeur du Aids Prevention Research Project (APRP) de l’université de Harvard, lors d’une interview dit, en parlant de l’Afrique :
« Théoriquement, le préservatif devrait marcher, et théoriquement, une utilisation du préservatif devrait conduire à de meilleurs résultats que pas d’utilisation. Mais cela, c’est théorique... Nous ne trouvons pas d’association entre une utilisation plus fréquente du préservatif et une réduction des taux de contamination par le VIH » (« Harvard Researcher Agrees with Pope on Condoms in Africa », Catholic News Agency, mars 2009).

Mais rien n’y fait : le pape est devenu un sous-homme à abattre, un bouc émissaire, et les médias mimétiques, pour reprendre un lexique girardien, s’acharnent pour le descendre.

Cet homme de foi et de talent se voit reprocher sa nature d’allemand et sa culture philosophique — car on se doutait bien que la démonstration des Bernardins où Benoît XVI avait écrasé intellectuellement la concurrence laïque aurait son Choc en Retour. L’ennemi vaincu voulait sa revanche, et comme l’ennemi vaincu n’est ni très intelligent ni très élégant, il a choisi la nazification.

Lénine disait que le communisme, c’étaient les soviets et l’électrification : eh bien le néo-communisme planétarisé dont Obama est l’un des prophètes, ce sont les mauviettes et la nazification. La pensée binaire facilitée par l’abrutissement informatique nous donne à choisir entre la porte de droite et la porte de gauche, entre le oui-da aux médias ou la Résistance, et celle-ci signifie la nazification et la mise au ban de cette bonne société.

Je repensais au grand poète allemand, le romantique Novalis, qui donnait une définition assez subtile du mal : pour l’auteur d’Henri d’Ofterdingen, le mal c’est la médiocrité. Le préservatif, c’est aussi la solution médiocre, qui n’a pas solutionné le problème du Sida, c’est aussi le seul niveau auquel l’Adversaire soit capable de s’élever : au-dessous de la ceinture.

On ne discutera ni de Thomas d’Aquin ni de Duns Scot, on parlera de liberté sexuelle. Cette médiocrité intellectuelle va de pair avec l’insulte de l’adversaire, d’ailleurs héritée de toutes les bonnes hérésies et même de la tant vantée philosophie des Lumières (« Il faut écraser l’Infâme ! »).

Mais je pensais également à cet autre grand penseur allemand, que le pape avait cité dans un de ses discours, à Nietzsche en conséquence, à qui l’on doit la fameuse phrase : « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. » Et les médias ont beau inciter à la haine antipapiste comme des prédicateurs puritains, ils ont beau appeler au lynchage médiatique en attendant mieux (envoyer les « jeunes » incendier le Vatican, avec le pape et ses bulles au milieu ?), ils ont beau dire que les octogénaires horrifiés de Vatican II fuient les églises, ils ne peuvent empêcher l’objet de leur haine éternelle, le catholicisme, de croître et de multiplier, et de retrouver ses racines intellectuelles et eucharistiques sous la houlette de notre bon pape. Et le reste est littérature.



Cette Europe est destinée à mourir Quatre années de Pontificat