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Qui est le cardinal Ouellet

.. nouveau Préfet de la Congrégation pour les évêques? Une interviewe dans "30 Giorni", datant de son accession à la pourpre cardinalice, en 2003 (2/7/2010)

Parmi les importantes nominations du 30 juin à la Curie Romaine, avec celle de Mgr Fisichella, et de Mgr Koch, il y a celle du Cardinal Marc Ouellet, 66 ans, Archevêque de Québec, nouveau Préfet de la Congrégation pour les évêques en remplacement du cardinal Giovanni Re, atteint par la limite d'âge.
"Un poste stratégique, dit Jean-Marie Guénois dans le Figaro, car il a pour mission de repérer et de sélectionner dans les pays occidentaux les prêtres aptes à devenir évêques. À la longue, ce cardinal finit par avoir une influence sur le profil des épiscopats nationaux".
L'article ajoute que "ce cardinal, farouche adversaire de l'avortement, incarnait la nouvelle évangélisation lancée par Jean-Paul II".

Qui est le cardinal Ouellet?
Il s'est effectivement retrouvé récemment dans 'l'oeil du cyclone" médiatique pour avoir osé rappeler son opposition à l'avortement (voir ici: Vive le Québec).
Il est réputé "ratzingérien".
A travers un article du blog ami "Messa in Latino" (qui remarque: Il est consolant de lire des propos ratzingériens avant que Ratzinger ne devienne un "isme"), je suis remontée à la version française de ce texte publié sur la revue "30 jours" (30 Giorni) en novembre 2003, juste après le consistoire qui le créait cardinal:
http://www.30giorni.it/fr/...



Interview de l’archevêque de Québec
par Gianni Cardinale
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Marc Ouellet est peut-être le plus polyglotte de tous les cardinaux créés par Jean Paul II le 21 octobre. Il vient du Canada, pays du Commonwealth britannique, mais il est un enfant du Québec francophone. Il a travaillé pendant de nombreuses années dans l’Amérique latine espagnole et il a soutenu, en italien mais aussi en allemand, sa thèse de doctorat en Théologie. Il parle parfaitement l’italien, car il a enseigné à l’université, entre autres à Rome, où il a fait une expérience brève mais intense à la Curie comme numéro deux du dicastère préposé au dialogue œcuménique. Ouellet, qui a cinquante-neuf ans et a été ordonné prêtre en 1968, est le nouveau cardinal qui a été le plus récemment nommé évêque: il a en effet été consacré évêque en mars 2001 et, en novembre de la même année, il a été promu archevêque de Québec, le siège primatial canadien.

Ouellet est le troisième cardinal canadien appartenant à la société de vie apostolique des Sulpiciens. Il vient après le regretté Paul-Émile Léger, archevêque de Montréal de 1950 à 1968 et Édouard Gagnon, 85 ans, qui s’est retiré dans sa patrie depuis quelques années, après un long service dans la Curie romaine. L’archidiocèse de Québec compte aussi un cardinal émérite, Louis-Albert Vachon, primat du Canada de 1981 à 1990. Gagnon et Vachon n’ont pu ni l’un ni l’autre participer aux célébrations du vingt-cinquième anniversaire du pontificat ni au Consistoire qui a suivi. «Gagnon», nous dit Ouellet, «a des problèmes de santé depuis longtemps, mais il est encore très lucide. Vachon est très âgé, il a quatre-vingt-onze ans, mais il m’a téléphoné le matin où j’ai été nommé cardinal. Il était très content parce que la tradition cardinalice de Québec continuait…».

- Éminence, vous avez été ordonné prêtre en mai 1968, une période plutôt chaude… Que vous rappelez-vous de l’atmosphère de cette époque?
- MARC OUELLET: C’était une atmosphère plutôt chaotique. Je me rappelle que le jour même de mon ordination, l’un des membres les plus proches de ma famille m’a dit: il faudra que tu y réfléchisses encore, parce qu’il semble que l’Église à laquelle tu vas donner ta vie est en train de s’écrouler, elle ne semble pas avoir d’avenir. Et il ne plaisantait pas, il le disait sérieusement.

- Vous n’avez pas été fasciné par cette atmosphère “révolutionnaire”?
- OUELLET: Non. Même si, dans la protestation des étudiants il y avait quelque chose de profond, qui allait au-delà de la simple protestation politique et sociale. Il y avait une recherche de sens, une insatisfaction globale devant les structures de la société, les structures religieuses comprises… Je voudrais dire à ce sujet que j’avais terminé l’université en avril et que donc je n’ai pas vécu directement les événements de mai. Je me rappelle quand même qu’en octobre les séminaristes qui fréquentaient le campus ont pris part en masse au mouvement étudiant et que, pour être plus crédibles aux yeux des autres contestataires, ils se montraient plus radicaux que tous dans leurs protestations. Le séminaire a été fermé pendant quinze jours, après quoi n’ont été réadmis que les séminaristes qui s’engageaient à se soumettre à l’autorité de leurs supérieurs.

- Une fois ordonné prêtre, vous avez exercé la mission de vicaire dans la paroisse du Val d’Or…
- OUELLET: Cela a été une période magnifique. Le curé avait soixante ans et nous travaillions bien ensemble. Je m’occupais surtout de la pastorale des écoles et apportais tous mes soins au chant et à la liturgie qui traversaient un moment particulièrement chaotique…

- Nous reviendrons sur ce sujet. Vous avez ensuite commencé à enseigner en grande partie dans des universités d’Amérique latine. Vous avez trouvé là aussi une situation délicate…
- OUELLET: J’ai commencé à enseigner la philosophie au séminaire de Bogota en 1970. Il y avait à cette époque une forte crise des vocations. Les moments de tension et de protestation des séminaristes n’étaient par rares mais la situation était malgré tout sous contrôle…

- C’est à cette époque qu’a commencé à se diffuser la Théologie de la libération.
- OUELLET: Oui. Le premier livre du théologien Gustavo Gutiérrez est justement de 1971. Mais je dois dire que la Colombie n’a pas été spécialement touchée par la version de la Théologie de la libération qui dépendait de l’idéologie marxiste. Ne serait-ce qu’en raison de l’intense activité en sens contraire menée par Alfonso López Trujillo, alors évêque et aujourd’hui cardinal.

- La Théologie de la libération a-t-elle eu des aspects positifs?
- OUELLET: Oui certainement. La Théologie de la libération naît de la Parole de Dieu: elle a été une manifestation de l’Esprit dans le sens qu’elle permis que s’exprime le cri des pauvres qui demande justice, qui demande de l’aide et qui s’inspire de la Bible, en particulier de l’Ancien Testament. La Théologie de la libération a laissé ensuite un héritage très positif, une manifestation de vitalité, à travers les communautés ecclésiales de base. Ce qui manquait à la Théologie de la libération, c’était une christologie plus profonde. Dans la mesure où l’analyse marxiste de la société exerçait une influence excessive, on tendait à s’inspirer davantage de l’Ancien Testament que du Nouveau et l’on donnait, par exemple, une interprétation politique de l’Exode. Ce qui manquait à la Théologie de la libération, c’était la compréhension du fait que Jésus n’est pas simplement le martyr d’une cause, mais qu’il est l’accomplissement de l’histoire humaine. C’est pourquoi les interventions de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ont été très utiles. Gutiérrez a lui aussi, après ces interventions, approfondi la dimension spirituelle de sa Théologie de la libération.

- En 1982, vous avez soutenu votre thèse de doctorat en Théologie à l’Université Grégorienne. Elle portait sur l’œuvre d’Urs von Balthasar. Un bref souvenir personnel du célèbre théologien suisse…
- OUELLET: Je l’ai contacté pour la première fois en 1973. Il était en train de commencer la Dramatique divine, la seconde partie de sa Trilogie. Il avait presque soixante-dix ans et pensait qu’il n’arriverait pas au bout. Je me rappelle qu’il a cherché à me dissuader de faire une thèse sur sa théologie. Mais il n’y est pas parvenu. J’étais fasciné par la dimension mystique de son oeuvre, par la vaste culture qui l’animait et je me suis concentré sur un thème particulièrement chaud, celui de l’anthropologie théologique. De là est née une profonde amitié qui s’est manifestée par un échange serré de lettres. J’ai toujours été frappé de la rapidité avec laquelle il répondait, bien qu’il eût beaucoup à faire. Je n’ai jamais, pour ma part, réussi à faire la même chose. Ce qui frappait chez lui, c’était surtout son regard d’aigle – le symbole de saint Jean est l’aigle – sa capacité à tout observer – Écriture Sainte, tradition, littérature… – du point de vue le plus haut et donc le plus profond possible. Von Balthasar a éclairé mon esprit et mon cœur.

- Après avoir enseigné à l’Université du Latran, vous avez été secrétaire du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens. Une expérience brève mais intense…
- OUELLET: Après le Concile Vatican II, l’Église est entrée de façon décisive et irréversible dans le mouvement œcuménique. Et c’est un grand fait de notre temps qui a été inspiré par le Saint-Esprit et qu’il faut juger positivement. Mais on ne peut pas rapidement recoudre une déchirure qui date de mille ans avec les orthodoxes et de cinq cents ans avec les communautés nées de la Réforme. Il faut du temps. Je crois que l’Église catholique, avec ce pontificat, est devenue la force motrice du mouvement œcuménique…

- Sans avoir toujours un plein succès…
- OUELLET: Malheureusement, les grandes attentes suscitées par l’événement de grâce de la rencontre entre Paul VI et Athênagoras, événement de grande portée symbolique, ont été déçues. De notre côté, on ne voit pas de grands obstacles à l’unité avec l’orthodoxie du point de vue dogmatique et sacramentel, même si subsiste le problème non secondaire de l’unité de l’Église cum Petro et sub Petro. Mais du côté orthodoxe les choses ne sont pas simples: il y a chez eux une méfiance séculaire, la crainte que nous envahissions leurs territoires traditionnels, la peur d’un prosélytisme catholique. Je me demande parfois si nous, catholiques, nous sommes suffisamment attentifs à ce facteur psychologique, culturel, historique, dans notre façon de dialoguer et de nous approcher d’eux.
Les rapports avec l’orthodoxie russe sont particulièrement difficiles en ce moment et il faut donc se montrer très patient, mais il faut aussi reconnaître que l’on a fait d’immenses pas en avant ces dernières années avec la Grèce, la Bulgarie et la Serbie. Quand les rapports deviennent tendus, il faut éviter soigneusement dans ce dialogue de jouer – si je peux dire – “politiquement”, même à travers une guerre médiatique. Il n’est pas sain d’utiliser ces moyens dans les rapports œcuméniques.

- Vous avez fait allusion à un point particulièrement délicat du dialogue œcuménique qui est celui de l’exercice de la primauté de Pierre.
- OUELLET: Avec l’encyclique Ut unum sint, le Pape a ouvert la voie à la discussion sur ce sujet. Il a invité les frères séparés à exprimer leur point de vue sur la façon dont la primauté pourrait être exercée de façon plus acceptable pour eux. La consultation est encore en cours. Le Siège de Pierre se montre ouvert aux suggestions et cela signifie qu’il est prêt à changer quelque chose. Nous pouvons probablement faire davantage nôtre le principe du Synode, très développé en Orient. Mais il faut dire qu’à l’intérieur du monde orthodoxe, la coordination a du mal à se faire. Cela fait trente ans que l’on parle d’une réunion panorthodoxe, mais les orthodoxes n’ont pas été jusqu’à présent capables de l’organiser: il leur manque le principe de Pierre avec son efficacité, tandis que prévaut le principe national qui bloque tout au nom d’intérêts d’un autre type.
L’Église tout entière doit donc être prête à un échange de dons qui doit aller au-delà de la recherche – disons-le en ces termes – des formules politiques. C’est pourquoi j’ai voulu développer dans ma réflexion sur le mouvement œcuménique le principe marial.

- En quel sens?
- OUELLET: L’orientation œcuménique est excessivement centrée sur l’épiscopat, sur les rapports entre collégialité et papauté et pas assez sur les fondements de la foi et donc sur le rôle de Marie qui – et en cela les orthodoxes sont très proches de nous – est plus profond que le rôle de Pierre ou des évêques. Un réflexion sur le principe marial comme base de l’unité de l’Église serait nécessaire. Ce fait, selon moi, n’a pas encore été suffisamment approfondi dans le dialogue œcuménique.

- Ce principe marial ne risque-t-il pas d’être moins efficace dans le monde protestant?
- OUELLET: Je ne pense pas. J’ai découvert en dialoguant avec les anglicans qu’ils conservent dans leur tradition liturgique des fêtes mariales. Eux, bien sûr, à la différence de nous, ne prient pas, n’invoquent pas Marie, mais sur d’autres questions essentielles il est possible de trouver un accord. Ainsi, sur le mystère de Marie dans le Christ et dans l’Église a été établi un texte commun qui devrait sortir prochainement. De plus un document plutôt précis a été rédigé en 1997 par le Groupe des Dombes, dans lequel on arrive à la conclusion que Marie n’est pas un facteur de division entre réformés et catholiques. Il y a donc entre catholiques et orthodoxes, mais aussi entre catholiques et anglicans et entre catholiques et réformés, des points communs de grande importance qui pourraient avoir des développements positifs. En partant toujours, il est bon de le rappeler, de l’Écriture. Car l’unité est possible à partir de la Révélation et de la façon dont nous pouvons ensemble accueillir la Révélation. Et Marie est la figure clef, biblique, qui peut nous apprendre à accueillir la Parole.
Je dois confesser à ce propos que, malheureusement, dans le monde protestant, on parle avec beaucoup d’emphase des Écritures mais qu’on ne suit pas ce qu’elles disent. Aujourd’hui, c’est nous, les catholiques, qui ramenons le dialogue à sa base scripturaire. Quand il y a des divergences dans le domaine anthropologique et éthique, par exemple, nous nous référons aux Écritures, les protestants, eux, sont tentés de se référer à la culture.

- Quelles sont les questions que l’Église affronte en priorité aujourd’hui?
- OUELLET: La question fondamentale est et doit toujours être la mission.
La première question est toujours de savoir comment annoncer l’Évangile au monde qui ne l’a pas encore accueilli. Et c’est une question qui est trop oubliée, qui ne trouve pas place dans les mass media, mais c’est la question de l’Église. De ce point de vue, ce qui est arrivé avec la béatification de Mère Teresa est symbolique et historique. En ce sens que la grande petite sœur a fondé les Missionnaires de la charité, non les sœurs de la charité, et elle l’a fait en Inde. Or ces missionnaires, pour la majeure partie indiennes, sont partout dans le monde, elles exercent une charité radicale, gratuite, avec les plus pauvres parmi les plus pauvres. C’est là le symbole de la mission pour le troisième millénaire. Paradoxalement, c’est donc l’Asie, le continent le moins chrétien qui vient à notre rencontre et qui nous évangélise, nous ré-évangélise…

- Au début de l’interview, vous avez fait allusion au chaos liturgique post-conciliaire. Pensez-vous qu’une réforme de la réforme liturgique soit nécessaire?
- OUELLET: Après le Concile Vatican II, il y a eu un mouvement progressiste liturgique très exagéré qui a fait disparaître des trésors de la tradition comme, par exemple, le chant grégorien. Trésors qu’il faudrait récupérer. Mais surtout, comme le dit le cardinal Rtazinger, c’est le sens sacré de la liturgie qu’il faut récupérer, l’idée que la liturgie n’est pas quelque chose qui nous appartient, quelque chose que nous fabriquons, que nous pouvons recomposer en fonction de nos goûts du moment, mais que c’est quelque chose qui se reçoit, qui nous est donné. Et donc l’objectivité des formes liturgiques a son importance. Je crois que ces rappels du cardinal Ratzinger sont importants. Je crois que le Concile Vatican II a fait une bonne constitution sur la liturgie sacrée, la Sacrosanctum Concilium. Mais l’application de la réforme liturgique n’a pas – toujours – été à la hauteur. Il faudrait retourner à la lettre de la Sacrosanctum Concilium.

- Un autre thème chaud dans le débat ecclésial est celui de la collégialité. Croyez-vous que des réformes sur ce point soient nécessaires?
- OUELLET: Le dialogue œcuménique a fait redécouvrir la richesse des autres traditions. Nous, latins, nous avons une vie ecclésiale plus centralisée. Le principe de Pierre est notre force et il ne faut pas en faire une faiblesse. Dans la tradition orthodoxe, c’est le principe du synode qui est en vigueur tandis que chez les protestants la base des laïcs participe davantage à la vie de la communauté. Le développement de la collégialité requiert des ajustements qui d’une certaine façon mettent aussi à profit les traditions de nos frères séparés. Je sens que l’on aspire à une plus grande participation des évêques diocésains dans les rapports avec les dicastères de la Curie romaine, je sens qu’il y a des difficultés dans ces rapports dues à des attitudes un peu rigides des deux côtés. Il est clair qu’il faut inventer quelque chose, mais je n’ai aucune recette toute prête à proposer. Il faut dire aussi que mon expérience dans le collège épiscopal est encore trop fraîche.

- Votre pays, le Canada, pourrait être le troisième pays, après la Belgique et la Hollande, à reconnaître juridiquement les couples d’homosexuels. Qu’en pensez-vous?
- OUELLET: Effectivement, ce risque existe, signal supplémentaire de la terrible crise anthropologique qu’est en train de vivre le monde occidental, un monde dans lequel toute différence sexuelle devient insignifiante. Mais maintenant, à la suite de l’engagement unanime et fort des évêques, la population canadienne s’est comme réveillée et le gouvernement qui a présenté ce projet de loi, s’est, je crois, rendu compte qu’il était allé trop loin… Ce n’est pas un hasard si, à l’intérieur même du parti qui a la majorité absolue [libéral], il y a une fracture verticale sur ce point, qui est devenu un sujet brûlant. J’ose espérer qu’avec le changement, prévu, du chef du parti de la majorité et donc du chef du gouvernement [Jean Chrétien doit être remplacé par Paul Martin], ce projet sera abandonné pour toujours.
Mais la question a été soumise aussi à la Cour suprême fédérale et j’espère que les juges interpréteront la grande charte des droits d’une façon qui ne soit pas purement formelle mais qui s’accorde avec la vie nationale et aussi la sagesse philosophique et religieuse de l’humanité, laquelle a toujours conçu le mariage comme une union entre un homme et une femme. Ce devrait être une évidence de sens commun. J’espère donc que la Cour suprême fédérale ne confirmera pas les jugements des cours inférieures qui se sont prononcées en faveur de la reconnaissance juridique des couples homosexuels. Cette reconnaissance a en fait déjà été votée par deux assemblées d’État. Nous verrons… mais si la cour d’Ottawa devait elle aussi se prononcer en faveur de la reconnaissance, ce ne serait une bonne nouvelle ni pour le monde, ni pour notre pays.

A Sulmona, sur les traces de Célestin V Mgr Koch chargé de l'unité des chrétiens