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Mens sana... in corpore BENEDETTO

Un article sympathique de Luigi Accattoli (7/8/2009)

Je dis "sympathique", et pas plus, car le vaticaniste italien semble s'émerveiller de la verdeur du Pape, de sa vigueur physique, de son attention aux gens, et de sa remarquable mémoire.
Est-ce une allusion à son âge? (il est vrai que là, comme je l'avais écrit dès le 1er jour du pontificat, le message qu'il envoie est extraordinaire).
A quoi s'attendait-il?

J'y vois plutôt un signe de la grande humanité de Benoît XVI, celle dont Bruno Mastroianni témoigne dans Ce "petit accident"... . Sa proximité des gens. Son souci de chacun. Sa réelle jeunesse, quoiqu'en disent tous les méchants, qui ne manquent jamais de rappeler ses 82 ans.
Il n'y a pas lieu de s'en étonner. Il a toujours été comme cela, et ceux qui font semblant de s'en apercevoir maintenant ne font rien d'autre que reprendre à leur compte la pire propagande anti-Ratzinger.

Source: Raffaella
La belle illustration ci-contre illustre l'article de Liberal.
Ma traduction

Agilité.
Un témoignage direct de l'extraordinaire mémoire et de l'aisance physique du Pontife

Mens sana... in corpore BENEDETTO
(un esprit sain dans le corps de Benoît, ou dans un corps bénit, jeu de mot sur le sens du mot benedetto, en italien - )

Luigi Accattoli
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Le Pape m'a dit qu'il a vu toutes mes compétitions » : elle était rayonnante, samedi dernier, la nageuse Federica Pellegrini, après la rencontre de Castel Gandolfo (voir Les nageurs chez Benoît XVI et Un Pape si proche des gens ).
« Ils rateront au moins la première mi-temps » avait dit un jour Benoît de la foule venue l'écouter, durant un match Italie-Hollande.
Ceux qui parlent avec le Pape le trouvent étonamment vif et informé, y compris dans des domaines inattendus comme celui du sport.
Mon expérience la plus vivante de la présence d'esprit de l'homme Ratzinger concerne la rencontre Italie-Hollande du 9 juin 2008, qu'hélas nous perdîmes par trois à zéro.
Ce soir-là s'ouvrait la rencontre diocésaine de Rome dans la Basilique Saint-Jean de Latran qui commençait, comme toujours, avec le discours du Pape.
Le cardinal Ruini - qui devait quitter le Vicariat à la fin de ce mois - m'avait demandé un « témoignage journalistique sur l'espérance » en parlant tout de suite après le Pape.
J'étais donc dans la Basilique parmi les hôtes du premier rang, avec la nette sensation - typique du chroniqueur - de me trouver légèrement déplacé. En sortant de la Basilique après le discours d'introduction, le Pape, à l'improviste, vint vers de moi et me remercia « d'avoir accepté » de parler lors de la rencontre, et je ne sais même pas ce que je lui ai répondu, disons « merci à vous », tout à fait comme la rapide Federica - « j'ai su seulement lui dire merci » - puisque je n'imaginais même pas qu'il savait les noms de ceux qui intervenaient à la rencontre.
Ce qui me paraît intéressant, ce n'est pas l'attention du Pape à ma présence, mais ce que me narra peu après le cardinal Ruini, en réponse à mon « étonnement » d'avoir été salué.
« Vous ne vous étonneriez pas - me dit-il - si vous aviez entendu ce qu'il a demandé, et qu'il a dit à peine descendu de la voiture, dans la cour du Vicariat ».
« Il y a du monde ? » a t'il demandé et comme on lui répondait que la Basilique était pleine il a observé : « Mais n'est-ce pas le premier match de l'équipe italienne pour le championnat d'Europe ? ».
Le cardinal l'avait rassuré qu' « ils étaient venus quand même », et lui avait commenté, en regardant l'horloge : « Ils manqueront au moins la première mi-temps ».
Comme journaliste vaticaniste, j'ai l'habitude de suivre les directs papaaux. Dimanche 13 décembre 2005, béatification à Saint-Pierre de Charles de Foucauld, je vois qu'en entrant dans la Basilique il s'arrête pour converser avec l'évêque de Viterbo Lorenzo Chiarinelli qui avait eu un rôle dans la « cause ».
Je l'appelle au téléphone pour lui demander de quoi ils ont parlé et il me dit : « Il voulait commenter l'article que j'avais écrit pour l'Osservatore Romano du jour et qu'il venait tout juste de lire avant d'arriver à la Basilique ».
Un autre jour je vois qu'en entrant dans l'Aula Nervi (salle des audiences, ndt) il s'arrête en haut du couloir central auprès de l'évêque de Terni Vincenzo Paglia et il lui parle longuement, il s'assied même auprès de lui - tandis que l'Assemblée exécute un chant - pour faciliter la conversation.
L'évêque me raconte ensuite qu' « il avait vu à la télévision les problèmes de nos aciéries » et voulait savoir comment se déroulaient « les négociations pour sauver les postes de travail ».
Un peu - dirais-je encore - comme le cas de "la" Pellegrini, qui a occupé nos journaux télévisé la semaine dernière pour sa vendange de médailles d'or et de records aux championnats de natation de Rome et que le Pape a émue en lui disant l' « avoir vue » à la télévision.

Un collègue va en retraite après 33 ans d'information vaticane dans les quotidiens, et, lors d'une occasion publique il a l'opportunité de saluer Benoît qui, le revoyant six mois plus tard dans la Salle Nervi lui dit : « Vous êtes allé en retraite, mais nous lisons encore vos articles ».
Un signe remarquable de mémoire, Papa Ratzinger le donna en Juillet de 2006 en arrivant à Aoste pour les vacances qu'il passa à Introd.
L'évêque d'Aoste Giuseppe Anfossi me raconte qu'en l'accompagnant en voiture à l'aéroport à la fin des vacances 2005, il lui demanda une bénédiction pour sa maman et lui parla du pèlerinage nocturne du diocèse qui devait se dérouler le soir même à Fontainemore, au sanctuaire de la Madonne Noire d'Oropa, et qui lui imposerait à lui aussi « de marcher toute la nuit ».
Revenant l'année suivante, à peine monté en voiture, Benoît demande à l'évêque « comment va votre maman » et ensuite « comment s'est passé » ce « pèlerinage nocturne ».
Dans la liturgie de la « Passion » du Vendredi Saint il est prévu le rite de la prosternation où le célébrant s'allonge à terre et prie en silence : on est frappé par l'aisance et la rapidité avec lesquelles le Pape, cette année encore, a accompli ce geste, sans l'aide de personne, à une semaine de son 82ème anniversaire.
Cette même agilité caractérise son esprit.

© Copyright Liberal, 5 août 2009 .

Benoît, 3ème personnalité préférée des allemands Ce "petit accident"...