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Ce "petit accident"...

qui nous a rendu Joseph Ratzinger. Un bel article de Bruno Mastroianni (7/8/2009)


Il s'agit de la rubrique récurrente (décidément excellente) de l'hebdomadaire italien Tempi, déjà citée avec plaisir ici: Et puis il y a Benoît XVI et Benoît XVI, auteur de best-sellers .

Cette fois, ce sont les propos de Benoît XVI lors de l'AG de ce mercredi (Audience générale à Castelgandolfo ), et bien sûr l'épisode du poignet cassé (Vacances aux Combes ), qui l'inspirent particulièrement, et ce qu'il dit n'est pas si éloigné de la dernière lettre de Jeannine

On aimerait lire des choses semblables dans la presse française, mais hélas, elle ne s'intéresse au pape que pour relayer les polémiques que l'on sait, ou faire des titres consternants du genre "Le Pape fait son album", ou, "Le Pape vedette de télé-réalité"; le compte-rendu de l'Audience générale par l'AFP ne fait que confirmer notre sentiment. Comme me l'écrit encore Jeannine: Avec les médias français on apprend tous les jours quelque chose sur leur stabilité dans la médiocrité; je suis modérée car, à mon avis, ils s'enfoncent de plus en plus.

L'article de Bruno Mastroianni est donc une bouffée d'air frais.

Source:
Raffaella. Ma traduction.


Ce « petit accident » qui nous a rendu Joseph Ratzinger
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Il faut admettre que cette fracture, même s'il s'est agi d'un évènement néfaste et douloureux, a eu une qualité : nous rendre finalement le Pape comme il est vraiment.

Bruno Mastroianni

Le Pape, depuis Castelgandolfo, a fait à nouveau allusion à son « petit accident », en remerciant tous les fidèles « pour la proximité spirituelle qu'ils m'ont montrée ».
Il faut admettre que cette fracture, même s'il s'est agi d'un évènement néfaste et douloureux, a eu une qualité : nous rendre finalement le Pape comme il est vraiment.
C'était un peu ce qui nous manquait. Oui, parce qu'au cours des derniers mois, entre les critiques et les attaques des médias, et plus généralement dans la façon de couvrir les nouvelles sur la papauté, la personnalité de Benoît était passée au second plan.
Mais aujourd'hui, Joseph Ratzinger est de retour.
Ce Ratzinger qui tombe pendant la nuit et ne réveille pas ses collaborateurs pour ne pas déranger. Qui, à l'hôpital veut être traité comme les autres et attend son tour pendant que la salle d'opération est occupée.
Le patient inconnu 917, qui s'excuse auprès des médecins pour le remue-ménage et qui, à peine sorti de l'hôpital, cherche les journalistes du regard et assure : « Je suis bien ».
Qui bénit avec le plâtre et plaisante à son sujet, lors les différentes rencontres. « Il n'a perdu ni sa sérénité ni sa bonne humeur », a plusieurs fois assuré le père Federico Lombardi, et pourtant la fracture lui a coûté l'annulation des excursions pendant ses vacances et le ralentissement du livre sur Jésus.
Le Pape a donné à l'incident un sens supérieur : « Peut-être le Seigneur voulait-il m'enseigner plus de patience et plus d'humilité ».
Peut être. À nous, cependant, il vient un soupçon: que cette fracture, plus qu'au Pape, nous a servi à tous - trop pétris d'analyses et d'évaluations doctes, pour nous rappeler à quel point Benoît-Ratzinger est le plus grand exemple d'humilité et de patience chrétienne.

© Copyright Tempi, 6 août 2009

Mens sana... in corpore BENEDETTO Xavier Darcos, suite... et fin