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Encyclique: un article espagnol

traduit par Carlota... (9/7/2009)

Un texte réconfortant, une synthèse optimiste, et magnifique.
Merci, chère Carlota!


La résistance de boudoir

Carlota m'écrit:
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Tandis que certaine(s) semblent faire de la résistance de boudoir, oui, ma chère ! D’autres prennent le temps de lire attentivement l’encyclique « Caritas in veritate » pour en comprendre et en tirer les magnifiques enseignements.

Voici la traduction d’un avis qui me paraît intéressant, lu ce jour sur www.abc.es (version électronique du journal espagnol ABC).
Même si bien évidemment rien ne vaut, chacun à son rythme, et en s’appuyant sur les problèmes concrets qui nous touchent plus particulièrement chaque jour, une lecture intégrale de « Caritas in veritate ».

Encyclique globale

Jeudi, 09-07-09
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Une fois de plus, l’autorité morale et la rigueur intellectuelle de Benoît XVI se manifestent dans l’encyclique «Caritas in veritate», dont la répercussion universelle est le fidèle reflet du « leadership » spirituel exercé par le Souverain Pontife.
Le document aborde avec courage les causes et les conséquences de la crise globale depuis le point de vue de la morale chrétienne. L’Homme est le centre et l’axe du message papal dans le cadre de la rencontre de la foi et de la raison qui fait partie des signes de l’identité de l’actuel Souverain Pontife.
Face au lieu commun non désintéressé qui prétend présenter le Pape comme un personnage rétrograde et dogmatique, Benoît XVI offre des preuves permanentes de sa capacité à faire face aux défis du monde contemporain, également sur le plan politique et social.
Dans cette encyclique, le Pape condamne le capitalisme exacerbé basé sur un pur matérialisme qui fait du bénéfice une finalité exclusive. Face à cela, il se fait l’avocat d’une économie fondée sur la morale, il fait le pari d’un développement des peuples et d’une aide aux pays pauvres, tout cela dans le cadre d’une « éthique amie de la personne » qui définit une version actuelle de l’humanisme chrétien.

Sur le terrain sociopolitique, le plus remarquable du texte est la référence à une autorité mondiale qui fonctionne en accord avec les principes de subsidiarité et de solidarité, et avec en vue une réforme indispensable des Nations Unies. Cet exposé est le point culminant de la trajectoire de la pensée chrétienne en matière de relations internationales dans le sens que la paix et la justice exigent un processus d’organisation de la communauté universelle.
Dans ce contexte les institutions financières doivent être adaptés à de nouveaux modes d’agir parce qu’elles ont échoué à l’heure de réguler un marché sans contrôle.
Enfin, le Pape aborde directement le problème de la globalisation et offre une réponse chrétienne autour de concept significatif de “Famille des nations”, comme reflet de l’esprit de solidarité opposée au conflit et à la lutte sans relâche pour le pouvoir politique et économique.

Le Pape affirme avec raison que «la crise nous oblige à revoir notre trajectoire», avec un esprit positif basé sur la confiance et non sur la résignation.
Benoît XVI parie sur des formules de participation à l’échelle nationale et internationale et réitère la défense sans détour de la vie face à l’avortement. Sont très significatifs de sa doctrine les paragraphes qui réitèrent la posture du christianisme dans son aspect essentiel, surtout parce que le Pape se dresse face à l’argument pseudo - progressiste de l’avortement comme un supposé « progrès culturel ».
Dans la même lignée, les références aux droits à l’alimentation et à l’eau, les critiques du tourisme sexuel ou la référence au rôle des moyens de communication montrent preuve à l’appui que l’Église est capable d’envisager les vrais problèmes de l’Humanité d’aujourd’hui, en adaptant le message du Christ aux circonstances concrètes du monde dans lequel nous vivons.

Dans «Caritas in veritate» un Souverain Pontife, qui connaît à fond la pensée philosophique et politique et qui a une capacité à débattre sur leur propre terrain avec les intellectuels les plus éminents, offre la meilleure version d’un enseignement basé sur les valeurs éternelles pour lutter contre la crise économique mais aussi morale et de conscience.

La lettre de Jeannine Une lettre de Carlota